Les vaccins Covid obligatoires

Philippe Brindet - 27 Mai 2021

Le spectacle lamentable du sanitarisme

Tout dans la crise sanitaire provoquée par le SARS-CoV-2 est pourri et les individus les plus pourris de la planète se sont précipités pour tenter de "profiter" de cette situation inédite. Le drame et la chance à la fois que leurs appétits provoquent proviennent du fait que si la plupart d'entre eux sont d'une ignorance et d'une barbarie inégalées dans l'Histoire de l'humanité, une petite minorité d'entre eux est au contraire extrêmement avertie et maligne de sorte que leur lamentable meute de loups hurlants est parfaitement capable de s'entredévorer en nous ignorant complètement.

C'est un peu le spectacle qu'ils donnent avec le retournement spectaculaire concernant l'origine de l'épidémie. Il y a encore un mois, c'était du complotisme de ne pas "croire" au dogme de la zoonose de la chauve-souris - avec ou sans pangolin ... Et aujourd'hui, tout le monde sait que le SARS-CoV-2 provient d'une "fuite" dans un laboratoire de Wuhan, Chine ... Seulement, "ils" ne tirent pas encore toutes les conséquences de ce retournement, probablement pour laisser le temps à une partie de la meute de "disparaître". On peut penser à de sinistres individus comme Peter Dazsac de EcoHealth Alliance ou l'un quelconque de ses affidés comme Baric et quelques autres qui ont manipulée l'opinion depuis le mois de Février 2020 pour faire pourchasser les scientifiques qui montraient que ce ne pouvait pas être une zoonose et bien d'autres choses ...

Ce que l'on sait, c'est que depuis des mois, on nous a répété à l'envie que seul le VACCIN "sauverait" l'humanité. Les Etats se sont faits escroqués des milliards de dollars à l'insu de leur plein gré et une bonne dizaine de vaccins sont déjà diffusés à plusieurs centaines de millions de doses (environ 30 millions en France aujourd'hui à environ 15 euros la dose soit déjà 450 millions).

Mais l'investissement est bien plus élevé et les laboratoires ont absolument besoin de vendre beaucoup plus que 30% des doses nécessaires pour vacciner toute la population. Or, il semble que, partout dans le monde - du moins en occident américanisé - on arriverait au bout de la population suffisamment servile pour obéir au "devoir citoyen de se vacciner pour protéger les autres". Les gouvernements, les firmes pharmaceutiques et les média utilisent encore le "sucre" de l'immunité de masse. Ils parlent selon les jours de 70 à 90% de la population, parce que cela semblait correspondre au chiffre d'affaire des firmes pharmaceutiques qui leur permettrait de revenir sur leurs investissements.

Mais depuis un moment, les patrons des firmes pharmaceutiques - notamment ceux de Pfizer et de Moderna - parlent de la nécessité de faire un rappel - ou plusieurs - et peut être même qu'il faudra se vacciner une fois par an, peut être deux. Puis, ils ont agité qu'il faudrait certainement prévoir de nouveaux vaccins contre les variants ... Bref. "Ils" ont besoin qu'on consomme beaucoup plus de vaccins.

Vers une obligation vaccinale

Comme la servilité des gouvernements et des autorités sanitaires à l'égard des firmes pharmaceutiques est absolument sans précédent, ces gouvernements sont en train de "tester" l'idée de rendre obligatoire la vaccination Covid. Ainsi, il y a quelques jours, l'Académie de Médecine, probablement sans consulter aucun académicien digne de ce nom, a produit un texte d'une stupidité confondante, établissant avec un dédain marqué pour le public "que le mot 'obligatoire' n'était pas un gros mot au sujet des vaccins". Le catholicisme avait rendu obligatoire la communion une fois l'an ... Le catholicisme a disparu, mais nous avons l'Académie ...

Il y a encore quelques mois, Macron avait déclaré qu'il n'était pas question de rendre obligatoire la vaccination Covid. Mais, quelques mois avant de déclarer le troisième confinement, le 14-Juillet 2020, il avait aussi déclaré qu'il n'y aurait plus jamais de confinement, et Véran l'avait répété trois semaines avant le troisième confinement ...

Le politologue Eric Verhaeghe parle drôlement de "curiaçage" [1] pour désigner cette tactique illustrée par le combat des Horaces et des Curiaces ... Il semble que ce soit la première fois que Jupiter se soit pris pour un Horace ...

Une obligation vaccinale pas encore évidente

En réalité, je ne suis pas aussi certain que cela que la vaccination Covid sera rendue obligatoire. Du moins, pas avant que l'ATU délivrée par les administrations d'Etat FDA aux USA, AME en Europe ou ANSM (qui recopie simplement l'oukase de l'AME) en France, ne soit transformée en AMM définitive.

