Passe vaccinal et vaccination forcée

Philippe Brindet - 8 janvier 2022

Le problème du passe vaccinal est avant tout un problème juridique qui va nécessairement déboucher sur un problème judiciaire.

Le passe vaccinal est un document électronique qui ouvre à des activités sociales qui sont fermées autrement. Il est validé lorsque son titulaire est en cours de valdité c'est-à-dire que sa dernière injection vaccinale a été effectuée avant l'expiration d'un délai décidé par le gouvernement.

Or, le gouvernement, Macron, Castex et Véran nommément, n'a fait aucun mystère pour expliquer dans les média que ce passe vaccinal était institué une fois de plus pour forcer les français à se vacciner. Véran a même déclaré qu'il s'agissait d'un moyen pour tordre le bras des français non-vaccinés pour les obliger à se faire vacciner.

Beaucoup de français vaccinés n'ont pas très bien compris que ceux que le gouvernement visait ne se limitait pas aux français qui n'ont encore réalisé aucune injection de vaccin covid. Il vise en fait bien plus les français vaccinés mais qui doivent après le délai décidé par le gouvernement procéder à une nouvelle injection. Certains le feront avec plaisir. Mais d'autres refusent ces "doses de rappel". Ils vont grossir les rangs des non-vaccinés au sens strict, de sorte que le nombre de français que Macron " a envie d'emmerder", ainsi qu'il l'a déclaré dans un interview récent au quotidien Le Parisien, est beaucoup plus élevé qu'il ne le croit.

Mais ceci est un autre débat.

La vaccination obligatoire est actuellement légalement interdite

Les conventions internationales, les lois européennes et nationales interdisent la vaccination obligatoire dans deux cas :

  1. lorsque le vaccin disponible est encore en phase expérimentale ; et
  2. lorsqu'il existe un traitement pharmaceutique contre la maladie causée par le pathogène visé par le vaccin.

Examinons le premier cas d'interdiction.

Les quatre vaccins covid utilisés en occident américanisé sont tous les quatre des vaccins expérimentaux : deux d'entre eux utilisent un ARN messager synthétisé de la protéine de pointe du SARS-CoV-2, tandis que les deux autres utilisent un ADN traduit de la même protéine de pointe du SARS-CoV-2. Or, ces quatre vaccins sont des vaccins qui n'ont jamais été utilisés pour traiter la population générale et ils n'ont pas terminés leurs essais cliniques réglementaires dits de phase III, ce qui n'interviendra pas avant la fin de l'année 2022 et probablement plutôt de l'année 2023.

Et de fait aucune autorité sanitaire de régulation dans le monde n'a délivré autre chose qu'une autorisation temporaire d'untilisation, à tiotre expérimentale, à charge pour le fabricant du vaccin expérimental de fournir toutes les données médicales qu'il peut recueillir lors de la vaccination.

Il est donc parfaitement clair que pour les vaccins covid, de Pfizer (le plus utilisé en france), de Moderna de Johnson and Jonhson et de AstraZenenca, il est impossible aujourd'hui d'envisager une vaccination obligatoire.

Il existe cependant des organes de presse qui poussent à la vaccination obligatoire pour des raisons que nous n'évoquerons pas ici. Ils mènent une propagande sans aucun fondement en vue de faire pression sur le gouvernement et la population pour que l'on passe en régime de vaccination obligatoire. C'est aussi le cas des sénateurs socialistes qui ont présenté une proposition de loi qui a été repiussés. Plusieurs politiciens de droite comme Madame Pécresse militent aussi en faveur de cette solution illégale.

Le plus souvent, ils ignorent ou affectent d'ignorer que l'Agence Européenne du médicament - comme la FDA américaine - n'a accordé que des ATU expérimentales aux vaccins covid. Et ils utilisent la propagande pour exclure et supprimer les dissidents qui s'opposent à leurs menées pour la vaccination obligatoire. Cette propagande en faveur d'un acte illéga est elle aussi en conflit avec le slois sur la vaccination. Mais, ils imaginent être au dessus des lois, ce qui fonctionnera jusqu'à ce qu'un tribunal soit saisi d'un recours contre ce genre de manipulations.

