Nouvelles de l'épidémie de SARS-CoV-2 - 14.09.2020

Philippe Brindet - 14.09.2020

  1. Israël ouvre sa deuxième campagne de confinement

    Les autorités de santé estiment que l'"hôpital" israélien est au bord de la saturation et qu'un confinement de la population est obligatoire pour arrêter la circulation du virus. Affaire de vie ou de mort (Lire : Israel sees 3,182 new virus cases; death toll at 1,126).

    On sait que le confinement comme technique d'arrêt d'une épidémie est au mieux inefficace, le plus souvent nuisible, puisque les infectés infectent alors les gens sais avec qui ils sont confinés. Mais, en plus, en Israë, les chiffres accessibles notamment par la JHU dénotent une létalité de moins de 1% qui est probablement la meilleure du monde - la France a atteint 19% en Mai 2020. Mais, là aussi, les autorités de santé préfèrent utiliser la peur pour parvenir à paralyser le pays avec un confinement sanitaire. Très manifestement, c'est encore une mesure politicienne prise au prétexte de la "science", ou plutôt d'une science dévoyée qui ignore et la vérité et la réalité.

    Il faut savoir qu'Israël entre dans une période de fêtes religieuses et une fraction des politiciens israéliens n'est pas fâchée de venir troubler ces vieilles coutumes avec un confinement qui devrait empêcher toute cérémonie cultuelle.

    Encore une fois, ces critiques doivent être lues en gardant présent à l'esprit qu'on est loin de "tout" savoir sur le SARS-CoV-2 aussi bien sur ce qu'il est réellement que sur les implications sanitaires réelles de la maladie multi-symptomes dite Covid-19. Tout simplement, à l'aide des seules données publiques accessibles, on voit que le coronavirus actuel ne correspond pas à une infection exceptionnelle, demandant la mesure exceptionnelle du confinement général et de ses mesures auxiliaires. Ou alors, il aurait fallu les prendre dix fois depuis cinquante ans !

    On notera que, partout en Israël, des milliers de manifestants se rassemblent pour protester contre toute tentative de confinement qui signifie la "mort" économique de ces manifestants.


  2. Pourquoi avoir annoncé une intervention gouvernementale vendredi qui s'est bornée à des généralités ?

    Mercredi dernier, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy estimait inévitable la prise de décisions difficiles pour bloquer la "reprise" de l'épidémie.

    On sait ce qu'il faut penser de cette opinion. La prétendue "reprise" de de l'épidémie provient essentiellement de tests inutilisables, du manque de discipline sanitaire de touristes en goguette et de l'arrivée en France de binationaux infectés notamment du Maghreb. Ce sont ses derniers qui font grimper les occupations de lits Covid, notamment à Marseille. Or, même cet accroissement de l'occupation Covid-19 à l'hopital est encore très loin de sa capacité nominale. Le nombre des décès ne s'accroît pas.

    La presse préparait donc le public à une décision gouvernementale pénible. Ce fut le Premier ministre, Jean Castex qui vient, vendredi à 17:00, annoncer calmement que la quarantaine passait de 14 jours à 7 jours tellement les choses allaient mal ... On a aussi vaguement compris que les préfets avaient le droit de prendre des décisions pénibles à l'échelon local, si les choses - lesquelles, nul de le sait .... - empiraient. Et ce fut tout.

    On note que le 10 Septembre 2020, un collectif de 35 médecins et chercheurs publiait une tribune dans Le Parisien (Covid-19: nous ne voulons plus être gouvernés par la peur) contre les mesures socialement irresponsables analogues au confinement de la population. Plusieurs initiatives du même genre ont été notées comme cet Appel paru dans FarnceSoir (Message d'alerte international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde).