Observation d'actualités dans la semaine avant le premier tour des présidentielles 2022L'élection présidentielle gagnée d'avance ?Le premier tout des élections présidentielles a lieu dimanche. C'est très proche. Plusieurs actualités récentes rendent le résultat relativement incertain. Relativement, parce que le régime macronien tient fermement la manipulation de l'opinion public, sinon les électeurs. Pour cela, il dispose de milices américaines sous forme de cabinets de conseil comme McKinsey (américain) ou comme CapGemini (français) d'une part et de la plupart des média de masse : presse écrite, radio et télé, mais aussi réseaux sociaux, d'autre part. De fait, les sondages financés par ses médias donnent Macron largement vainqueur avec au moins 4 à 8 % d'avance sur son suivant. Ce dernier, toujours selon les sondages pouvait être la centriste Pécresse. Mais, les sondages l'écartent aujourd'hui. De même, le droitiste Zemmour, qualifié d'extrêmiste de droite par le régime, a sombré dans les 8 derniers jours. Ces sondages donnent comme suivants de Macron : Le Pen, de droite anciennement extrêmiste, mais "remplacée" dans ce rôle médiatique par Zemmour, et le gauchiste extrême Mélanchon. Selon les sondages du régime, c'est donc contre Le Pen ou contre Mélanchon que se jouera le deuxième tour de Macron. Les sondages sont douteuxMalheureusement, on s'est aperçu (lire un article de Luc Bronner dans Le Monde en 2021) que les instituts de sondage s'étaient transformés. Ils "recrutent" maintenant leurs "panels" prétendus représentatifs de la population générale, par Internet. De sorte qu'il est possible contre rémunération en bons d'achat sur Amazon, de se déguiser en n'importe quel profil d'électeur et en n'importe quel nombre en s'inscrivant sur le site de la dizaine d'instituts de sondage ayant "pignon sur rue". Aucune vérification sérieuse. Et de fait, les sondages depuis plusieurs années sont très loin d'être vérifiés dans les urnes. Un indice semant le trouble est que Macron quoi qu'il fasse depuis plus de trois mois, reste quasiment stable à 28%. Si les sondages suivaient les effets de l'actualité sur les intentions de vote, ils devraient faire apparaître une variation des intentions de votes Macron. Ce n'est pas le cas. D'autant que la haine du peuple contre Macron lui interdit depuis plus de trois ans (les Gilets jaunes) tout contact direct avec le public non trié ... Un autre indice est que le régime de Macron a toujours considéré - il l'a déclaré - que son meilleur adversaire au second tour est Le Pen. Macron l'a littéralement écrasée lors du débat d'avant le deuxième tour de la présidentille de 2017. Et de fait, Le Pen est solidement et presque inamoviblement installée en seconde position des intentions de vote au premier tour. C'est quand même bizarre. L'idée que les résultats des sondages sont destinés à manipuler l'opinion en lui désignant les candidats pour qui voter n'est pas avancée souvent. Mais on y pense. Il existerait un mécanisme de contrôle social qui utiliserait les résultats des sondages pour pousser les électeurs à les suivre. On a vu que c'était assez peu efficace. Mais celà n'empêcherait pas un régime comme celui de Macron de l'utiliser. Les affaires de corruption pleuvent sur MacronDepuis quelques jours, le régime "laisse" ressortir plusieurs affaires de corruption qui mettent en cause Macron lui-même. Ces affaires sont très nombreuses et s'étendent sur plus de dix ans. La plupart de ces affaires de corruption sont connues et on se demande pourquoi ressortent-elles seulement maintenant. Il est étonnant qu'aucun candidat concurrent de Macron n'ait "osé" s'emparer du sujet ou le faire apparaître dans les médias, il y a plus de deux mois, à une époque où ces dénonciations auraient pu avoir un effet électoral. On note que la "sortie" médiatique et récente de ces affaires est le fait de media de gauche ou même d'extrême-gauche. On peut imaginer que ces mouvances gauchistes ne tenaient pas à avantager les adversaires de Macron, notamment ceux à droite et qu'ils ressortent ces affaires trop tart justement pour ne pas pouvoir influer sur la campagne. Cette situation était déjà celle des "Macron Leaks" - ces lots de mails échangés entre les caciques macronistes - qui avaient été publiés 5 jours avant le premier tour en 2017. Le régime macronien et ses laquais s'étaient défendus en invoquant ce qu'ils tenaient pour l'identité avec les affaires de fraude électorale du Parti Démocrate américain lorsque Trump avait battu Clinton "grâce aux cyberattaques russes" !. La comédie des cyberattaques russes a servi à étouffer les Macron Leaks, tandis que les Démocrates américains s'en sont servis avec une impudence incroyable pendant tout le mandat - chaotique - de Trump pour finalement reconnaître il y a deux mois que c'était une manipulation du Parti Démocrate américain (affaire Steele). A cinq jours du premier tour de l'élection 2022, réciter les affaires de corruption avérées contre Macron ne présente donc plus d'efficacité, électorale ou autre. Mentionnons les rapidement pro memoriae ...
