Une tactique d'épuisement de l'adversaire
Selon la chaîne You Tube Weeb Union, dans une vidéo d'analyse du 8 mars 2024 (https://www.youtube.com/watch?v=bTWJ3gh6Vuk), la tactique russe consiste à choisir plusieurs points éloignés du front de plus de 1000 kilomètres. De tels points sont par exemple Robotyne-Verbove, Ugledar, Marinka ou Bakhmut ou encore Sinkivka.
Les russes disposent de moyens modérés d'attaque qu'ils focalisent sur un point pour une attaque.Ces moyens dépassent ceux des Ukrainiens localisés au point d'attaque russe. Les Ukrainiens résistent et appellent alors des renforts prélevés sur un autre point du front devenu "calme". Les russes se retirent alors et relancent un assaut sur un autre point, ce qui oblige les ukrainiens à rediriger d'autres réserves vers ce nouveau point d'attaque. Et ainsi de suite.
Il s'agit en réalité d'une guerre d'usure dans laquelle la Russie parvient à conserver l'initiative tout en laissant aux Ukrainiens la sensation qu'ils résistent facilement aux assauts russes. Mais, la moindre concentration de troupe de réserve ukrainienne est immédiatement bombardée par les russes, ce qui accroît les pertes ukrainiennes en dehors de ses points fortifiés lorsque des réserves se déplacent pour rejoindre le point d'attaque en cours des russes.
Cette tactique ressemble par quelque trait avec la tactique du harcèlement que les russes avaient employés lors de la terrible retraite de Russie de la Grande Armée de Napoléon. A cette époque déjà, les russes refusaient la plupart des combats que leur offrait Napoléon. Au lieu de ces batailles, les russes harcelaient les forces disséminées de la Grande Armée en retraite étirée sur plusieurs centaines de kilomètres. Chaque attaque avait lieu en un point où la Grande Armée n'avait pas la supériorité numérique. Et l'armée russe a "usée" les forces des armées napoléoniennes jusqu'à leur complet anéantissement.
Une tactique de siège de villes fortifiées
On note que les ukrainiens ont tenté à plusieurs reprises - à Marioupol, à Soledar, à Bakhmut, puis dernièrement à Avdeevka - de résister à l'intérieur de villes dont les immeubles ou les usines en béton leur servait de camp retranché. Cette technique a été préconisée notamment par un rapport de la Rand Corp de 2019. Les ukrainiens ont perdu presque à chaque fois la ville assiégée. Mais cette tactique pourrait avoir affaiblie l'armée russe tout en "fixant" ses effectifs. Nous ne disposons pas de statistiques fiables sur les pertes de l'armée russe. Pas beaucoup plus d'ailleurs sur l'armée ukrainienne. Il n'est donc pas possible de déduire de la chute de ces villes que la tactique otano-kiévienne serait inefficace.
Le combat en ville cependant paraît très dangereux pour l'assiégé quand l'assiégeant dispose d'une supériorité de feu et d'aviation comme c'est le cas de l'armée russe. Celle-ci emploie d'ailleurs des bombes planantes lancées par des avions de chasse, à haute altitude et très loin en arrière de la ligne de front. Ces bombes sont extrêmement destructrices et une fois les ruines rasées, le passage des blindés finit toujours par avoir l'avantage. L'engagement de fantassins vient seulement après. Mais les fantassins assiégés auront reçu tous les assauts de la force ennemie assiégeante.
Cependant, il faudrait connaître les pertes de l'assaillant russe dans ces sièges pour faire un bilan raisonnable de la tactique de la ville fortifiée.
La tactique d'engagement de blindés de fabrication occidentale
Cette tactique mise en oeuvre par les ukrainiens ne semble pas très efficace. En effet, les blindés et tanks occidentaux semblent ne pas rencontrer de grands succès et au contraire, un nombre important est détruit ou rendus inutulisables. L'engagement récent des chars lourds de fabrication américaine M1-Abrams a déjà vu trois destructions en une semaine. Les chars britanniques Challenger ou les dex types de chars allemands Leopard n'ont pas fait montre d'une eefficacité meilleure. Les blindés légers français AMX-10 auraient été employés à conrario de leurs possibilités, de sorte qu'ils ont vraisemblablement été inutiles pour les ukrainiens.
