Observations de la campagne présidentielle 2024 aux USA

Philippe Brindet - 01/06/2024

La campagne présidentielle 2024 américaine est encore pire que la campagne 2020, qui était pire que celle de 2016, qui était ... Tous les autres ayant été pratiquement éliminés, elle oppose déjà deux candidats seulement :

  • le président en exercice Joë Biden "Démocrate" ;
  • Donald Trump, le président précédant, soutenu par le parti "Républicain".

Le candidat Biden est à peu près complètement sénile. Il est entièrement "contrôlé" par le clan "démocrate" d'une corruption politique et financière absolument ahurissante. Mais, il est le "candidat" du régime américain, ce curieux amalgame de politiciens véreux, de fonctionnaires corrompus et à leur tour corrupteurs, et de milliardaires corrupteurs financièrement et corrompus politiquement.

Le parti démocrate est l'instrument du régime américain corrompu

La politique menée sous l'étiquette "Joë Biden" est en réalité une politique inchangée depuis au moins l'époque Georges Bush : la croissante paranoïa de l'impérialisme américain qui a perdu tout frein avec l'effondrement de l'Union soviétique et la douteuse conversion de la toujours communiste Chine aux vertus du marché capitaliste américanisé.

Mais, depuis 2020, le gang mafieux de Biden a ajouté à sa politique une dimension "woke" d'un progressisme ahurissant :

  • Ecologisme destructeur de l'industrie et de l'agriculture américaines ;
  • Libération des perversions sociétales les plus destructrices de la société américaine : cancel culture, BLM, genrisme, discrimination positive, ...
  • Destruction du travail susceptible de rénumérer le peuple américain avec une misère ahurissante qui croît sans limite ...
  • Immigrationisme forcené par importation volontaire de migrants illégaux destinés à devenir des électeurs forcés de Joë Biden ...

Ce qu'il faut observer cependant, c'est que ces quatre "cavaliers de l'Apocalypse" ne sont pas apparus parce que Joë Biden a été élu en 2020. Ils existaient sous Trump, sous Obama, sous Clinton, sous Bush, ... Et de fait, si les américains élisaient Trump en 2024, il est impossible que la politique américaine change. Elle n'avait pas changé sous Trump Ier ..., sauf par quelques apparences concédées à l'activisme brouillon et imbécile de Trump.

Mais la corruption généralisée des institutions américaines fait peine à voir. Elle est pire qu'en Europe où elle ne fait que suivre l'influence impérialiste des USA. Comme en Union Européenne, au Canada, au Royaume-Uni, ... il n'y a plus aucune République, ni aucune démocratie. Seulement une comédie fabriquée par des media complètement contrôlés par le régime américain. Et l'actuelle campagne présidentielle US documente aux yeux du monde entier le total effondrement de la Justice américaine.

Rongeant leur frein pendant le règne de Trump, le gang démocrate qui avait conservé le pouvoir tant dans l'administration fédérale que dans celles des Etats démocrates et souvent républicains, avait organisé une agression de Trump pour l'empêcher de remporter les élections 2020. La manoeuvre a alors surtout consisté à jouer sur deux techniques électorales :

  • bourrer les urnes avec des bulletins "fabriqués" par correspondance et
  • truquer les logiciels de vote par machine électronique - affaires Dominion.

Ce truquage des élections de 2020 n'a été possible que grâce à la complicité de la Justice américaine, largement aux ordres du régime américain précité.

Lorsque la victoire de Biden a été évidente, le camp démocrate a alors fabriqué une émeute que la stupidité de l'équipe de campagne de Trump lui offrait : transformer la stupide "manifestation" de soutien à Trump "déchu" en tentative de coup d'Etat "sud-américain" ! Depuis, les "tribunaux" démocrates travaillent avec l'ardeur des révolutionnaires triomphants et plusieurs milliers d'Américains, pauvres types manipulés à l'occasion, payent de leurs vies brisées par la "Justice" américaine, leur désolant soutien du "6 janvier" - "Jan. 6" en anglais - à l'ignorant Trump. Et ils n'ont encore rien vu !...

Biden instrumentalise la Justice et le FBI pour "assassiner" Trump

Le "trumpisme" détruit, les démocrates devaient alors s'assurer qu'il serait impossible pour lui de revenir dans la course à la Maison-Blanche. Ils ont alors "instrumentalisé" le Département de la Justice fédérale, ainsi que les Cours des Etats gérés par les Démocrates comme celle du District de New York.

Ils ont alors "inventé" des crimes et délits imaginaires, fabrications convenues entre le "ministère public" et le juge.