Mais la vaccination forcée est elle aussi interdite

Il faut connaître la jurisprudence générale en occident américanisé pour se rendre compte que la vaccination forcée sera certainement tenue par un tribunal indépendant - et là se situera le problème dans le futur proche - comme équivalente à une vaccination obligatoire.

Et cette incrimination possible des actuels responsables politiques, de leurs complices sanitaristes et de ceux spécialisés dans la propagande, se fonde sur deux faits également répréhensibles :

  1. La vaccination non obligatoire exige que soit respectée une information équilibrée concernant les risques et les bénéfices de la vaccination et à la suite de cette information le recueil par le personnel de santé pratiquant la vaccination d'un consentement libre et éclairé ; et
  2. La vaccination quelqu'elle soit ne peut se pratiquer que s'il n'existe aucun traitement médicamenteux de la maladie déclencéée par le pathogène.

Au mois de Janvier 2021, le gouvernement a décidé de commencer la vaccination expérimentale sur les personnes âgées parce qe, disait-il, ce sont les personnes les plus à risque de décéder de la maladie. Cette observatuion pleine de bon sens a donc déclenché une campagned'information équilibrée auprès des personnes âgées notamment dans les EHPAD. Mais, les personnes âgées sont, en moyenne, des personnes difficiles à convaincre. Elles ne se laissent pas facilement distraire de leurs activités normales de sorte que les personnels médicaux chargés de la diffusion de l'information vaccinale, puis du recueil du consentement éclairé des personnes âgées ont remonté à leurs autorités de tutelle les difficultés qu'ils rencontraient.

Dans le même temps, la population générale "piaffait" d'impatience pour recevoir le "vaccin" et l'opinion publique, comparant la situation vaccinale de la France à la situation notamment au Royaume-Uni ou en Israël, s'échauffait contre les "lenteurs" de l'arrivée du vaccin. Très rapidement, Véran et son ministère ont donc décidés de renconcer à la transmission de toute information vaccinale d'une part et au moindre recueil d'un consentement libre et éclairé d'autre part.

Depuis, l'information vaccinale n'a pas été équilibrée. Notamment, les effets indésirables des vaccins et leur défaut d'efficacité ont été dissimulés par les autorités tant sanitaires que politiques. véran a même affirmé en juillet 2021 à l'Assemblée Nationale, alors que le registre européen de sécurité des médicament enregistrait plus de 6.000 décès suite - et non pas à cause ... - à la vaccination covid, qu'il "n'existait aucun décès attribué à la vaccination covid". Et chaque vacciné ne fournit aucun consentement éclairé, le ministère de la Santé considérant que le fait de se rendre à la convocation d'un centre de vaccination exprimait ce consentement éclairé.

Or, si l'on ajoute à partir de juillet 2021 l'institution d'un passe "sanitaire" qui se distingue du passe vaccinal en ce qu'il autorise aussi l'accès aux lieux réservés aux porteurs de certains tests diagnostiques positifs, il est évident que les mesures politiques prises depuis le début de la vaccination concourent à rendre la vaccination covid, obligatoire par la contrainte. Il en résulte que non seulement la futire obligation vaccinale est encore illégale, mais que la vaccination actuelle est forcée par l'absence d'information et de recueil de consentement éclairé et libre, et par les mesures comme le passe vaccinal.

Et même après la vaccination obligatoire rendue légale par l'autorisation réglementaire définitive, la vaccination obligatoire sera illégale

Il faut se souvenir que la loi exclut la vaccination dès lors que la maladie provoquée par le pathogène cible du vaccin est combattue par des médicaments.

Or, deux médicaments sont connus comme ayant une puissance de guérison efficace de la Covid : l'hydroxychloroquine, et l'ivermectine. Il en existe plusieurs autres qui traitent d'autres caractéristiques de la Covid parce que la Covid est une maladie à plusieurs formes : sanguine, vasculaire, cardiaque, neurologique. Mais ces formes sont toutes eficacement combattues par la pharmacopée développée depuis des dizaines d'années. Il ne s'agit certainement pas d'une utilisation nouvelle de médicaments anciens, mais d'une application normale d'une spécialité pharmaceutique en vue de combattre un effet déterminé du pathogène. Il n'y a aucune raison de procéder à des essais cliniques. Ceux-ci ont déjà été procédés il y a des années ou bien pas les pratiques standardisées ou bien par l'adoption consensuelle des médecins.