Cependant, il faut noter que les chars américains Bradley - plus proches du AMX-10 français - ont enregistré des succès notamment contre les blindés russes de transport d'infanterie et aussi lors des assauts contre des tranchées tenues par les russes.
Les différentes expériences "malheureuses" des chars occidentaux utilisés par les ukrainiens auraient plusieurs raisons.
Une première raison proviendrait du manque d'instruction des opérateurs ukrainiens. S'il est relativement facile de former des équipages pour des chars occidentaux - l'OTAN s'est livrée à cet exercice dès l'année 2022 - l'emploi militaire d'un groupe blindé est beaucoup plkus difficile que de faire évoluer le char et de le faire tirer, même juste ... Le blindé est toujours une composante d'un système d'armes. Et il semble que l'armée ukrainienne n'aurait pas de doctrine avancée dans cet usage "système".
Une deuxième raison tient à l'extrême faiblesse des chars à l'attaque de drones FPV. Le problème est identique pour les chars russes et les chars ukrainiens. Ces drones FPV sont de prix très faible par rapport çà celui d'un char, mis le drône sacrifié peut détruire le char malgré la puissance de ce dernier. Or, les deux armées ukrainienne et russe ont développé un nombre élevé de drones FPV capables de détruire des véhicules blindés. Il n'existerait pas actuellement de véritable parade aux drones FPV, difficilement repérables et pas si facile que celà à détruire. Les russes ont même développés des drones - non FPV - de type munition perdue, les différents types Lancet, qui sont extrêmement dangereux pour les blindés ukrainiens.
Une troisième raison tient à l'extrême faiblesse des chars face au feu de l'artillerie au sol d'une part et aux champs de mines, protégés par des ouvrages bétonnés genre "dragon teeths" ou autres, d'autre part. Les russes sont passés maîtres dans la technique de destruction des chars ukrainiens sous le feu de l'artillerie et des champs de mines. Là aussi la parade nécessité la supériorité aérienne que les ukrainiens n'ont jamais acquise.
Une quatrième raison tient à l'utilisation des missiles guidés anti-chars lancés par fantassin avec un lance-missile portable mais aussi par des missiles antichar lancés par des hélicoptères blindés. Il semble que les ukrainiens depusi plusieurs moins ne disposent plus de tels moyens. Leurs blindés sont donc très menacés.
L'effet tactique de la livraison des F-16
Les premiers F-16 livrés par les occidentaux - les Hollandais croit-on - seraient déjà arrivés en Ukraine. Le premier vol de guerre n'a - sauf omission - pas encore été enregistré.
Le F-16 est certainement un excellent chasseur qui a fait ses preuves notamment aux mains des Israéliens qui l'utilisent beaucoup comme bombardier, ou par les Turcs qui l'ont utilisé une fois en 2018 pour abattre un Su-24 russe près d'Idlib en Syrie. Le problème est qu'un avion de haute technologie come le F-16 fonctionne d'une certaine façon lorsqu'il décolle d'un pays globalement en paix ou lorsqu'il décolle d'un pays ravagé par une guerre d'attrition qui détruit ses infrastructures. Et la première infrastructure est la piste d'envol et la deuxième la piste d'atterrissage. Or, selon nos informations, le F-16 a besoin d'une piste longue et de bonne qualité. Pas question d'une piste dont les trous sont comblés par un tas de cailloux ...Une autre infrastructure est celle de la maintenance du F-16. Et l'exemple de l'artillerie occidentale fait douter. Les pièces d'artillerie livrées par les occidentaux doivent être réparés ou maintenus en Pologne ou en Roumanie ...Trop de technologie. Alors un F-16 ?
On ignore la qualité de la formation des pilotes et des mécaniciens du F-16 en Ukraine. Elle pourrait être excellente. Ou pas, on verra. Mais, comme pour le Leopard, le Challenger ou l'Abrams, le F-16 fait partie d'un système d'armes, notamment avec les blindés et l'artillerie. Et l'armée ukrainienne aurait des problèmes de ce point de vue. Lancer une frappe sur une ville russe avec 2 F-16 est une chose, les faire coopérer avec une opération au sol en est une autre. On verra ...
