Nouvelles non conformes du 28 Novembre 2021 sur la crise sanitaire
Philippe Brindet - 24 Novembre 2021
Variant 'Omicron' : réaction politique en Grande-Bretagne
Le Premier Ministre britannique Boris Johnson a annoncé des restrictions de voyage notamment avec l'Afrique, accusée d'être la source de 'Omicron', mais aussi la mise en quarantaine des infectés et des cas contact détectés par l'application Test and Track, même si ces derniers sont vaccinés. Certaines voix s'élèvent déjà pour réclamer de la proportionalité entre la réaction sanitaire et la gravité réelle de 'Omicron' qui est encore en analyse. L'exaspération de la population britannique s'accroît. Plus de la moitié des double-vaccinés ont déclaré dans un sondage de l'ONS, Office britannique des Statistiques, qu'ils ne respecteraient pas les règles d'isolation supplémentaires et les deux tiers des sondés déclarent qu'ils ne respecteront pas davantage de distanciation sociale que celle déjà imposée.
Politique sanitaire en France et réaction politique populaire
Le gouvernement français a annoncé la fermeture de liaisons aériennes avec l'Afrique, l'isolement des cas contacts même vaccinés et autres mesures de "distanciation sociale" comme le port du masque en extérieur en cas d'affluence. Hier, les manifestations sont toujours très nombreuses dans toutes les villes de France. Elles protestent contre la politique sanitaire en général, contre le passe sanitaire et contre la destruction du système de santé par le gouvernement. Certaines manifestations, comme celle des Gilets Jaunes de Paris, ont aussi ajoutée la protestation contre la droitisation des partis d'opposition et contre la campagne présidentielle du non-candidat Zemmour.
Le variant 'omicron' pourrait être relativement bénin
La Directrice de la Santé d'Afrique du Sud dont les services ont analysé 'Omicron' et son impact sanitaire a déclaré que 'Omicron' semblait encore peu dangereux et ne provoque que des formes bénignes de Covid (lire M. Blondet, Per “una tempesta in un bicchier d’acqua”). Mais, sa déclaration est cachée par les déclarations alarmistes des politiciens comme le Premier Ministre belge qui annonce que c'est un nouveau virus terrible et qu'il faut parler de "Covid21". Le Forum économique mondial WEF dit de Davos a annoncé une pandémie catastrophique dès juillet 2021. Il a mis à jour sa page le 26 Novembre 2021 et y annonce que 'Omicron' est la catastrophe annoncée :
Des scientifiques en Afrique du Sud ont découvert un petit nombre de cas d'un nouveau variant de COVID. Ils s'efforcent de comprendre ses implications potentielles, mais ont déclaré lors d'une conférence de presse qu'il y avait une "constellation très inhabituelle" de mutations.
Ils craignent que ces mutations fassent échapper le variant à la réponse immunitaire du corps et à rendre le variant - nommé B.1.1.529 - plus transmissible. (Notre traduction)
source : https://www.weforum.org/agenda/2021/07/how-scientists-detect-new-covid-19-variants/
La source de Omicron est le Bostwana. Sauf que ...
... sauf que le Bostwana, comme l'Afrique de Sud a fermé les safaris en mars 2020. Et les a rouvert il y a peu. De sorte que des centaines de touristes "double-vaccinés" viennent de se ruer sur le safari africain dont on les a "privés" ... D'ici à ce que ce soit l'un d'eux qui ait infecté les Bostwanais ... Parce qu'il y a un problème avec Omicron, selon certaines sources comme Why the omicron Covid variant is the most concerning so far, Sarah Knapton, dans The Telegraph, 27/11/21, c'est que :
""The variant has about 50 mutations, with 30 in the spike protein and 10 in the receptor binding motif ... "
Or, le RBD fait de l'ordre de 20 kilobases tandis que le gène S fait 2,5 kilobases. Autrement dit la densité de mutations est de 12 pour cent sur le gène S et de 0,05 pour cent sur le domaine RBD. Cette majorité de mutations sur le gène S indique une pression de sélection exercée par les vaccins Covid largement injectés dans la population des touristes de safari et beaucoup moins parmi la population du Bostwana (moins de 37% de vaccinés au moins une dose, selon OurWorld InData).
Goldman Sachs ne change rien à sa politique de gestion de portefeuilles
Sur la base d'une analyse approfondie des données disponibles, la célèbre banque d'affaires a rendu sa conclusion (Lire Goldman Slams Omicron Panic: "This Mutation Is Unlikely To Be More Malicious; No Reason For Portfolio Changes", dans ZeroHedge). La conclusion est assurée :
Conclusion : bien que nous ne disposions pas d'informations suffisantes pour prévoir une vague mondiale de B.1.1.529 ('Omicron'), un taux de transmission élevé conduit presque inévitablement à une dominance du variant. Néanmoins, nous pouvons avoir un degré raisonnable de confiance que ce variant est peu susceptible d'être plus malveillant et que les vaccins existants continueront très probablement d'être efficaces pour prévenir les hospitalisations et les décès. En tant que tel, alors que nous surveillerions de près la situation à Gauteng (le district sud-africain le plus touché par 'Omicron') au cours du mois prochain, nous ne pensons pas que le nouveau variant soit une raison suffisante pour apporter des changements majeurs au portefeuille. (notre traduction)
On note que Goldman Sachs adhère à l'idéologie vaccinale. Or, si 'Omicron' est une adaptation évolutioniste dûe au vaccin, il est probable que le vaccin Covid, déjà peu efficace, le sera encore moins. D'ailleurs, Pfizer semble être en train de développer un nouveau vaccin contre Omicron. Ce qui est une décision biologiquement stupide puisqu'elle ne fera que changer de pression évolutive sur SARS-CoV-2.
Le Bostwana décrit les 4 premiers cas détectés infectés avec 'Omicron'
Dans un communiqué de presse, les autorités sanitaires du Bostwana ont indiqué avoir analysé par édition des génomes les 4 premiers patients infectés par 'Omicron'. Il s'agit de patients double-vaccinés et qui ne souffrent que de symptômes légers.
Le Molnupiravir de Merk est mutagène doublement ...
... et il a été testé par essai clinique de phase II en Afrique du Sud avec 1.800 participants. Lire : Efficacy and Safety of Molnupiravir (MK-4482) in Non-Hospitalized Adult Participants With COVID-19 (MK-4482-002). Or le Molnupiravir est un vieux médicament découvert en 1980, et abandonné à cause de nombreux effets indésirables d'abord et surtout parce que son effet premier est de provoquer des mutations dans le génome des coronavirus. Ces mutations sont destinées à bloquer sa réplication par le système cellulaire de l'hôte infecté. Mais, de nombreux virions sont cependant produits avec de telles mutations de sorte que ces virions mutants viennent infecter d'autres hôtes. Particulièrement, des patients enrôlés dans l'essai clinique en Afrique du Sud étaient porteurs par exemple du variant Delta de SARS-CoV-2, et le Molnupiravir a très possiblement produit le variant "Omicron".
Plus dramatiquement, le Molnupiravir est aussi mutagène pour les cellules de l'hôte. Ainsi, les humains traités au Molnupiravir développent des mutations génétiques qui peuvent être dramatiques. C'est pour cette raison que Véran a, au début du mois de Novembre 2021, annoncé (Lire Le Courrier des Stratèges, COVID-19: Véran commande 50 000 doses de molnupiravir sans tenir compte de la potentielle nocivité de cet antiviral, 27 octobre 2021) qu'il achetait 50.000 traitements avec le Molnupiravir à Mekx, pour des malades en phase terminale pour lesquels le Molnupiravir n'a plus aucune indication thérapeurique. Une dose de Molnupiravir coûte 700 USD aux USA soit 603 euros ... On voit que le bénéifice sur risque est très avantageux pour Merk ... Le Dr Briks, directeur d'une agence officielle des USA (BARDA) a été limogé par Trump parce qu'il s'opposait au financement de ce médicament qui était promu par un membre du Parti Républicain corrompu par l'industrie pharmaceutique.
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