La guerre en Ukraine avec les sanctions russes peuvent perturber le cours de la présidentielleLa guerre d'Ukraine peut elle avoir une influence sur l'élection présidentielle ? La réponse est certainement oui. Mais, encore faut-il trouver le déterminant qui agit de l'Ukraine sur le résultat de la présidentielle. La guerre d'Ukraine, telle qu'elle est retransmise par les média du régime macronien, laquais de l'Europe, de l'Otan et des américains est le spectacle de la lutte du camp du bien - la résistance ukrainienne - contre le camp du mal - l'agression du criminel Poutine par ses hordes de bandits. C'est comme celà que la "chose horrible" est "vendue" par les media aux braves gens qui ne disposent pas de beaucoup de temps et encore de moins de moyens pour questionner des sources contradictoires, seule méthode pour se former une opinion éclairée. Or, l'une des principales règles de la propagande est de ne jamais laisser apparaître une opinion contraire à la vue propagandiste.. La gloire dont Macron se revêtit découle de ses apparitions médiatiques avec Poutine suivies de ses éructations contre l'agression russe en Ukraine. Autour de la narration des événements ukrainiens, d'une part et la gesticulation macronienne d'autre part, il existe une résonnance qui contribue à la réputation favorable de Macron dans l'esprit des braves gens dupés. Mais, cette narration "béate", mais sanglante, est troublée par les sanctions des uns et les contre-sanctions des autres. La situation économique déjà difficile pour près de la moitié des français, va devenir de plus en plus mauvaise pour tous. Et de ce fait, il n'est pas certain que Macron dans son apparent triomphe médiatique l'emporte au paradis électoral. Il existe en effet une forte réprobatioon sur l'effet des sanctions économiques décidées contre la Russie qui produisent immanquablement une pénurie d'énergie et de matières premières, alimentaires d'abord, mais pas seulement, qui vont faire défaut à la France et plonger beaucoup de français dans la misère. Beaucoup en sont quelque peu conscient. Par ailleurs, la "belle unité" des européistes contre l'agression russe n'est bien ressentie que par une fraction de l'électorat. Il existe aussi une solide détestation du machin de Bruxelles et du chaos otanesque et etatsunien dans l'instigation du drame ukrainien (affaires Minsk I et II). De sorte que, même si la réputation de Poutine et de la Russie n'est pas bien élevée ces temps-ci, leur confrontation indirecte avec les USA, directe avec les Européens, n'est peut être pas appréciée aussi négativement que les media se donnent la peine de l'informer. Les réactions des candidats a très vite été placée sous contrôle par le régime macronien grâce à la propagande dictatoriale. Les candidats opposant au macronisme en lutte contre le "criminel Poutine" ont dû se résoudre à hurler avec Macron le couplet de la haine obligée contre Poutine, démontrant par là une soumission qui rend douteuse leur idée de la République française fondée sur la liberté, et donc sur la liberté de pensée et la liberté d'expression politique. Le résultat est que il n'est pas possible de savoir comment l'électorat va se déplacer sous l'effet de la guerre en Ukraine., ni même s'il ne se déplacera pas. Les réactions à l'affaire du massacre de Boutcha sont révélatrices à ce sujet qu'il y a maintenant un "dit-interdit" de type dictatorial qui règne. On verra donc comment ce "non-dit dictatorial" se traduira dans les urnes. |