Une différence tactique importante entre les armées ukrainiennes et les armées russes
Cette observation est le fait de Weeb Union. Il semble que les Ukrainiens utilisent deux types de brigades : les brigades militairement peu avancées sur la bravoure desquelles il faut compter d'abord et les brigades d'élite qui, à l'assaut, obtiennent des résultats relmarquables contre es troupes russes.
Les armées russes semblent mélanger des troupes aguerries et militairement évoluées avec des troupes peu aguerries. Le mélange doit se faire au niveau de la compagnie ou peut être même du peloton. Ces troupes ont moins tendance à reculer face à un assaut ennemi mais seraient, sauf si elles sont opposées aux brigades "territoriales" ukrainiennes, moins militaires, en difficultés en défense contre les brigades d'élite ukrainienne.
Le rôle des drones
On savait avant le début de la guerre en Ukraine, que les drones allaient jouer un rôle important. Mais, on pensait aux drones de haute technologie comme le Reaper américain, aussi bien en observation qu'en attaque. Si en observation, on sait qu'un drône d'observation US tourne en permanence au sud et à l'est de la Crimée, au-dessus des eaux internationales, les autres drones Otan ou ukrainiens d'observation sont peu renseignés dans cette guerre. Et leur utilisation en attaque au sol n'est pas avérée.
Par contre, plusieurs types de drones de bien plus petite taille, et pas du tout du genre "avion robotisé", sont utilisés de plus en plus fréquemlment dans ce conflit par les deux parties. Le plus étonnant est le drône FPV ( pour First Person View qui tient au fait que l'opérateur du drône utilise pour le piloter la caméra avant du drône qui lui donne la vue qu'aurait un pilote à bord du drône. Les ukrainiens semblent avoir militarisé des drones de ce type vendus dans le commerce privé en occident. Leur coût est extrêmement faible - pour un matériel militaire - et souvent ils détriisent un équipement adverse valant 100 ou 1000 fois plus cher. Les russes disposent aussi et de manière de plus en plus intensive de tels drônes avec de très bons résultats. Sauf le brouillage des communications entre le drône et son opérateur, il ne semble pas que ni les ukrainiens, ni les russes n'aient trouvé d'arme permettant de détruire le drône avant qu'il ne devienne dangereux. De fait, les russes utilisent de plus en plus des sortes de cages placées sur la tourelle du char, qui est l'un de ses points faibles.
Les Russes ont développé des drônes militaires comme les divers types de Lancet très efficaces contre les véhicules, les pièces d'artillerie, mais aussi les points d'appui fortifiés. Ces drones sont parfois désignés sous le nom de munition perdue parce qu'ils ne sont pas réutilisables et sont détruits lors de la frappe. Ce sont certainement les plus étonnantes armes du conflit.
Les Russes ont développés d'autres drones plus puissants souvent en les achetant ou en les fabriquant sous licence iranienne. Ces drônes sont capables de frapper n'importe quel point du territoire ukrainien jusqu'à la frontière polonaise. Ils sont particulièrement destructeurs des infrastructures militaires de l'arrière, mais ausis des infrastructres civiles aidant à l'effort de guerre : usines, réseau d'énergie, réseau de communication, réseau de transport, ....
Les ukrainiens disposent de drones aériens à très longue distance qui ont été capable de frapper - épisodiquement - loin en Russie, Moscou et jusqu'au Nord de Moscou. On se demande si un Etat balte n'aurait pas accueilli le lancement de tels appareils, ce qui constitue un grief sérieux de bélligérance que la Russie n'a pas encore présenté. Mais les ukrainiens utilisent ausis en Mer Noire des drones marins qui frappent la Crimée, le pont de Kerch, mais aussi les ports de la rive orientale de la Mer Noire. Beaucoup de ces drones sont détruits avant leur frappe, mais, il en est passé un certain nombre qui ont détruit des installations et aussi des navires.
