Le problème de base de la politique françaiseLe régime que la France a choisi, suite à la Révolution de 1789, avec quelques heurts et malheurs, est et sera toujours la République. Et la République poursuit le bien public. Malheureusement, le fait d'invoquer la République ne suffit pas pour que le bien public soit respecté. La condition essentielle est que les hommes politiques et leurs institutions soient vertueux. Le problème de base de la politique française est simple : ni les institutions, ni les hommes politiques qui les composent ou qui aspirent à les servir ne sont vertueux. Ils sont même corrompus. Totalement. C'est regrettable. Mais c'est le fait indisible. Ce que personne n'accepte de dire. C'est trop gênant. 1 - Le bien public en France ?La République est un régime politique dont l'occupation est de concourir à la chose publique. Or, la voie choisie par la V° République est celle de la démocratie en ce qu'elle est "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple". Le motif est défini dans la constitution de 1958 et rappelé par l'affirmation que la République, par choix du peuple, est démocratique. La Constitution de 1958 nomme quatre qualités à cette République : elle doit être indivisible, laïque, démocratique et sociale. Mais laisson ici les qualités de la République française pour nous concentrer sur la question centrale. Historiquement, la République s'est imposée en s'appropriant les affaires du Roi de l'Ancien régime en en faisant la chose publique. C'est le sens premier du nom de République. Or la fin de tout régime politique est d'assurer un bien public qui garantit que les affaires de l'Etat, la chose publique, seront toujours orientées par un principe politique, celui du bien public. Si le bien public se mesure par la paix et la prospérité, on doit reconnaître que la situation empire depuis quarante ans et plus. Cependant, nous avons - ou à peu près - évitées les guerres et les émeutes révolutionnaires. Nous avons - à quelques débordements rares - évitées même les manifestations et les grèves depuis dix ans. Il n'est pourtant pas certain que ceci soit un indicateur du bien public. Pourtant, beaucoup s'en contente. Ils ont tort. En effet, avons nous progressé dans la paix ? Certainement pas. L'insécurité règne en maître presque partout. Des meurtres épouvantables, des vols sans nombres sont commis dont la plupart restent impunis. Des atteintes inouïes aux personnes - les femmes, les enfants, les vieillards notamment - sont commises dans l'indifférence générale. Ou aux discours près. En politique extérieure, nous sommes sortis de la "Guerre Froide" des années 80 pour entrer en 2022 dans une co-belligérence hypocrite et paresseuse contre la Russie avec l'Ukraine et l'Otan, contre l'Afrique avec l'immigration, et contre l'Asie avec la finance et l'économie. Police et Justice sont quasiment ruinées. La loi ne présente plus qu'un danger pour ceux qui ne peuvent s'y soustraire. L'Instruction publique poursuit sa dégradation constante depuis cinquante ans sous les acclamations de son excellence prétendue. Quant à la prospérité, elle disparaît pour ne plus concerner que des classes sociales privilégiées de plus en plus réduites et dont les privilèges s'accrioissent par la volonté de la corruption.. Ce qui permet à un président de la République de se féliciter du spectacle "des gares où les gens qui réussissent croisent ceux qui ne sont rien". Avec 15 millions de chômeurs et de travailleurs pauvres. Alors que plus de la moitié des ménages n'assurent plus leurs dépenses obligatoires. La possibilité de s'enrichir par un travail honnête s'amoindrit de génération en génération. En 1980, le secteur privé rénumérait le capital à hauteur de 30% et le travail à hauteur de 70% de la production. En 2022, le capital se rénumère à 70% et il reste 30% pour le travail. 2 - La cause de la disparition du bien publicDeux choses ont provoqué la disparition du bien public : le mensonge et la corruption. Le mensonge est la voie la plus insidieuse pour ruiner la République. Il consiste à instiller le mensonge dans l'eprit public. Le moyen habituel de cette opération est basé sur la propagande, qu'elle discrédite la contestation - la diabolisation ou le complotisme - ou qu'elle assure la promotion du seul mensonge dans l'esprit public. Pour se prémunir contre la propagande, la République avait utilisé la confrontation des idées assurée à la fois par l'institution d'aires de débat public (le moderne forum ou l'agora) et par la pluralité des expressions libres d'opinions. Cette diversité assurait largement le fait que presque toutes les idées politiques avaient une chance de parvenir à convaincre la majorité du peuple et ainsi, assurant la promotion de