Nouvelles de l'épidémie de SARS-CoV-2 - 10.09.2020

Philippe Brindet - 10.09.2020

  1. Une Vidéo du Pr Raoult censurée PAR YouTube? puis remise en ligne

    Selon le quotidien en ligne FranceSoir, Urgent - YouTube censure une vidéo de Didier Raoult sur la Covid-19, l'IHU de Marseuille qui publie une vidéo d'entretien animée par le Pr Didier Raoult périodiquement, a été brièvement censurée par la plate-forme YouRTube, qui appartien à Google.

    Selon la "charte" de cette plate-forme, il est interdit de faire la promotion d'un traitement de la Covid-19 par l'hydroxychloroquine. La sanction est la censure par un écran noir et le signalement que la vidéo contrevient à la charte de Youtube.

    La vidéo de l'IHU de Marseille a été remise en ligne quelques heures plus tard. Le fait est signalé notamment apr le site d'information russe en français, Sputnick (YouTube censure une vidéo de Didier Raoult sur le Covid-19, puis rétropédale. La vidéo était le 10.09.2020, vers 16:30 visible à l'url : https://www.youtube.com/watch?v=WzvnHbTH0v8. Elle avait déjà 344.415 vues à cet instant.

    Très nettement, le Pr Raoult fait la promotion du traitement à l'hydroxychloroquine depuis le mois de février 2020. Ce qui a fait "déborder le vase" pourrait être d'une part l'insertion d'une carte du monde montrant que plus de la moitié du monde utilise le traitement à l'hydroxychloroquine, son commentaire que même la moitié des Etats des USA utilisent le traitement HCQ, et d'autre part une article récent de Harvey Rish et al. qui établit que le traitement à base de HCQ est efficace et explique comment et pourquoi.

    Dans la vidéo, le Pr Raoult affirme - ce qui est conforté par les statistiques - que les pays qui ont admis le traitement à l'HCQ ont une mortalité et une létalité moindres que ceux qui l'ont interdit ou limité. Par ailleurs, sa collègue hématologue, Pr. Camoin, a expliqué dans la vidéo que la thrombose pulmonaire produite dans les cas graves de détresse respiratoire était une manifestation d'un lupus dont tout le monde sait qu'il est soigné par l'HCQ. Elle en déduit une raison de plus pour traiter la Covid-19 à l'hydroxychloroquine.


  2. L'autorité de la Concurrence sanctionne trois laboratoires pour entente pour dénigrer un médicament

    L'autorité de la concurrence - qui est une instance de justice administrative de droit français - vient de condamner à de lourdes amendes trois laboratoires pharmaceutiques pour des manoeuvres en vue d'empêcher l'utilisation de l'Avastin dans une utilisation hors AMM, contre la DMLA, maladie oculaire. L'Autorité d l a concurrence édite sur son site un article complet - Traitement de la DMLA : l'Autorité sanctionne 3 laboratoires pour des pratiques abusivessur le sujet qui commence par cette assertion :

    L’Autorité sanctionne les 3 laboratoires Novartis, Roche et Genentech à hauteur de 444 millions d’euros pour des pratiques abusives visant à préserver les ventes du médicament Lucentis pour le traitement de la DMLA au détriment d’Avastin (spécialité concurrente 30 fois moins chère).

    Le lecteur intéressé par l'affaire pourra utilement lire cet article remarquable.

    Toujours est-il qu'on est frappé par le parallélisme entre le comportement des trois laboratoires condamnés au sujet de l'Avastin, et celui de plusieurs laboratoires pharmaceutiques et de leurs satellites au sujet de l'hydroxychloroquine. Dans cette affaire qui mériterait que l'Autorité de la Concurrence s'y intéresse, l'hydroxychloroquine est un médicament bien moins cher, qui n'est pas dans son AMM, mais qui traite très efficacement, malgré les calomnies de ses adversaires intéressés, alors que les produits concurrents promus par les laboratoires pharmaceutiques, qu'ils soient curatifs ou vaccinaux, sont considérablement plus chers et d'efficacité questionable. La course aux vaccins contre le SARS-CoV-2 entraîne des coûts qui s'expriment en dizaines de milliards, gagés par les Etats, sans aucune raison valable.


  3. Le problème de la hausse des cas testés positifs et le climat de peur instauré par les autorités

    Il existe de nombreuses questions sans réponse aujourd'hui concernant la gestion de la pandémie.