Le rôle des missiles
Les deux parties en utilisent un nombre extrêmement élevé, mais la partie russe semble être très loin devant. Les Ukrainiens auraient épuisés leurs capacités de délivrance de missiles nationaux et utilisent de nombreux types de msisiles Otan dont on se demande si leurs opérateurs sont bien ukrainiens ... Là aussi, il se pourrait que Moscou ait des preuves de belligérance dont il ne parle pas aujourd'hui, mais qui seront certainement traitées dans la possible future négociation de cessez-le-feu.
Les Russes utilisent leurs missiles pour des frappes ciblées sur tout le territoire de l'Ukraine, jusque sur le front. Les occidentaux estimaient que leurs capacités de livraison les contraindraient à un arrêt des tirs. Il n'en est toujours rien et les frappes de msisisles sont quasiment incessante. Au point de vue militaire, les russes utilisent des missiles classiques, mais aussi de nombreux missiles hypersoniques que la défense anti-aérienne occidentale, servie ou non par des ukrainiens, est incapable d'arrêter. Au moins une batterie Patriot américaine a été détruite et une autre endommagée par des tirs de Kinzhal. Ce type de missiles donne encore maintenant une énorme avance technologique - exploitée au niveau tactique - à l'armée russe. Le même avantage est détenu par les Nord-Coréens, les Chinois, les Indiens et récemment peut être par les Iraniens. Mais pas par les Occidentaux qui n'en possèdent - selon les informations connues - aucun.
On note que les deux parties, russe et ukrainienne, mais surtout ukrainienne ont utilisés, en configuration sol-sol, des missiles anti-aériens, notamment S-200 et S-300 de la vieille fabrication soviétique.
On doit noter aussi que les ukrainiens prétendent contre toute évidence parvenir à abattre de 80 à 95% des missiles russes. On sait que plusieurs destructions d'immeubles - à Kiev ou à Kharkov - ont été le fait de missiles antiaériens ukrainiens qui avaient manqué leur cible russe. De leur côté les russes enregistrent des destructions de drones ou de missiles ukrainiens. Mais, ils ne dissimulent pas les pertes que les tirs ukrainiens leur infligent.
L'illusion de l'engagement au sol des occidentaux en Ukraine
Ce n'est plus de la tactique et peut être plus tellement en Ukraine ... Emmanuel Macron vient de répéter deux fois que l'engagement de troupes au sol en Ukraine pouvait devenir nécessaire. Un peu comme si il n'existait plus d'armée ukrainienne ... Elle appréciera ...
Ce point de vue typiquement "macronien" - en Ukraine, on dit que c'est une "macronade" - a été interprété comme de l'ambiguïté stratégique. L'ennui, c'est que les occidentaux n'ont aucune intention d'engager des troupes au sol. Les américains, l'ont réaffirmé suite aux déclarations douteuses de Macron. Les allemands sont furieux parce que le principe de non-engagement de troupes de l'Otan a été posé depuis le premier jour de la guerre en Ukraine.
Or, cette prise de position de Macron suit de quelques jours la visite du maître du régime ukrainien, Zelinskyi, qui a arraché à Macron un accord d'une stupidité politique et géopolitique absolument confondante. Qu'est-ce que Zelinskyi a promis à Macron pour prendre une telle position ? Nous l'ignorons.
Mais, cette prise de position de Macron démontre que les occidentaux ont compris qu'ils avaient perdu la guerre d'Ukraine et qu'ils n'ont aucune intention de l'étendre ailleurs sur le continent eurasien. La raison en est évidente : les occidentaux n'ont plus aucun moyen militaire, et plus aucun moyen industriel pour la conduire contre qui que ce soit.
Alors pourquoi cette prise de position de Macron ?
La première cause de cette prise de position pourrait provenir de la cour ignorante qui l'entoure et lui représente une illusion de réalité. Notamment, Macron pourrait croire qu'il dispose de forces armées capables de battre les forces russse. Macron ne dispose t'il pas de quatre sous marins lanceurs de missiles ballistiques ? Ne dispose t'il pas des Rafales équipés de têtes nucléaires qui peuvent être engagés sur 9.000 kilomètres, donc menaçant le territoire russe.
