Le capitalisme occidental coure t'il à sa perteSommaire : Le capitalisme occidental entre hégémonie et ruine Le capitalisme occidental entre hégémonie et ruineLa question a déjà un nombre de réponses qui établissent avec certitude :
Si le capitalisme au XVIII° siècle - avec Adam Smith - ou au XIX° siècle - avec Bastiat ou Marx - se définissait d'une manière relativement simple, le XX° siècle l'a transformé en une sorte de torrent tumultueux, emportant tout dans son succès. Tirer une caractérisation simple est devenue impossible. Le capitalisme contemporain est irrémédiablement complexe. Dans ce torrent tumultueux, on peut même relever au passage de quelque pont d'observation des débris du socialisme parfois le plus orthodoxe, et même du communisme le plus dogmatique - cas de la Chine de Xi. C'est la raison pour laquelle depuis les années 85 et certainement 90, la gauche de gouvernement est devenue férocement capitaliste, alors que quelques années auparavant, elle poussait des cris d'orfraie à la pensée de soutenir le capitalisme de quelque manière que ce soit. C'était le temps où, en France par exemple, pour s'emparer du pouvoir bourgeois, les socialistes de gouvernement - Mitterrand - s'alliaient aux communistes - Georges Marchais - complètement liés au marxisme-léninisme brejnevien. Or, Mitterrand et ses comparses étaient tous des laquais du grand capital, comme ils le démontrèrent 7 ans après l'alliance socialo-communiste, bien avant la chute de l'Union soviétique. Il y a quelques jours, je relisais l'ouvrage capital de Samuel Huntington, Le Choc des Civilisations. Huntington ne théorise bien entendu pas la disparition du capitalisme. Mais il note certaines de ses mutations. Et notamment, il rapporte l'opinion d'un philosophe japonais, Takeshi Umehara. Je n'ai pas été en mesure de me procurer l'article de Umehada cité par Huntington. Aussi, je me bornerai à citer Huntington à ce propos : ... "l'échec total du marxisme [...] et le démembrement de l'Union Soviétique, ne sont que des signes précurseurs de l'effondrement du capitalisme libéral, le principal courant de de modernité. Loin de de représenter une alternative au marxisme et d'être l'idéologie de la fin de l'Histoire, le libéralisme sera le prochain domino qui tombera". Huntington n'était pas directement concerné par la question de la "survie du capitalisme en crise". Il étudiait plus largement l'avenir de la civilisation occidentale, alors dominée par les Etats-Unis. Aussi ne détaille t'il pas les raisons de Umehara et lui-même pose que le principe de destruction de l'occident américanisé se trouve dans le multiculturalisme en tant qu'il est une idéologie qui détruit le principe de l'unité à la base de l'Histoire des Etats-Unis et partant de l'occident américanisé. Or, ici nous devons remarquer que Huntington et Umehada sont des auteurs contestés par la majorité des idéologues bourgeois qui, eux tout au contraire, estiment que l'avenir de l'humanité est celui du capitalisme libéral - contre Umehara - et du multiculturalisme - contre Huntington. Mais, contrairement aux certitudes d'analystes qui n'étaient même pas nés au temps de la chute de l'Union soviétique, et partant du marxisme, l'Union soviétique s'est effondrée en quelques mois, à l'immense surprise aussi bien de ses adversaires que de ses soutiens. Pour des raisons analogues, le capitalisme contemporain pourrait s'effondrer en quelques mois vérifiant la prophétie de Umehada dans la surprise générale. L'aspect du capitalisme contemporainC'est une gageure de spécifier son aspect. Je me limiterai à souligner certains traits.