    Pourquoi avoir imposé un tel niveau de normes attentatoires du droit

    Une première question est celle de comprendre pourquoi les Etats "les plus avancés" du monde occidental ont autant "peur" du coronavirus qui les frappe. Cette question hante plusieurs médecins de premier plan comme les Prs Perronne de Garches, et Toussaint de l'INREPS. Ils ne sont pas certains de comprendre pourquoi. Il est clair que l'effet le plus visible de cette "peur" entretenue par les pouvoirs publiques, consiste en une privation de liberté - largement levée depuis la levée du confinement inouï imposé au mois de Mars - et qui plane encore sur nos têtes. On ne peut que protester contre l'imposition de trop nombreuses règles encore exhorbitantes des droits et libertés fondamentales, comme la liberté de réunion, celle de manifester, et contre l'obligation souvent abusive du port du masque.

    Pourquoi avoir couru à une évidente catastrophe économique

    Une deuxième question hante encore de nombreux citoyens. Pour quel motif le gouvernement a t'il imposé un trouble si absolu de l'ordre public par le confinement et autres mesures de distanciation sociale qu'il en devait résulter une crise économique sans précédent. Notamment, notre pays, déjà épuisé par les gestions économiques ruibeuses opérées depuis quarante ans, pourrait ne pas se relever d'une telle épreuve. D'ores et déjà, les plans de prétendues relances font peser une dette énorme sur les générations futures. Pourquoi le gouvernement a t'il pris aussi rapidement - probablement en moins de quatre jours entre le 12 et le 16 mars 2020 - une telle décision.

    Très clairement, le Président Macron met sa décision sous l'autorité des hommes de science - voir ses deux premiers discours à la Nation. Or, presque dès le début du confinement, il est clair que les scientifiques qui ont circonvenu le gouvernement ne représentaient qu'une faction parmi les scientifiques et que la compétence de cette faction était des plus maigres. Notamment, nous savons aujourd'hui que les modélisations épidémiques tant de l'Imperial College, que celles de l'Institut Pasteur, étaient complètement fausses.

    Le problème de l'intérêt des tests PCR tels que pratiqués

    Plus simplement, une troisième question se pose de savoir pourquoi les autorités publiques, gouvernement et experts médicaux salariés du gouvernement, fixent ils l'attention - la leur et la notre - sur le comptage des cas positifs des tests PCR. En particulier, cette statistique souffre de deux problèmes pas résolus, provoqués par la technique employée. Le test PCR est par nature le test par excellence de la microbiologie. A condition d'être bien réalisé et bien utilisé ...

    Un taux énorme de faux positifs

    Le premier problème des tests PCRréside en ce que le nombre de faux positifs est énorme : de 30 à 40% probablement selon plusieurs études scientifiques. Si on y ajoute les faux négatifs, il est clair que le test ne sert strictement à rien pour une personne donnée. Elle n'a aucune certitude d'être infectée si le test est positif et aucune certitude d'être saine si le test est négatif !

    Sur de grandes masses de population testée, on peut se demander si la hausse du nombre des cas positifs de tests aussi imprécis est encore indicative d'un état épidémique. On peut comprendre que, dans une certaine limite hélas inconnue, même si le nombre de ces cas positifs est entaché d'une incertitude à cause des faux positifs leur hausse pourrait indiquer un progrès funeste de l'épidémie. Malheureusement, il existe un second problème concernant les tests PCR qui, à notre avis ruine complètement l'intérêt d'un comptage des cas positifs des tests PCR comme indicateur de progrès de l'épidémie.

    Une sensibilité trop élevée

    Le second problème des tests PCR réside dans le réglage de leur sensibilité. Il est manifeste que, à cause du taux important de faux négatifs cette sensibilité est poussée à l'extrême. Ce qui signifie que la charge virale de la personne testée est - pour la plupart des tests PCR effectués dans la population saine - tellement faible que la personne testée positive n'est pas infectieuse. Elle ne présente aucune infectivité pour les tiers rencontrés et aucune virulence pour le porteur d'une telle charge.

    En réalité, il semble que la technique des tests PCR de la Covid-19 ne soit utilisée que comme un instrument d'inoculation sociale de la terreur épidémique lorsqu'elle est habilement utilisée en liaison avec la presse. Ce qui est manifestement le cas.

    Très clairement, une épidémie n'a de sens politique que dans la mesure où elle entraîne un nombre de décès supérieur à un seuil d'acceptabilité politique. Or, la moyenne des décès de la Covid-19 est de l'ordre de 20 décès par jour. La plupart des pathologies sérieuses ont des mortalités bien supérieures. Alors pourquoi cette "peur" ?



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