Le problème causé par l'immigration, en Europe ausssi bien qu'aux Etats-Unis, s'aggrave. La raison commune entre l'Europe et les USA comporte deux aspects :

• les migrants seraient persuadés que la vie aux Etats-Unis ou en Europe serait incomparablement plus facile que chez eux ;
• les milieux dirigeants tant des Etats-Unis que d'Europe partagent l'idéologie que le progressisme passe par la transformation irréversible des nations homogènes en sociétés multiculturelles.

L'immigration vue du point des vues des migrants

Les immigrants venus du Sud, aussi bien du Mexique pour l'immigration vers les USA que du pourtour méditerranéen vers l'Europe, sont persuadés à la fois par leurs opinions publiques, mais aussi par l'attitude paternaliste des occidentaux à leur encontre, que la vie en Occident est incomparablement plus facile que la leur.

L'un des thèmes les plus abordés ces derniers temps en France est celui du montant des aides sociales versées aux migrants qui serait beaucoup trop attractif. Un Français issu de l'immigration s'est récemment vanté atteindre un revenu mensuel équivalent au salaire moyen des travailleurs français uniquement en touchant des aides publiques. La chose serait beaucoup moins vraie dans d'autres Etats européens.

Une autre opinion souvent répercutée lors d'interviews de migrants arrivant sur le sol européen affirme qu'il est facile de travailler et de gagner de l'argent dans les Etats européens. Selon les migrants actuellement en France, il semble que ce soit surtout du travail illégal offert notamment dans la construction, l'agriculture, la restauration, le nettoyage, ...

Une chose est de plus en plus remarquée par les nationaux choqués de l'irruption massive de migrants du Sud. La plupart des passages sont le fait d'hommes jeunes, parfois prétendants être des mineurs "non accompagnés". Il semble que des banques se soient spécialisées dans le transfert d'argent de l'Europe vers les pays d'Afrique. Il s'agirait pour partie d'argent produit par des traffics illégaux, (vols, drogues, ...) et pour partie de revenus tirés des aides publiques. Des économistes ont déjà remarqué cette aide transférée d'Europe vers l'Afrique et son rôle de plus en plus notable dans les économies africaines.

Il faut noter que l'immigration africaine est très importante, surtout ces temps-ci. Mais, il ne faut pas négliger d'autres migrations légèrement différentes, notamment de pays en guerre comme la Syrie, l'Afghanistan. L'ensemble de ces migrations présente une part importante de populations musulmanes. Leurs comportements dans les sociétés progressistes d'Europe - la même chose s'observe aux Etats-Unis - sont complexes parce qu'ils subissent le mirage de la facilité de la vie occidentale d'un côté tandis que leurs perceptions de ce qui est juste sont profondément heurtées par ces facilités, notamment dans le domaine sexuel.

Notamment, la bonhommie du contrôle policier pratiqué en Occident - quoi qu'en pensent certains progressistes - n'encouragent pas les migrants dans la voie de la paix mais au contraire les excite à commettre ce qui n'est pour eux qu'un comportement cohérent avec leurs usages qui est de piller, violer, détruire, profiter de tout ce qui n'obéit pas à leurs usages et coutumes.

L'idée d'une intégration ou d'une assimilation est certainement une chose complètement étrangère à l'ensemble des migrants. Ils n'ont pas plus l'intention de s'assimiler ou de s'intégrer que des touristes français visitant Marrackech ou Washington ... Seulement, leurs motivations ne sont pas du tout touristiques.

L'immigration vue du point de vue des immigrationistes

L'idéologie progressiste - ou les idéologies progressistes ... - comporte depuis des dizaines d'années la croyance que l'Occident a survécu à une catastrophe en 1939 provoquée par le "nationalisme" allemand. Il en découle que toute réalité sociale se rapprochant de près ou de loin de la "nation", y compris dans le sens qu'elle avait pour les révolutionnaires de 1789, doit être détruite. Constatant que dans le cas du nazisme, le racisme était à la base du nationalisme, les progressistes américains ont "inventé" un concept de société multiethnique qui, partant, est aussi multiculturelle,. Ces sociétés seraient préservées par leur nature même de tout racisme, de toute xénophobie, à condition qu'on les empêche absolument de se constituer en nations.

L'idéologie est détestable, mais elle existe d'une part et elle est au pouvoir en occident d'autre part.

Les progressistes ne se limitent pas à des considérations "morales" sur les sociétés multiculturelles. Ils ont promu des techniques de manipulation des foules qui les contraignent à pratiquer un drastique contrôle des naissances, de sorte que les vieilles nations occidentales sont surtout des nations de "vieux". Comme une part importante des retraites est financée par l'activité des populations jeunes, leur raréfaction conduit immanquablement à une raréfaction des ressources pour financer les retraites.