Ce qu'il faut savoir sur la "Justice" américaine, c'est que les agents du "Parquet" fédéral sont des politiciens élus pour être "procureurs" (District Attorney) ou juges de district. Lorsqu'on est un juriste américain, il est ainsi possible de se faire élire "juge". Mais, comme toute élection aux USA, elle coûte très cher. Et un milliardaire démocrate s'est fait une spécialité de faire élire les juges et les procureurs qui servent comme des laquais les volontés du régime américain.

Il s'agit du milliardaire Georges Soros. Les juges et procureurs qu'il fait nommer partout aux USA sont d'un progressisme ahurissant. Bien entendu, Soros est un ennemi public de Trump et l'un des plus puissants donateurs du Parti Démocrate et des campagnes de Joë Biden qui, dans une large mesure, est aussi une "créature" de Soros et de quelques autres milliardaires.

Les "démocrates" ont donc fomenté des procès "bidon" contre Trump de façon à entacher sa réputation du soupçon d'une part et, si le procès réussit, de l'opprobre publique d'autre part. Ils ont ainsi préparé plus d'une dizaine de procès, aux frais du contribuable américain, mobilisant des ressources énormes du DoJ et du FBI. Pour harceler judiciairement Trump et son équipe de campagne.

L'affaire du "premier procès" contre Trump

Le premier procès vient de se terminer : Trump est reconnu coupable par le jury de la Cour de District de New York City - entièrement aux mains des "démocrates" - de 34 griefs d'inculpation. L'affaire dont il s'agit se fonde sur un chantage exercé par une actrice porno américaine qui prétend avoir un différend financier avec Trump qui n'aurait pas payé ses prestations. Pour se "débarrasser" de ce chantage, Trump a - selon la pratique courante aux USA - fait verser une somme à l'actrice pour qu'elle se désiste de ses actions. Résultat, les "démocrates" ont accusé Trump d'avoir voulu influer ... sur les élections de 2016 et, pour faire bonne mesure de 2020, en empêchant l'action de l'actrice porno contre lui.

Le jury a reconnu Trump coupable des 34 griefs, tous complètement inventés, mais soutenus par la "Justice" et par le FBI.

Le District Attorney (Procureur) qui a instruit le procès est dénommé Alvin Bragg. Il doit sa charge de "District Attorney" au financement de sa campagne électorale à New York par Georges Soros. Bragg a scandaleusement menti, corrompu les témoins, comme l'avocat "marron" Cohen, fabriqué de fausses preuves avec l'aide du FBI, salarié par Biden, pour préparer le procès contre Trump.

Le Juge du District qui a présidé le procès est dénommé Merchant. Il était, avant Bragg, le District Attorney local. Lui aussi est une créature de Georges Soros qui a financé sa campagne pour devenir District Attorney. Immigrant colombien, Merchant - ce n'est pas son nom de naissance - n'a aucun diplôme de droit visé par aucune université connue et il n'est donc même pas "Juge" officiel. Il agit "en tant que Juge" sur un ordre du Juge de District en poste qui a refusé de "tremper" dans la "machination" des démocrates. Merchant ne parle même pas correctement l'anglais, de sorte que, à la veille du verdict, le jury de citoyens américains qui devait rendre le verdict a été obligé de lui demander de préciser la question mal rédigée par laquelle le juge demandait au jury de délibrer.

Trump a été déclaré coupable parce que le jury n'avait pas la possibilité juridique de prononcer un autre verdict. Mais comme Merchant n'est pas Juge officiel, il faut tenir un autre procès en Juillet 2024 pour décider de la peine qui lui sera infligé. Probablement plusieurs années de prison.

Or, non seulement le juge de son procès est irrégulier, mais le procès lui-même n'aurait pas dû se tenir devant ce type de tribunal. Il s'agit en effet d'un litige né d'un conflit privé qui n'est pas du ressort d'une Cour de District. Mais, les "démocrates" corrompus ne se laissent pas arrêter par de telles "arguties" judiciaires !

L'effet de la campagne des "démocrates" contre Trump

Or, un procès comme celui-là, Trump en compte plus d'une dizaine. En réalité, je suis incapable de les énumérer. La défense que Trump doit mobiliser lui coûte plusieurs centaines de millions de dollars, car la justice aux USA est extrêmement coûteuse. Et ces procès coûtent au moins aussi cher à l'administration Biden, qui s'en moque puisque c'est le contribuable américain qui paye pour éliminer le candidat pour lequel le contribuable veut voter. C'est la perversion suprême de la démocratie peut être ...

Le soir où le jury de New York a produit son verdict, la campagne de Trump tenait un de ces meetings où l'équipe collecte des fonds pour soutenir les actions de la campagne, terriblement coûteuse. Jamais le succès de la levée de fonds n'a été aussi élevé. Les américains ne croient pas un instant aux affabulations des démocrates et de leurs "juges". Ils continuent de soutenir massivement Trump, d'autant plus qu'il est davantage persécuté par l'appareil démocrate et par le régime américain.

