C'est une nouvelle que vous ne trouverez pas dans la presse lourde occidentale : Gonzalo Lira est décédé des suites d'une pneumonie et d'un pneumothorax dans une prison secrète ukrainienne. Son pneumothorax pourrait avoir dérivé de fractures des côtes obtenues par la torture.

Gonzalo Lira était un citoyen américain qui avait la double nationalité chilienne. Il s'était établi et marié en Ukraine à Kharkov et il avait une activité professionnelle de journaliste. Très critique des institutions américaines, tant politiques que privées, il était un critique aigu des agissements américains et plus généralement occidentaux en Ukraine. Le pouvoir ukrainien devait le supporter à cause de son passeport américain. Finalement en avril 2023, il avait été enlevé de son logement de Kharkov par des militaires ukrainiens et avait disparu. Au mois de Juillet 2023, il aurait été libéré dans l'attente de son procès pour propagande anti-ukrainienne. Il avait alors tenté de demander du secours à la communauté occidentale libre. Puis il avait tenté, sans secours de fuir clandestinement en Hongrie. Selon ses amis américains, il aurait annoncé avoir été à nouveau arrêté.

Il n'a reçu aucune aide des services américains. Son père a tenté de fléchir le régime de Zelinsky sans succès. Gonzalo Lira était conscient qu'il serait assassiné en prison, raison pour laquelle il avait tenté de fuir en Hongrie.

Selon ses amis, il semble que sa libération de Juillet 2023 était un piège des services spéciaux ukrainiens pour lui faire révéler ses contacts. Quand ils ont compris qu'il n'y avait plus rien à tirer de Lira et que les Etats-Unis ne feraient rien pour sa protection, ils l'ont repris et il est finalement mort en prison, sans procès, malade.

Le journaliste Tucker Carlson a tweeté :

Une note manuscrite de la main de Gonzalo Lira est aussi parvenue à ses amis :

La chaîne YouTube Military Summary alliée à Gonzalo Lira a donné des précisions sur sa mort : New Details About The Death Of Gonzalo | Missile Strike. Military Summary And Analysis For 2024.1.13

Il faut indiquer qu'un certain nombre de journalistes occidentaux, notamment en poste à Kiev, estimaient que Lira étant un critique de Zelinsky et de Biden, "infiltré" à Kharkov, il était donc évidemment un "espion russe". Il en résulte qu'il n'a reçu aucun soutien de la part de ses confrères de la presse du régime occidental.