Les mensonges de scientifiques dans le traitement de la Covid

Philippe Brindet - 20 Février 2022

La conclusion de l'article Efficacy of Ivermectin Treatment [1] est simple :

CONCLUSIONS AND RELEVANCE In this randomized clinical trial of high-risk patients with mild to moderate COVID-19, ivermectin treatment during early illness did not prevent progression to severe disease. The study findings do not support the use of ivermectin for patients with COVID-19. CONCLUSIONS ET PERTINENCE Dans cet essai clinique randomisé de patients à haut risque atteints de COVID-19 léger à modéré, le traitement à l'ivermectine au début de la maladie n'a pas empêché la progression vers une maladie grave. Les résultats de l'étude ne soutiennent pas l'utilisation de l'ivermectine pour les patients atteints de COVID-19.

En général, on se borne à cette lecture et on conclut que :

"il a été démontré scientifiquement que l'Ivermectine n'est pas efficace contre la Covid-19 puisque l'Ivermectine n'empêche pas l'évolution de la maladie d'une forme légère ou modérée à une forme grave."

La presse s'est empressée de diffuser cette lecture fausse.

L'article de Lim et al commence par dresser un tableau de l'environnement sanitaire. Bien que les vaccins Covid soient sûrs et efficaces, il existe un fort besoin de traitement pharmaceutique.

At present, repurposed anti-inflammatory drugs (dexamethasone, tocilizumab, and sarilumab), monoclonal antibodies,and antivirals (remdesivir, molnupiravir,andnirmatrelvir/ritonavir) have demonstrated treatment benefits at different stages of COVID-19. À l'heure actuelle, les anti-inflammatoires réutilisés (dexaméthasone, tocilizumab et sarilumab), les anticorps monoclonaux et les antiviraux (remdesivir, molnupiravir et nirmatrelvir/ritonavir) ont démontré des avantages thérapeutiques à différents stades de la COVID-19.

Les auteurs estiment ensuite que la plupart de ces médicaments sont trop coûteux pour certains pays pauvres. On aurait essayé l'Ivermectine et dans une étude in vitro, l'Ivermectine aurait miontré son efficacité et de ce fait l'Ivermectine est utilisée largement. Malheureusement, selon les auteurs, plusieurs études montrent l'inefficacité de l'Ivermectine pour traiter la Covid-19 et son usage actuel est en violation d'une recommandation de l'OMS.

Cette description est complètement fausse, sauf un un ou deux détails.

Les vaccins Covid ne sont ni sûrs ni efficaces

Tout d'abord les vaccins Covid ne sont ni sûrs ni efficaces. Leur dangerosité est démontrée par le nombre de cas individuels dde déclarants d'effets adverses dont un nomvbre très élevé de décès (plus de 25.000 aux USA au 1er janvier 2022 et plus de 35.000 en Europe à cette date). La majorité de ces décès est déclaré dans les dix jours de l'injection sur des personnesen bonen santé. Il n'est donc pas prouvé que ces décès soient individuellement provoqué par la vaccination Covid, mais la comparaison avec les autres vaccins rend la causalité évidente au point de vue statistique. Et l'inefficacité des vaccins est établi par deux faits. Le premier, c'est que leur immunogénicité - leur capacité à produire des anticorps efficaces pour combattre l'infection - se réduit dès l'injection et s'effondre dès trois mois. Enfin, développés depuis la souche originale Wuhan de SARS-CoV-2, les variants qui se sont révélés depuis sont entièrement en dehors de la portée des vaccins Covid.

Cette première critique permet de lever un autre problème.

L'assertion contraire de Lim et al est de la simple propagande

En effet, Lim et al estiment que les vaccins Covid sont "sûrs et efficaces". L'assertion est parfaitement conforme à la propagande parce qui'elle est résolument opposée aux données scientifiques. Lim et al ne donnent d'ailleurs aucune référence pour soutenir leur assertion contraire aux faits. Ils ne citent même par l'etude de Thomas et al sur la sûreté et l'efficacité du vaccin Pfizer. Etude toute aussi fausse que la leur d'ailleurs. Mais ils auraient pu avoir la décence de soutenir cette assertion.

