Pourquoi poser une question secondaire plutot qu'une question principale ?

Philippe Brindet - 02.10.2020

Le Figaro intulait l'un des articles de son site WEB : "Approuvez-vous le délai donné par Olivier Véran à certaines grandes métropoles avant d'éventuelles nouvelles restrictions sanitaires ?" Cet article se limitait à demander au lecteur de cocher le "bouton" OUI ou le "bouton" NON.

C'est un grand truc des sondages, des enquêtes d'opinion, des référendas et parfois même des élections : poser une question secondaire sans permettre de répondre à la question principale. Ici, la question principale était : "Approuvez-vous d'éventuelles restrictions sanitaires dans certaines grandes métropoles ?" et, bien entendu, c'est LA question "à ne pas poser" !

Il y a deux raisons pour ne pas poser une question principale. La première raison est d'affirmer que tout le monde est d'accord sur la réponse à la question principale parce que l'idée de poser la réponse NON à cette question principale ... ne viendrait à personne ! Consensus scientifique incontestable, par exemple. Mais aussi parce que celui qui poserait la question ne veut pas connaître la réponse opposée à son opinion. Dans le cas de la Covid-19, on ne sait pas trop si la bonne raison ne tient pas un peu des deux. La seconde raison est l'idée que la question principale ne se pose pas. Pourquoi ? Parce que ! La réponse NON à la question principale est criminalisée. Et dans ce cas aussi, on se demande un peu si ce n'est pas le cas dans l'affaire inouïe de la Covid-19.

En réalité, la plupart du temps, la réponse à la question secondaire n'a aucune espèce d'importance. Et c'est la raison pour laquelle on la pose au "peuple" dont on se moque. Et c'est aussi le cas de l'affaire scandaleuse de la Covid-19.


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(c) 02.10.2020