politiques alternatives qui pouvaient pacifiquement accéder au pouvoir. La corruption est la voie la plus terrible pour ruiner la République. Elle exige le mensonge pour s'établir, de sorte que la corruption n'arrive qu'après que le mensonge ait fait son oeuvre. Pour dénoncer la corruption, il faut d'abord détruire le mensonge. Mais, aujourd'hui, il n'est plus temps. Il faut juste espérer que les citoyens seront encore accessibles à l'idée morale que la corruption est la cause de la ruine de la République. Si on promeut la vertu républicaine, il faut ensuite montrer que cette République est ruinée et que la cause de cette ruine provient de la corruption. Qui porte aujourd'hui la marque infâmante de la corruption ? Ce sont d'abord des hommes politiques, mais aussi certaines castes de la société progressiste au pouvoir aujourd'hui. Puis, ce sont des institutions que ces politiciens corrompus animent ou contrôlent. Dans la dénonciation de la corruption, il est inutile de distinguer le corrompu et le corrupteur. Le pacte de corruption mélange l'acteur et l'agent. Tous complices, tous coupables devant la République. Quelle est l'objet de la corruption ? Depuis très longtemps, on vilipende une certaine corruption qui consiste à profiter de son pouvoir pour s'enrichir personnellement ou encore pour enrichir quelqu'un d'autre. C'est une chose épouvantable. Certains estiment ainsi que, lorsqu'un agent du pouvoir dissimule des actifs soumis à l'impôt, essentiellement pour éviter cet impôt, il y a aussi corruption. C'est certainement une autre corruption dramatique. Mais, la plus dangereuse de toutes les corruptions n'est pas là. La plus dangereuse des corruptions peut même se draper dans les plis du manteau de la vertu et prétendre à la défense des intérêts de l'Etat. La pire des corruptions consiste, pour un homme de pouvoir, à pervertir l'intérêt de la Nation, de l'Etat, du Peuple Souverain, en soutenant l'intérêt d'autres puissances. Quatre puissances aujourd'hui se disputent cette corruption : les instances internationales comme l'ONU et ses agences ; les institutions supranationales, comme l'OTAN ou l'Europe ; la caste des intérêts privés, parfois réunis dans des clubs ou des organisations opaques comme les Bilderberg, le WEF ou certaines ONGs ; et une mouvance encore plus délétère, celle des idéologies portées par la "culture", les média, les "universités", l'intelligentsia ... Dès lors qu'un homme politique se soumet à l'une de ces quatre puissances - souvent les quatre, d'ailleurs - il est corrompu sans qu'il soit nécessaire de rechercher des preuves d'un enrichissement quelconque de qui que ce soit. Peut être seulement est-il bon de rechercher l'appauvrissement de l'Etat, de la Nation comme conséquence de sa corruption. 3 - La politique française : quelle politique ?Cette politique française conduite depuis quarante et plus, avec une constance absolument remarquable, alors même que beaucoup de gens corrompus ou trompés - souvent les mêmes - imaginent qu'il y aurait "alternance démocratique" d'élection en élection, a conduit l'Etat, la République à sa ruine, et le peuple français à sa perte. La République, conduite par quarante ans et plus d'exercice d'un pouvoir tyrannique de politiciens corrompus, est devenue faible, en faillite, endettée, déconsidérée parmis les Etats. La Nation française s'est appauvrie d'une manière inouïe qui autrefois avait exigée une guerre perdue et l'occupation par un vainqueur impitoyable. Et pourtant l'extrême pauvreté des meilleurs éléments de la population française est équilibrée par l'extravagante richesse de la lie du peuple, des profiteurs et des corrompus de toutes sortes. Il en résulte que nous sommes bernés par une apparence de richesse qui ne nous appartient plus depuis longtemps et dont le régime tyrannique qui s'est installé au pouvoir de la République par le mensonge dissimule sa corruption. Or depuis quarante ans, nous n'avons perdu aucune guerre qui nous ait valu l'occupation d'une puissance militaire étrangère. Non. Nous avons l'apparence d'un Etat indépendant, libre et républicain. Voilà toute l'incohérence de la situation polique française. Française ? Assurément. Mais cette incohérence, cette corruption, ce mensonge, existent aussi dans la plupart des pays occidentaux. Occidentaux de l'occident américanisé. Prenez le cas des Etats-Unis. La corruption de la République y est encore plus avancée que chez nous. Des Hyper-milliardaires (plus de 8.000) équilibrent l'effrayante pauvreté de 180 millions d'américains. De ce fait, nous imaginons l'Amérique comme l'Etat de la puissance, de la richesse et de la fortune. Les Etats locaux sont ruinés, ne parvenant pas à maintenir en état ni réseau ferré, ni routes, ni ponts. Les élections sont contrôlées par l'argent des hyper-milliardaires qui, quand ils ne se présentent pas eux-mêmes, élisent des débiles mentaux pour être essurés de leur pouvoir. En matière de mensonge et de corruption, nous ne sommes, nous français, qu'à l'orée du chemin que les Etats-Unis ont déjà parcouru avec frénésie. 