En réalité, la propagande ne peut pas donner de preuves, parce qu'elle propage le mensonge et l'erreur. Il lui suffit de dénigrer les études sérieuses et d'en rester au slogan propagandiste. Cette deuxième critique débouche sur une troisième critique.

La sûreté et l'efficacité de la vaccination Covid auraient dûs rendre inutile tout médicament Covid

Si les vaccins Covid étaient sûrs et efficaces, il ne devrait y avoir aucun besoin d'un médicament pour soigner la Covid. Or, Lim et at affirment que ce besoin existe. Et qu'il est satisfait par des médicaments "redirigés" sur la Covid-19. Ils citent des anti-inflamatoires, des anticoprs monocolonaux et des anti-viraux. Or, ceux que les auteurs citent (voir plus haut) sont pour la plupart très peu actifs et la plupart sont très dangereux, comme le Remdesivir que, apr-ès l'avoir soutenu, l'OMS a recommandé de ne pas l'utiliser. C'est le cas du remdesivir qui en plus d'avoir des effets adverses destructeurs sur les reins notamment, est probablement mutagène de SARS-CoV-2.

Ce sont sourtout des médicaments extrêmement coûteux. Un traitement Covid au Remdesivir revenait à 5.000 USD par malade. On comprend pourquoi les auteurs tentent ici une promotion de ces médicaments parce qu'ils enrichissent les vendeurs de pilules roses.

Si des médicaments contre la Covid étaient efficaces, alors les vaccins Covid ne devraient pas être autorisés

Une quatrième critique en découle. Si au contraire, Lim et al ont raison de croire qu'il existe des traitements efficaces de la Covid, alors les vaccins Covid, "sûrs ert efficaces" ou pas, sont sans aucune motivation. Ils devraient d'ailleurs être interdits puisque la vaccination n'est adise par L'OMS et la plupart des régulateurs que s'il n'existe justement pas de traitement !

Mais manifestement, les auteurs ne semblent pas conscients de ce problème.

Les auteurs partent du principe que l'Ivermectine n'est pas efficace contre la Covid

Le drame de la propagande, c'est de toujours tout mélanger par aveuglement de sorte qu'il devient impossible de mettre en cause la propagande.

Après avoir affirmé que les vaccins Covid étaient "sûrs et efficaces" - ce qui est faux, les auteurs ont affirmé qu'il existait trois classes de médicaments "re-dirigés" sur la Covid et qui seraient efficaces - ce qui est largement aussi faux d'une part et contradictoire avec l'existence de vaccins Covid.

Mais Lim et al identifient une sorte de 'trou dans la raquette pharmaceutique" : les médicaments sont trop chers pour certains pays ...

Et ils indiquent que certains charlatans - le mot n'est pas prononcé, mais l'intention y est - ont pris l'Ivermectine pour traiter la Covid. Après avoir retenu que l'Ivermectine n'était pas chère, Lim et al clament que l'OMS en a interdit l'utilisation contre la Covid - ce qui est vrai. Mais ils prétendent ensuite que deux études - qu'ils indiquent - ont montré que l'Ivermectine n'avait aucun effet. Or, ces études citées par Lim et al ont été déclarées fausses et elles sont contredites par des centaines d'études de toutes natures (in-vivo, rétrospectives, translationnelles, ... -) qui confirment l'intérêt de l'Ivermectine qui a des scores d'efficacité tout à fait honorables.

Malgré tout, on se demande pourquoi les auteurs dépensent les peines et coûts d'un "essai clinique standardisé" pour tester l'efficacité d'un médicament "iinterdit" par l'OMS d'une part et que les études prouveraient - on a vu ce qu'il fallait en penser - inefficace d'autre part. On se rend compte qu'il s'agit en réalité d'un simple document de propapagande.

L'étude de Lim et al confirme l'inefficacité de l'Ivermectine ...