La raison en est à la fois simple et compliquée. La raison en est simple parce que si un produit de santé sous ATU provoque un dommage, le laboratoire doit indemniser les victimes. La raison est devenue compliquée parce que, se mettant derrière l'urgence sanitaire, les labos comme Pfizer, Moderna ou AstraZeneca ont négocié une exonération complète de garantie pour les dommages vaccinaux subis par la santé des vaccinés. Nous. Il nous faudra nous retourner contre l'Etat. Or, si la France était "toute seule", un tel contentieux ne lui créerait certainement aucun problème : l'Etat tient dans sa main le contentieux sanitaire. La première victime indemnisée pour un effet indésirable d'un vaccin Covid n'est probablement pas encore née ...

Mais, il existe d'autres contentieux, et particulièrement devant des cours de justice que l'Etat, notammant français, ne tient pas vraiment dans sa main.

L'un dans l'autre, Macron pourrait rendre obligatoire la vaccination sous deux conditions :

  • ou bien avoir délivré une AMM à Pfizer, Moderna et consorts ;
  • ou bien, avoir définitivement verrouillé le risque contentieux des effets adverses.

Or, sur ces derniers, l'Etat français, sous l'empire de la débilité mentale dans laquelle se roulent ses agents, sait très bien que le risque financier pourrait être énorme. Et pour celà, on espère qu'il a conservé encore suffisamment de présence d'esprit pour ne pas s'en remettre aux "docteurs de plateau TV" qui semblent former le haut du panier des débiles mentaux qui se sont chargés de notre santé.

Les vaccins Covid ont de trop nombreux effets adverses

Or des effets adverses des vaccins Covid, il y en a tellement que la presse lourde a complètement renoncé à en parler. Au 18 mai 2021, l'agence européenne du médicament avait déjà enregistré dans son Registre des effets déclarés 5.700 morts - dont la plus grande partie sur les vaccinés Pfizer. Le Registre britannique a dépassé les 2.400 morts et le registre VAERS des USA a dépassé les 35.000 décès. Je sais qu'il s'agit d'effets adverses déclarés et non pas attribués aux vaccins. Mais, beaucoup d'effets adverses déclarés dans le Registre VAERS ont été rigoureusement attribués aux vaccins par une méthode de corrélation temporelle [2] développée par une équipe d'épidémiologistes américains, et il est certain que les autres registres précités répondent à la même statistique.

Parmi les effets adverses des vaccins Covid, on remarque le nombre singulièrement élevé de cas de Covid vaccinaux qui sont probablement induits par le vaccin et probablement pas du tout par une infection externe ainsi que des accidents vasculaires, de thromboses notamment. Or, on sait des divers travaux scientifiques que ces affections vasculaires sont directement provoquées par la glyco-protéine S, elle-même produite par le gène S qui est le coeur même des la plupart des vaccins Covid : Pfizer, Moderna et Astra-Zeneca. Mais aussi Spoutnick et Johnson & Johnson. Ces effets adverses sont en nombre extrêmement élevé. Mais, ils restent dans des proportions de nature à rendre difficile la contestation d'un balance bénéfices - risques qui est tenue pour positive par les autorités sanitaires. [3]

Le problème de la plupart des vaccins Covid se trouve ailleurs.

Le risque de transcription inverse

Le premier problème réside dans la capacité de l'ARN des vaccins Covid à passer dans le génome humain. Le risque qu'une insertion puisse provoquer notamment un cancer est de plus plus élevé du fait du nombre des vaccinations. Si l'insertion d'un motif ARN de longueur donnée est par exemple de 1 sur 10 millions de vaccinations, cela signifie que sur les 300 millions de vaccinations déjà exécutées on a déjà 30 insertions. Or, la probabilité est pour certains cas relatifs au gène S du SARS-CoV-2 beaucoup plus élevée. Il en résulte que le risque avec une vaccination de masse est énorme et il pourrait se voir dans un à dix ans comme un problème majeur.

Je sais qu'un certain nombre d'ignorants répètent les erreurs qui étaient écrites dans leurs manuels scolaires des années 1990. Dans l'état de ruine dans lequel se trouvait déjà la science, on considérait dans ces manuels que l'ADN humain pouvait se convertir en ARN, mais que la transcription inverse était impossible. Or, c'était seulement parce qu'on ne l'avait observée que par des travaux des années 80. Les rétrovirus ont la particularité de fournir des microorganismes capables de convertir de l'ARN en ADN et même de l'insérer dans le génome humain. On estime même que de 10 à 20% du génome humain provient de telles insertions par des virus. Le risque de ce premier effet de long terme va de problèmes sans importance jusqu'à l'appartition de cancers dont l'affectation sera elle-même très difficile.