Il faut remarquer que les Etats-Unis pourraient interdire à la France l'emploi de sa force de dissuasion, ce qui ruine à peu près totalement la prise de position de Macron d'engagement de troupes françaises en Ukraine. Mais de toutes façons, l'armée française ne pourrait pas engager plus de 25.000 fantassins et sa Marine est incapable de pénétrer actuellement en Mer Noire. Elle produit peut être 500 obus par mois et ses cartouches viennent d'ailleurs. Tiens, d'ailleurs, la poudre de ses obus vient ... de Russie ! Et pour finir, la moitié des fantassins français est recrutée parmi les immigrés de banlieue. Selon leurs "camarades" nationaux, ce seraient des soldats de "fortune" très peu impliqués pour dire le moins et n'ayant aucunement l'intention de se sacrifier pour Macron. La France ? Contre la Russie ? N'y pensez plus Herr Praesident ...
La seconde cause de la prise de position de Macron pourrait être la volonté d'initier une polémique en France qui fasse diversion à d'autres sujets de débats politiques, notamment sur la crise agricole et sur les élections européennes.
Mais, il ne faut pas prêter trop d'attention aux foucades de Macron. Ce qui est clair, c'est que la défaite de l'armée ukrainienne, défaite qui n'est pas encore terminée, est inéluctable, Mais cette défaite est une catastrophe pour la marche de l'hégémonie américaine, à la solde de laquelle se trouvent les politiciens européens dans leur immense majorité. Cette défaite pourrait activer le réveil des peuples occidentaux tenus en un véritable esclavage de la société libérale américaine. Les politiciens occidentaux doivent donc trouver un moyen quelconque pour tenir leurs peuples en sujétion. Le meilleur moyen, déjà testé avec succès lors de l'épidémie de Covid-19, est de susciter une vage de peur, de panique, en installant un état de guerre avec la Russie, désignée depuis plus de dix ans comme l'ennemi essentiel des USA et de l'Union Européenne.
La troisième cause de la prise de position de Macron provient de la fureur qui s'est emparée de bien des politiciens occidentaux. On leur avait promis que les sanctions économiques, financières et commerciales ordonnées par les USA "allaient mettre la Russie à genoux". Dans ces conditions, la "puissante" armée ukrainienne, entraînée, encadrée, dirigée par l'OTAN, équipée, financée par l'Union Européenne, les Etats européens et les USA, serait en trois mois aux portes de Moscou et Poutine assassiné par la "juste colère du peuple russe" ou emporté par l'un des nombreux cancers dont l'on crédité les médecins occidentaux. Or, à l'immense surprise de ces politiciens convenablement circonvenus par des agents d'influence déguisés en "experts" de ceci ou de celà, de n'importe quoi en réalité, la Russie ne s'effondre pas, la Russie fédère autour d'elle l'intérêt de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique du Sud, et a contrario, l'économie allemande florissante ou à peu près jusqu'au 24 février 2022, s'effondre maintenant, rejoignant l'économie française qui, c'est une justice à lui rendre, n'avait pas eu nécessité d'attendre le 24 février 2022 pour s'effondrer, ... Le cas des USA n'est pas vraiment meilleur, mais ils sont moins tributaires de l'Asie que les Européens. Il faut souligner que leur métallurgie pèse 10% de la métallurgie chinoise ... qui continue pour des raisons vitales à les fournir conduisant la fermeture des dernières aciéries américaines ...
Dans la fureur des politiciens européistes, il y a aussi une frayeur. Celle du déclassement aujourd'hui inéluctable. Quand Macron invective - à la voix passive ... - "la lâcheté qui ne doit pas triompher", Macron donc vise à prendre la direction de l'Union européenne, d'une manière ou d'une autre pour assurer son avenir politique après son second mandat final en France. Il peut certainement compter sur les Etats les plus faibles de l'Union Européenne : Ukraine, Pologne, Etats baltes, Moldavie, ... jusqu'à ce que les maîtres américains lui intiment l'ordre de se calmer ... Comment Macron compte t'il imposer sa maîtrise sur le processus européiste ? On verra ... D'ailleurs, nous n'y pouvons rien, sauf "énorme surprise" aux élections européennes. Malheureusement, le Parlement européen a été "calculé" pour ne pas gêner l'initiative du "maître de l'Europe" ...