Et très bizarrement Lim et al "prouvent" que l'Ivermectine n'est pas efficace contre la Covid. Ou plus exactement pour les " patients à haut risque atteints de COVID-19 léger à modéré, le traitement à l'ivermectine au début de la maladie n'a pas empêché la progression vers une maladie grave. Les résultats de l'étude ne soutiennent pas l'utilisation de l'ivermectine pour les patients atteints de COVID-19.

Encore une fois pourquoi avoir fait une telle étude pour arriver au même résultat que ce qui était connu avant l'étude ?

La Propagande exige la répétition.

Mais, on remarque le fait suivant rapporté par Lim et al dans leur article : les malades ont été divisés en deux groupes d'envirion 250 membres : le premier traité à l'ivermectine et le second avec un produit "placebo". Le groupe "placebo" a enregistré 10 décès et le groupe sous ivermectine, 4 seulement. Ce simple chiffre démontre que l'ivermectine est efficace puisqu'elle réduit le risque de décèès et c'est celui des formes graves puisque, par définition les formes modérées et légères de Covid ne dégénèrent pas en décès !

Il est donc clair que la conclusion de Lim et al est fausse et opposée à leurs propres données. De quoi s'agit-il ?

La plupart des données de l'essai clinique de Lim et al démontrent que l'Ivermectine est efficace

On a donc repris les données publiées dans l'article cité de Lim et al et on les compilées dan sla partie gauche du tableau ci-dessous. Et on a mené les calculs d'efficacité dans la partie droite 'grisée' de ce même tableau que voici :


Ivermectine Placebo Ivermectine Placebo Comparaisons



taux absolus taux absolus taux relatifs
Composition




members 241 249


Vaccination status




Non-vaccinated 75 84 31,12% 33,73% 7,75%
Vaccinated 1 dose 42 35 17,43% 14,06% -23,98%
Vaccinated 2 doses 124 130 51,45% 52,21% 1,45%
Disease severity at enrolment




Mild 83 84


Moderate 158 165


parameters at enrollments




Chest radiography + 158 165 65,56% 68,46% 4,24%
Mean Lymphocytes 1803 1778


Mean Neutrophil 3961 3859


primary outcome




progression to severe disease 52 43 21,58% 17,84% -20,93%
secondary outcomes




Mean time to severe (in days) 3,2 2,9


Mechanical ventilation 4 10 1,66% 4,15% 60,00%
admitted in ICU 6 8 2,49% 3,32% 25,00%
Mortality 3 10 1,24% 4,15% 70,00%
Mean Length at stay (in days) 7,7 7,3


Dans la partie droite du tableau, en grisé, on a calculé les taux absolus des paramètres indiqués à gauche. Puis dans la dernière colonne, les taux relatifs selon la formule de l'efficacité vaccinale utilisée par Thomas et al dans leur étude sur l'efficacité vaccinale de Pfizer [3].

Il est exact que le nombre de passages à l'état avancé (Primary outcome) est plus élevé dans le groupe sous Ivermectine que dans le groupe placebo. C'est le motif qui fait prétendre à Lim et al que l'Ivermectine n'a aucun avantage pour traiter la Covid. Mais, on remarque deux choses :

  • le nombre de jours (secondary outcomes : Mean time to severe (in days))au bout desquels le patient est passé en état critique (Primary Outcome) est très peu élevé (3 jours de l'entrée dans le protocole de l'essai clinique) et peu différent (0,3 jours d'écart à la moyenne) de sorte que le tri entre infectés en état modéré et ceux en état critique pour l'entrée dans l'essai clinique est très suspect. Ils ont admis des ggens qui étaient probablement en état critique et qui donc faussent le "primary output" du nombre de cas passées de la forme modérée à la forme sévère.
  • ce même paramètre (secondary outcomes : Mean time to severe (in days) ) est en réalité plus élevé pour le groupe traité à l'ivermectine que pour le groupe placebo, ce qui indique plutyôt un avantage de l'ivermectine sur le groupe placebo. Or, Lim et al concluent à l'inverse. Ce qui est étonnant.