Le risque de surinfection ADE

Le second problème réside dans la destruction du système immunitaire produite par la vaccination. L'effet est connu sour le terme ADE (Antibody-dependent Enhancement) [4]. Dans ces conditions, une infection - pas seulement limotée à celle de SARS-CoV-2 - aura lieu dans un milieu dans lequel la population d'antigènes est déjà considérablement élevée ce qui produira une sévéréité accrue de l'infection à cause de la vaccination antérieure contre la Covid. Ce risque devrait se développer lors d'épidémies même autres que celles à Coronavirus. L'identification de la cause dans le vaccin Covid en sera très difficile.

Enfin, même le gouvernement français sait que le vaccin Covid ne confère aucune garantie ni sur le fait que le vacciné ne pourrait plus être infecté ni sur le fait qu'il ne pourrait plus transmettre l'infection. En effet, le gouvernement français l'a indiqué dans ses observations qui ont orientée une décision du Conseil d'Etat qui a débouté un vacciné qui voulait- être libéré de l'obligation du port du masque [5].

En conclusion, imposer une vaccination obligatoire pour des vaccins Covid inutiles - il existe plusieurs traitements efficaces contre les formes graves - inefficaces - ils n'évitent ni l'infection ni sa transmission - et dangereuse - à cause de ses effets adverses, semble une décision à peu près suicidaire dans plusieurs domaines. Judiciaire peut être ?




Références

[1] Lire Eric Verhaeghe, Vaccin obligatoire : comment Macron va le mettre en place, su rle site Cahier des stratèges, le 27 mai 2021.

[2] Lire J. Rose, A Report on the U.S. Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) of the COVID-19 Messenger Ribonucleic Acid (mRNA) Biologicals, Science, Public Health Policy, and The Law - Volume 2:59–80 - May, 2021 - Clinical and Translational Research. On peut lire aussi l'analyse du microbiologiste James Lyons-Weiler sur cet article : Study Finds Patterns in VAERS Data that Provide Evidence of Causality, 17/05/2021.

[3] Je ne suis pas encore en mesure de contester la balance bénéfices - risques des vaccins Covid "agitée" par les autorités sanitaires. Mais, il existe déjà de nombreuses études qui rendent cette affirmation "officielle" et généralement non substanciée, tout à fait douteuse.

[4] Lire particulièrement l'article Antibody-dependent enhancement and SARS-CoV-2 vaccines and therapies , de Lee et al. du 9 Septembre 2020 dont le résumé est :

Antibody-based drugs and vaccines against severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) are being expedited through preclinical and clinical development. Data from the study of SARS-CoV and other respiratory viruses suggest that anti-SARS-CoV-2 antibodies could exacerbate COVID-19 through antibody-dependent enhancement (ADE). Previous respiratory syncytial virus and dengue virus vaccine studies revealed human clinical safety risks related to ADE, resulting in failed vaccine trials. Here, we describe key ADE mechanisms and discuss mitigation strategies for SARS-CoV-2 vaccines and therapies in development. We also outline recently published data to evaluate the risks and opportunities for antibody-based protection against SARS-CoV-2.

Lire aussi : Two Different Antibody-Dependent Enhancement (ADE) Risks for SARS-CoV-2 Antibodies , par Darrell O Ricken le 24 Février 2021, dont le résumé est :

COVID-19 (SARS-CoV-2) disease severity and stages varies from asymptomatic, mild flu-like symptoms, moderate, severe, critical, and chronic disease. COVID-19 disease progression include lymphopenia, elevated proinflammatory cytokines and chemokines, accumulation of macrophages and neutrophils in lungs, immune dysregulation, cytokine storms, acute respiratory distress syndrome (ARDS), etc. Development of vaccines to severe acute respiratory syndrome (SARS), Middle East Respiratory Syndrome coronavirus (MERS-CoV), and other coronavirus has been difficult to create due to vaccine induced enhanced disease responses in animal models. Multiple betacoronaviruses including SARS-CoV-2 and SARS-CoV-1 expand cellular tropism by infecting some phagocytic cells (immature macrophages and dendritic cells) via antibody bound Fc receptor uptake of virus. Antibody-dependent enhancement (ADE) may be involved in the clinical observation of increased severity of symptoms associated with early high levels of SARS-CoV-2 antibodies in patients.

[5] Lire Conseil d'Etat ... référence à retrouver





Revue C-Politix (c) 27 Mai 2021