4 - Quelle corruption ?Dans ce bref article, je refuse de dénoncer quelque corrompu que ce soit. Je refuse tout autant le "tous pourris" stupide, exonérant de toute responsabilité ceux qui les prononcent comme un crachat qu'ils se font à eux-mêmes. Oui, je sais que Macron a favorisé la famille du Secrétaire général de l'Elysée, son ancien directeur de Cabinet lorsqu'il était Ministre de Hollande. Quel avantage Macron a t'il tiré de cette faveur ? C'est un problème. Mais, c'est un problème secondaire dans la corruption de la République, cette corruption que Macron a renforcé et renforcera encore. Oui, je sais que McKinsey, qui sert de "haute fonction publique" à Macron, déclare ses bénéfices dans un paradis fiscal, le Delaware où est établi l'actuel président des EtatsUnis, encore plus corrompu que Macron. C'est un problème que MacKinsey. Mais sa "fraude fiscale" - pour autant d'ailleurs qu'il y ait "fraude fiscale" - est une corruption insignifiante comparée à la première corruption qui sévit en France. Et quand on a dit tout celà; on n'a fait qu'effleurer l'étendue du problème de la corruption. Si on révise le cas McKinsey, on découvre qu'il a embauché comme directeurs associés, ou cadres de haut rang, le fils du Président du Conseil Constitutionnel français, mais aussi le fils de la Présidente de la Commission de Bruxelles et un nombre incroyable de fils ou de filles de personnalités publiques dans tous les Etats européens. Grâce à ces "relations", McKinsey est consulté par tous les représentants de l'Etat de France, d'Allemagne, de Nouvelle-Zélande, de Grande-Bretagne, ... Et partout où McKinsey donne ses conseils, il a organisé la politique sanitaire contre la Covid-19, de sorte que la politique sanitaire corrompue a été pratiquement la même partout. Pas parce qu'elle était la meilleure. Mais parce qu'elle était celle qui avait été décidé par la caste des hyper-milliardaires. Pour vous donner un aperçu de l'étendue de cette corruption, sur la simple gestion sanitaire d'une épidémie banale d'un coronavirus assez secondaire, il faut savoir que McKinsey est aussi le conseil d'une énorme firme pharmaceutique, le géant Pfizer, qui appartient en réalité à l'hyper-milliardaire Bill Gates. Le Vice-Président de Pfizer est une salariée de la Fondation Bill et Melinda Gates, ancienne Présidente de l'Université de Washington qui appartient aussi à Bill Gates. D'un Pfizer qui est le fournisseur préféré - et de loin - de Von Der Leien en Europe, dont le fils est directeur associé McKinsey en Allemagne. En France, dont le président a pour Président du Conseil Constitutionnel qui a approuvé toute ses décisions ruineuses pendant l'épidémie, un homme dont le fils est lui aussi directeur associé McKinsey. McKinsey qui récemment a réorganisé la stratégie de l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé, émanation de l'ONU et dont près de 50% du budget annuel est depuis dix ans financé par Bill Gates, qui utilise grâce à cela l'OMS pour décider de la politique sanitaire mondiale et imposer comme traitement exclusif de la pandémie de Covid-19 des vaccins qu'il vend lui-même aux Etats dont il a capturé la "clientèle" grâce aux conseils de McKinsey. Les Etats-Unis, l'Europe, la France sont des Etats rongés par la corruption grâce au mensonge établi par la propagande. Parce que la pandémie et sa gestion sanitaire ne sont qu'une faible fraction (800 milliards d'euros pour la France seule ...) de la corruption des Républiques occidentales. Ajoutez-y le développement durable, la politique de l'énergie, le réchauffement climatique, la disparition du travail, .... et vous n'aurez encore qu'un faible aperçu de l'état de la corruption dans lequelle nous vivons, accoutumés que nous sommes aux odeurs putrides qu'elle dégage. 5 - Quel futur ?Bien malin qui le prévoiera. Un seul devoir nous est dicté par l'histoire d'Alexandre Soljenitsyne. Mais aussi par la lutte sans espoir de Cicéron contre la décadence de la république romaine, contre Verrès. Il nous faut lutter contre la corruption. Et cette lutte exige essentiellement de dire la vérité. Inlassablement. De la répéter à temps et à contre-temps. L'Union soviétique, elle aussi monstrueuse corruption de la République par le mensonge, s'est effondrée sous la force de la vérité assénée par ses dissidents. Nous n'avons pas une autre voie. Pour quel futur ?
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