Les données de l'étude malaisienne prouvent le contraire de la conclusion de ses auteurs

En réalité, l'étude malaisienne (Lim et a) montre des données qui prouvent le contraire de ce qu'affirment ses auteurs. Plus encore, ces données rejoignent sensiblement les conclusion de plusieurs centaines d'études cliniques sur l'effet de l'ivermectine sur la Covid [5].

Sur le risque de décès d'une forme grave

Le premier paramètre qui vient démontrer l'efficacité de l'ivermectine pour protéger des formes graves de la Covid, c'est le nombre de décès enregistré dans le groupe traité, trois décès, par rapport au groupe placebo, dix décès. Le coefficient d'efficacité sur le risque de décès est de 70%, ce qui est très élevé. Le fait que Lim et al ne concluent pas sur ce paramètre est absolument impardonable, d'autant que le paramètre p calculé - c'est-à-dire, le risque que le résultat soit l'effet du hasard est de 0.09 (voir l'article de Lim et al) ce qui indique que le risque ce résultat de 3 à 10 soit dû au hasard est de seulement 9%.

Sur le risque de passage en respiration artificuielle

Le deuxième paramètre est tout aussi important et positif pour le gropupe Ivermectine. Il s'agit du nombre de patients passés en respiration artificielle. Il est de 4 patients dans le groupe traité à l'Ivermectine, et de 10 pour le groupe placebo. L'efficacité relative de l'Ivermectine est donc de 60% ce qui est très élevé pour un traitement.

Sur le risque de passage en soins critiques

Un troisième paramètre important esrt celui du nombre de patients passés en soins critiques. Il est de 6 pour le groupe sous Ivermectine et de 8 pour le groupe placebo. L'efficacité relative de l'Ivermectine est encore de 25%, ce qui n'est pas du tout négligeable.

On a donc quatre paramètres étudiés qui dénontrent en réalité que l'Ivermectibene est un médicament efficace pour traoter la Covid-19 et pour réduire le passage à une forme sévère quand elle n'est pas encore apparue : le risque de décès, le risque de mise en ventilation mécanique, le risque de passage en soins critiques sont réduits grâce à l'Ivermectine.

La sélection des primary and secondary outcomes a changé pendant l'étude de Lim et al

Quand on examine les métadonnées de l'essai clinique (lire https://clinicaltrials.gov/ct2/show/record/NCT04920942) on cionsrtate uyne fois de plus qu'on a changé de listes de paramètres pour déterminer l'efficacité de l'Ivermectine. Très clairement, les résultats qu'il avait été prévu de traiter dans l'étude permettent de démontrer très nettement l'efficacité de l'Ivermectine. Les directeurs de l'étude clinique ont donc volontairement cherché à dissimuler cette efficacité de l'Ivermectine.

Cette "ruse" est indigne bien entendu. Mais elle est largement pratiquée dans la médecine "basée sur les preuves" ou evidence based medicine, mise en avant dès les années 1980, et devenue depuis le "standard" des études médicales avancées. Cette pratique met à mal la rigueur scientifique qui devient un simple outil de marketing des firmes pharmaceutiques et autres décideurs de protocoles de traitement médicaux en tous genres. Comme de plus ces études utilisent des traitements statistiques qu ne reculent dévant aucun procédé déloyal, on ne peut s'étonner de choses étionannates en médecine, comme celles révéléss lors de l'actuelle pandémie de SARS-CoV-2.





Notes et commentaires

[1] Efficacy of Ivermectin Treatment on Disease Progression Among Adults With Mild to Moderate COVID-19 and Comorbidities - The I-TECH Randomized Clinical Trial, Steven Chee Loon Lim, et al., JAMA Intern Med. doi:10.1001/jamainternmed.2022.0189, Published online February 18, 2022.

Plusieurs articles critiques de l'étude de Lim et al :

[3] Lire Revue C-Politix, L'efficacité vaccinale du vacin Pfizer et les anticorps facilitant,4 Février 2022.

[4] Ivermectin for Prevention and Treatment of COVID-19 Infection: A Systematic Review, Meta-analysis, and Trial Sequential Analysis to Inform Clinical Guidelines, June 17, 2021, by the American Journal of Therapeutics.


Revue C-Politix (c) 19 Février 2022