Plus qu'à sa perte, c'est à son triomphe que nous assistons, défaits"Le capitalisme occidental coure t'il à sa perte " demandions nous. Les lignes qui précèdent démontrent une victoire totale du capitalisme occidental. Il semble même dominer la planète et s'imposer partout. Depuis très longtemps, les capitalistes ont coutume d'intervenir en politique pour protéger leurs intérets d'abord. Par exemple, la fiscalité était jusqu'à il y a une quarantaine d'années un souci permamnent des "grandes famillles". Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le capitalisme a mis en place deux mécanismes pour s'éviter des "souffrances fiscales" inutiles. Le premier a consisté à obtenir la liberté des prix de l'offre, ce qui est le coeur même du libéralisme. Il n'ex=iste plus aucune liberté des prix de la demande qui est réduite à acheter ce qu'on lui vend au prix où on le lui vend. A partir du moment où le capital est libre de fixer son prix, toute hausse d'impôt est immédiatement répercuté sur les prix. Et ce sont les pauvres qui payent les impôts des riches. Aujourd'hui, un "riche" - ce qui n'est pas identique à un capitaliste d'ailleurs - est celui qui a le piuvoir de faire supporter ses hausses d'impôts à ses "clients". Mais, les riches sont parvenus à "dénationaliser" leurs richesses, et même à les délocaliser grâce à une myriade d'entreprises, elles-mêmes "délocalisées". Et pour les plus riches, comme Gates, Zuckerberg, Soros, ..., il exite même des organisations ressortant de la "charité" - on parle avec sacarsme de "charity business", mais trop de gens honnêtes s'y laissent prendre - qui les exemplte d'eimpôts et leur permet de diriger des secteurs entiers de l'économie mondiale. La stratégie est illustrée par Gates avec sa Fondation Bill & Melinda Gates qui prossède une grande part de la pharmacie mondiale et qui contrôle l'OMS et de nombreuses institutions liées à la santé publique. Tant que les politiciens seront corrompus par la caste des capitalistes, le pouvoir des capitalistes sera florissant. Si un seul politicien se dresse contre eux, sa tentative sera infructueuse et il sera certainement éliminé. La corruption de la classe politique occidentale est certainement dans une extension jamais vue dans l'Histoire. Cette corruption s'illustre aux Etats-Unis où les politiciens de tous niveaux sont élus sur des campagnes électorales de plus en plus coûteuses de sorte que seuls peuvent concourir aux suffrages des citoyens, les individus soutenus par les hyper milliardaires. Par exemple, pour les élections de "mid-term", l'administration Biden au pouvoir était sotenue par un gang de milliardaires absoluemnt ahurissant. Les deux plus importants donateurs de Biden étaient Georges Soros et Sam Bankman-Fried. Le cas de Bankman-Fried est symptomatique de l'état de corruption du régime occidental. Bankman-Fried - désigné par ses initiales SBF - est une sorte de "banquier" qui, en deux ans à ammasé une fortune estimé à 25 milliards de dollars. Sa fortune s'est révélée construite sur une escroquerie de taille encore inconnue qui exploite les "terres inconnues" d'un nouvel "actif financier", le "bitcoin. Les gens achetaient des "bitcoins" à SBF en lui remttant leurs dollars et une sorte de "Bourse" faisait la cotation de la valeur de ces bitcoins. Comme l'outil financier était nouveau, le nombre d'entrants était très supérieur au nombre des sortants, de sorte que SBF "remboursait les quelques "sortants" avec les dollars de ceux qui entraient sur le marché du "bitcoin SBF". Et tous les dollars que SBF avait moissonné lui permettait de monter de juteuses opérations financières. On lui connaît ainsi deux "réussites". La première est le drainage de dollars d'investisseurs américians, dans une opération financière - une escroquerie - au bénéfice du régime ukrainien de Zelinsky. La seconde a été le versement des dollars des clients de SBF sur les comptes de campagne de Biden lors des élections de mid-term. Les chiffres s'élèvent en centaines de millions de dollars avec Zelinsky et en dizaines de millions de dollars avec Biden. Le système de corruption est généralisé dans la classe politique américaine. Elle s'étend jusqu'aux juges de district dans les 50 Etats américains, qui sont des élus, et qui font campagne financés par Georges Soros. Ce dernier a même été identifié à la source de la nomination d'un bon tiers des juges de la Cour Européenne des droits de l'Homme. Et en