Dans le même mouvement, les progressistes ont pratiqué une réduction drastique des revenus du travail - et aussi de l'épargne - surtout ces vingt dernières années. La question des retraites devient donc incontournable. Et les immigrationistes prétendent alors que la solution viendrait des migrants. Jeunes. Ils le sont. Travailleurs. les progressistes l'affirment. Le problème cependant est double. Tout d'abord, la plupart des migrants travaillent dans la clandestinité. Ils ne servent pas au financement des retraites. Quant à ceux qui travaillent dans le système légal, leurs revenus sont de plus en plus faibles à cause de la politique économique qui favorise la rénumération du capital d'une part et le financement de l'Etat par les prélèvements directs sur les entreprises d'autre part. Rien pour le travail en général et pour le travail des migrants, quand il est légal, en particulier.

Une autre dimension de l'immigration imposée par les progressistes aux nations devient de plus en plus apparente. Les immigrationistes sont parfaitement conscients que la razzia est le mode de vie normal des migrants africains, surtout quand ils se trouvent dans des sociétés humaines plus faibles, parce que plus civilisées que les leurs. Il est probable que la réaction de colère suscitée par les déprédations des migrants permettent de détourner l'agressivité des "nationaux" en cours de destruction vers des "responsables" qui n'en sont pas plus que celà.

Et les nations dans tout cela ?

En réalité, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les migrants, quoiqu'il advienne, peuvent venir aussi nombreux qu'ils le souhaitent. Rien ne vient ralentir leurs fluxs. Sont ils conscients de l'animosité qu'ils soulèvent dans les populations occidentales ? Les enquêtes connues n'en parlent pas. En réalité, ils s'en moquent tout simplement parce que la police occidentale contient la colère des nations occidentales. Les progressites savent que jusqu'à un certain seuil, ils peuvent provoquer les "nations".

Quel est ce seuil de soutenabilité pour les progressistes ?

C'est tout simplement le moment où les "nations" occidentales comprendront que ce sont les progressistes qui sont le danger et pas du tout les migrants. Sous certaines réserves ... Quand le rejet des idéologies progressistes sera suffisamment répandu, les progressistes auront perdue la partie de mensonge dans laquelle ils nous ont engagés.

Avant que ce seuil soit franchi, rien ne viendra freiner les progressistes parce que les "nations" occidentales sont probablement encore trop "civilisées" pour les réduire au silence.

A ce propos, avant que le seuil de soutenabilité du progressisme soit dépassé, il est possible que la barbarie imposée par les progressistes dans l'éducation, la culture, les moeurs notamment ait complètement transformée les "nations" occidentales. Déjà, le catholicisme a sombré. Ses restes squelettiques autour du "pape François" ont fait alliance avec le progressisme. Il ne s'agit donc certainement plus d'un choc des civilisations à la "Huntington". C'est autre chose. Quelque chose qui n'est probablement jamais arrivé dans l'Histoire.

Que fait-on ?

Certains politiciens comprennent deux choses :

A partir de ce constat, deux positions politiques semblent se dessiner :

• la première politique consiste à interpréter les traités européistes comme conférant à l'Union Européenne le soin de "protéger ses frontières", d'autant plus que les Etats membres n'ont plus de frontière, à la limite encore des frontières fictives ...
• la seconde politique consiste à pointer le menton très haut et à prétendre qu'on va voir ce que l'on va voir : les migrants vont être reconduit comme il se doit vers les pays dont ils sont partis : la Libye, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, ... Parfois la Turquie ...

En réalité, ces deux politiques sont également une insulte à la raison. La première politique revient à confier la lutte contre l'immigration à une instance immigrationiste ou à fabricant de liqueurs la lutte contre l'alcoolisme. La seconde politique consiste à ignorer que les migrants ne traversent la Méditerrannée que parce que les autorités des pays de départ les y contraignent. Refouler les "migrants" vers leurs pays de départ est à peu près identique à vouloir renvoyer leurs bombes aux allemands en mai 1940 au prétexte qu'on n'en veut pas ...

La seule politique réaliste consiste à rassembler une flotte rapide d'avisos chargée de couler toute embarcation non enregistrée réputée contenir des migrants illégaux. A la troisième sommation à la limite des eaux territoriales des "pays de départ", une salve coule la périssoire.

Si un consensus ne se dégage pas sur cette politique extrême, il n'y a aucune lutte possible contre l'immigration. Et il faut en passer par les diktats stupides de l'Union européenne.

Aussi, les politiciens en quête de renommée seraient bien avisés d'oublier la question de l'immigration. Et de parler d'autre chose comme le temps qu'il fait ... Le réchauffement climatique quoi ! Voilà un sujet d'intérêt ...