De ces médicaments, je ne retiens les noms que de deux d'entre eux parce qu'ils sont représentatifs de la stratégie délétère qui a été mise en place par des sanitaristes dès le début de la pandémie. Raoppelons un fat duivers très suggestif.

Dès le mois de Janvier 2020, les Chinois ont utilisés avec succès l'Hydroxychloroquine contre la Covid. Immédiatement, le Directeur de la Santé, Jérôme Salomon, publie un arrêté plaçant l'hydroxychloroquine, sur le tableau des substances vénéneuses ce qui exclut son utilisation en dehors des indications de son AMM. Le Pr Raoult qui est l'un des meilleurs virologues au monde, tente dès le début de l'épidémie à Marseille le traitement à l'hydroxychloroquine et il obtient des résultats prometteurs. Il annonce donc qu'il existe un traitement médicamenteux contre la covid. Il se forme alors une poussée de l'opinion publique en faveur de ce médicament.

Le 22 mars 2020, queques heures après avoir été nommé par Macron comme président du Conseil scientifique pour l'assister dans la prise de décisions politiques pour lutter contre la pandémie, Delfraissy, un médecin retraité rappelé aux affaires, écrit un mail à un certain Anthony Fauci, en poste à la Maison-Blanche, largement à l'âge de la retraite lui aussi. Delfraissy avec une certaine candeur lui dit le plaisir qu'il ressent à sa nomination, mais lui confesse qu'il a un problème avec un petit "docteur" dans le Midi, le dénommé Raoult, et qui s'agite au sujet d'un traitement de la Covid à l'hydroxychloroquine. Delfraissy demande à Fauci ce que lui Delfraissy doit faire.

Fauci en retour de mail lui répond séchement d'autoriser l'usage de l'hydroxychloroquine dans le cadre d'essais cliniques réglementaire et de l'interdire en dehors. Ce qui fut fait à l'instant.

Plusieurs mois plus tard, un autre médicament émerge : l'ivermectine. Il rencontre la même interdiction. Pire, la propagande des sanitaristes contre les médicaments de la Covid est effarante. Alors que les données scientifiques montrent l'intérêt de ces vieux médicaments, ces données sont contestées sur la base de contre-études honteusement fausses. Ainsi, en Avril 2020, une étude américaine démontre la toxicité de l'hydroxychloroquine. Il s'agit de l'étude Mehra dont les données ont été entièrement fabriquées. Publiée dans The Lancet, l'étude Mehra a servi de prétexte pour l'interdiction immédiate de l'hydroxychloroquine. Une semaine plus tard, The Lancet est contraint de rétracter l'étude à cause de données fausses.

Mais la propagande poursuit imperturbablement à rappeler "la toxicité et l'inefficacité de l'hydroxychloroquine". Hier encore, un "journaliste" bien connu se moquait du Pr Raoult "qui nous a menti avec l'hydroxychloroquine".

Pourquoi la propagande insiste sur l'absence de médicaments efficaces contre la Covid ?

Parce que dès le début de la pandémie, et en réalité avant elle, les sanitaristes s'étaient entendus pour imposer un vaccin contre le prochain pathogène. Le milliardaire Bill Gates a été le leader d'un "partenariat public - privé" dans lequel les politiciens et les milliardaires de la caste industrialo-financière se sont entendus pour financer des vaccins au détriment des médicaments. L'épidémie de SARS-CoV-2 a immédiatement été tenue produire une maladie nouvelle, donc sans médicament autorisé. Les mesures d'atténuation - de distanciation sociale - devaient permettre d'attendre qu'un vaccin soit diffusé mondialement pour éteindre l'épidémie.

Il était et uil reste interdit de laisser passer le moindre médicament - sauf le Doliprane ... - qui interdirait la vaccination. Mais, ce n'est pas parce que c'est l'objectif de la propagande qu'il faut admettre cette stratégie mortelle. Et un Tribunal indépendant sera à terme parfaitement capable de rejeter la stratégie sanitariste et vaccinale.

Non. La vaccination covid, qu'elle soit obligatoire ou forcée, n'a pas d'avenir judiciaire.


Revue C-Politix (c) 4 Janvier 2022