Europe, la corruption prend un aspect très "policé". Ce sont les postes qui se donnent, se retirent. Tel qui était Ministre devient administrateur d'une société privée. Qu'y trouver à redire ... Mais cette "bonne vieille" corruption est en train de laisser sa place à une corruption "américaine" ... Ainsi, la présidente de la Commission européenne, désignée par les gouvernements des Etats membres, et que certains considèrent donc comme sans légitimité démocratique - ce qui est excessif au sens des institutions contemporaines - est affublée d'un mari qui est un haut dirigeant de la firme pharmaceutique Pfizer. Or, cette "Présidente" s'est arrogée hors droit le pouvoir de négocier d'énormes contrats d'approvisionnement en vaccins avec ... Pfizer. Dans des conditions extrêmement avantageuses poiur Pfizzer et très désavantageuses pour les Etats membres et les citoyens européens. Et c'est ainsi que le capitalisme libéral triomphe en écrasant l'Etat légal, la République et sa démocratie fondamentale. A nouveau, je dois souligner que tous les capitalismes ne sont pas aussi dégénérés que le capitalisme libéral des hypermilliardaires. Notamment, même si ce capitalisme ancien, historique même, demande à être contrôle, encadré, régulé, le capitalisme qui soutient l'entreprise à taille humaine, à taille sociale, ne devrait pas subir l'aversion et la réprobation que son vainqueur, le libéralisme, suscite heureusement de plus en plus. Tout capitalisme n'est pas condamnable par sa nature même. C'est l'extension hors de son champ du capitalisme libéral qui suscite une juste réprobation. Toujours est-il que ce "capitalisme libéral", qui n'est pas du tout libéral mais tyrannique, et qui n'est même plus un capitalisme - nous le verrons plus loin - est le grand vainqueur, le dominateur des nations et des états politiques occidentaux. Pour quelles raisons peut-on estimer que le capitalisme libéral court à sa perte ?Lorsque Wladimir Poutine est parvenu au pouvoir en 1999, il a convoqué au Kremlin les 60 individus les plus riches de Russie. La scène a été filmée dans l'une de ces salles immenses du Kremlin, toutes blanches avec une table invraisemblablement grande, sous un lustre énorme et rutilant. Une représentation du pouvoir politique. On peut voir la scène dans le documentaire de l'américain Oliver Stone, "Poutine". Selon les commentateurs qui ont rapporté la scène, Poutine leur a dit clairement le statut qu'il était disposé à leur voir conserver. "Gagnez de l'argent tant qu'il vous plaira. Mais que cet argent profite à la Russie. Pour celà, payez vos impôts en Russie et ne vous mêlez plus de politique en quoi que ce soit". Ce n'est certainement pas une citation authentique. Mais c'est le sens que Poutine a voulu faire entendre à la caste des milliardaires russes. Et Poutine a tenu parole. Il les a laissé "gagner de l'argent". Mais s'ils ne payaient pas leurs impôts en Russie ou si leur argent ne profitait pas à la Russie, il les a persécuté. Ce fut les cas de Khodorkhovski. Beaucoup sont partis s'établir à l'étranger. A Londres souvent, mais aussi à New York, Genève ou Nicosie. Maintenant à Abu Dhabi .... La tentation de s'occuper de politique est restée chez les exilés qui ont encombrés les antichambres de la CIA ou du MI6. Et soutenus les rebellions partout en Fédération de Russie et dans les anciennes Républiques soviétiques. Poutine n'a pas forcément perçu tout de suite le danger de la caste des hypermilliardaires, notamment américains. Mais il s'en est peu à peu aperçu. D'abord, parce qu'il était lui-même membre du World Economic Forum où il estimait devoir jouer une coopération loyale et équilibrée avec l'Occident. On peut penser que maintenant, il sait. La première menace sur l'avenir du capitalisme libéral - au sens où je l'ai décrit plus haut - vient du réveil inévitable du "politique" dans les nations occidentales. On peut estimer qu'il se lèvera de plus en plus de politiciens qui ressentiront l'exigence de secouer le joug des hyper-milliardaires. D'ailleurs, certains politiciens ressentiront une nécessité montant des peuples qu'ils aspirent à gouverner ou à représenter. Ces politiciens seront contraints de suivre, de près ou de loin, la méthode de Poutine. La deuxième menace sur le libéralisme réside dans le glissement progressif du pouvoir politique. Il est passé de la classe des politiciens, gouvernants, représentants, à celle des fonctionnaires. Ceci jusque dans les