Dans le même temps, de nombreux politiciens démocrates démissionnent de leur parti corrompu. Le dernier en date est le Sénateur du Texas, Manchin. Peu rejoignent les rangs des "républicains", presque aussi corrompus que les "démocrates". Ils s'inscrivent parmi les "indépendants". Le rejet du régime devient de plus en plus important aux Etats-Unis.

Les sondages récents démontrent que les citoyens américains, d'origine immigrée, notamment les Hispaniques qui soutenaient en général les démocrates, se tournent massivement vers la candidature Trump. La raison qu'ils invoquent tient essentiellement à l'immigration illégale provoquée par Biden et le régime américain, une immigration qui effraye aussi les citoyens récents.

Autre signal fort, les afro-américains - les Noirs américains - qui votent traditionellement pour les démocrates - sont exaspérés par le wokisme des BLM et des pervers sexuels, par le désordre provoqué par la désorganisation volontaire de la Police et de la Justice, notamment dans les cités à majorité démocrate, par l'insécurité croissante. Ils se tournent de plus en plus vers le vote Trump.

Il faut noter aussi une grave erreur de la politique "Biden" - le pauvre homme est bien trop débile pour en être responsable. Biden a soutenu dès le 7 octobre 2023 la réaction violente de l'Etat d'Israël après les massacres exécutés par le Hamas. Il a beau avoir fait un quasi demi-tour, le mal est fait. Les "intellos" et autres universitaires sont exaspérés contre Biden. Ils ne voteront certainement pas pour Trump qui soutient sans faille Israël. Mais ce seront des voix qui vont manquer à Biden.

Par ailleurs la faillite de l'Otan en Ukraine, l'effondrement de l'économie américaine, les soubresauts provoqués par la politique sanitaire gérée par Biden pendant l'épidémie de Covid-19 et de nombreux autres sujets inquiètent ou révulsent de plus en plus de citoyens américains.

Sur cette base, l'échec de Biden est quasiment programmé, sauf que ...

Quelque soit l'élection présidentielle, les USA sont entrés en guerre civile ...

Les destructions pratiquées depuis les années 1980 aux USA, ont durablement supprimés les liens entre les individus. Il existe certainement des portions importantes de population qui disposent encore des ressources sociales : instruction, éducation, morale, religion, familles, histoire, ... suffisantes pour assurer une reprise de lavie américaine. Mais, ces groupes sont isolés et persécutés aux moyens de la propagande et du contrôle social imposés par le régime américain.

Ainsi, les groupes sociaux encore actifs qui luttent pour la protection de la vie - les groupes pro-life - sont systématiquement pourchassés par la police et la justice de Biden. Les réactions contre les absurdités du wokisme, notamment genrisme, sont elles aussi férocement réprimées essentiellement par le contrôle social instauré par le régime américain.

Mais, en pratique, le régime américain n'instaure pas un ordre nouveau, mais plutôt un accroissement du désordre qu'il a lentement introduit dans la société américaine.

Or, à choisir entre Trump et Biden, le peuple américain ne trouvera aucun secours politique dans les élections présidentielles parce que le régime américain a depuis longtemps "contourné" les institutions républicaines et démocratiques des USA.

Il semble que de nombreuses institutions politiques en état de survie tentent encore de reprendre le contrôle de la situation. On pense aux coalitions entre politiciens républicains qui réagissent aux menées de l'état fédéral aux mains du régime américain. On peut penser aux actions contre l'avortement de plusieurs Etats républicains, aux actions des Avocats généraux des Etats républicains? mais ausi de groupes civiques qui réclament la restauration des valeurs traditionnelles des Etats-Unis.

En face d'eux, on trouve principalement le groupe des démocrates alliés selon l'occasion de quelques politiciens républicains souvent inconscients, cette coalition lamentable travaillant pour le compte du régime américain. Et on trouve aussi les hordes d'activistes gagnés au wokisme, et qui diffusent un désordre ahurissant dans la société américaine. On pense par exemple aux groupes "No Border", ou encore aux groupes "Defund the Police". Mais il y en a bien d'autres.

Ces diverses associations se trouvent de plus en plus impossibles à faire coexister. Les émeutes, actions violentes, insécurité liée aux vols, aux abus sexuels, aux assassinats, à la misère, à l'ignorance,... sont les prémisses d'une guerre civile ou celles d'une situation troublée qui y ressemble.

Quelque soit le résultat de la présidentielle, elle pourrait déclencher la réaction violente du camp défait et / ou l'accroissement du désordre social instauré depuis si longtemps.

Enfin, la situation américaine vue ici d'Europe, conduit immanquablement à trouver la situation de la société européenne, française notamment, très voisine, un peu en retard cependant, sur la catastrophe américaine annoncée.


Revue C-Politix (c) 1er Juin 2024