années 2000. Mais le glissement s'est poursuivi passant progressivement des haut-fonctionnaires - qui fournissent encore une part appréciable de la classe politique en cours de désagrégation. Et aujourd'hui, même la classe des haut-fonctionnaires est peu à peu "contournée" par des entreprises privées, entièrement aux mains de la caste des hypermilliardaires. Ces entreprises sont réputées des "cabinets de conseil". L'un des leurs et le fameux "Cabinet McKinsey". Leur rôle absolument mortel dans la gestion politique de la pandémie de Covid-19, où ils ont tout organisé en faveur des affaires de la firme pharmaceutique Pfizer et de son propriétaire Bill Gates, est en fait beaucoup plus large. Ils rédigent la plupart des réglementations qui sont pourtant réputées sous le contrôle des politiques alors que ces réglemantations sont édictées maintenant dans le seul bénéfice de la caste, mêlant les hyper-milliardaires et les politiciens corrompus. La troisième menace vient de ce que les réglementations imposées aux nations et aux peuples occidentaux sont complètement aberrantes. Seuls y trouvent avantage les hyper-riches. Les peuples et les nations constatent de plus en plus facilement qu'elles sont grugées dans l'aventure. Il en résulte tous les maux dont l'occident souffre aujourd'hui :
Les politiques mises en oeuvre à grand renfort de propagande et de diffusion de l'erreur et des idéologies trompeuses, sont en train de révolter l'esprit public :
Ce qu'en réponse aux promesses faites par les politiciens du régime corrompu occidental le public peut constater, c'est :
La probabilité que le peuple puisse se révolter n'évolue pas favorablement. Cependant, une catastrophe sociale de grande ampleur pourrait précipiter les choses. Mais, ce qui peut se produire, c'est que, à force de mettre en place des politiques mortelles pour l'humanité et ses sociétés, tout le système économique et social de l'occident se bloque. La richesse de la caste actuelle sera la première à disparaître totalement parce que cette richesse est fondée sur la dette. Or la dette ne tient que parce que le public n'a pas compris que cette dette était la seule richesse d'un Gates ou d'un Soros. C'est la seule richesse de l'Union Européenne ou des Etats-Unis. Le problème n'est pas tant que le créancier chercherait à contraindre le débiteur quand le premier craint que le second ne soit devenu incapable de rembourser sa dette. Le problème est bien plus grave. Gates, les USA ou l'UE ont fait croire qu'ils étaient riches. En fait, ils n'ont plus rien que du vent. Avec des instruments de paiement qui n'engage que ceux qui les acceptent. Refuser le dollar ou les Euros, t tous les dérivées modernes de ces monnaies sans valeur et le jeu s'arrête. Considérez le cas de l'industrie automobile. Avec l'idéologie du net zero, plus de carbone, avec l'idéologie du moteur électrique, l'industrie automobile occidentale tend vers zéro. Elle s'en approche dangereusement. Et aavec cette industrie, tous les déplacements matériels qui fondent une grande part de l'occident libéral deviennent impossible. L'occident ne produit tout simplement pas assez d'énergie léectrique pour alimenter les motrus électriques destinés à remplacer les anciens moteurs thermiques. Et ceci n'est qu'un simple exemple. Tout le reste est à l'avenant. Imaginez ce qu'il adviendra des peuples lorsqu'ils découvriront que leurs médicaments sont des poisons - pour la plupart complètement accidentels, les concepteurs en étant tellement nuls qu'ils ont conduit à cette gabegie. Très clairement, l'occident libéral court bien à sa ruine. Et le plus grave, c'est qu'il ne peut pas se sauver. On se relève d'une erreur lorsqu'on est orienté vers la vérité. On ne se relève pas quand on s'oriente systématiquement sur l'erreur et le mensonge. C'est le point terminal de l'occident libéral. Il ne peut même pas être "repri" par un "investisseur" téméraire. Qui reprendrait une ruine. Il n'y a plus rien à "reprendre" ... Est-ce du désespoir ? Non. Parce que l'avenir appartient à l'homme, plus à une société entièrement corrompue comme celle de l'occident libéral. L'espoir se trouve se trouve dans l'homme, dans des communautés locales, des projets à taille humaine. La lutte sera terrible à la fois contre les tenants du capitalisme libéral qui ne veulent pas "mourir", et contre les colonnes de pillards venus de l'intérieur et de l'extérieur. Mais l'espoir vient de ce qu'est l'homme. |