Présidentielle 2022 - Un deuxième tour vraimentOn annonce un débat télévisé entre les deux candidats en lice pour le deuxième tour de la présidentielle 2022. Qu'en est-il de la présidentielle avant ce débat ? Le régime macronien dissimule sa corruption en hurlant au fascisme contre sa concurrenteMacron et ses commettants ont utilisé une tactique simple : pour empêcher que le public ne soit alerté de sa corruption, il fait mobiliser par des techniques de contrôle social les hordes d'imbéciles qui rassemblent des votes en sa faveur contre le "péril de l'extrême-droite fasciste" que représente d'un seul coup et à nouveau Marine Le Pen. Des milliards d'euros ont certainement été déversés dans ce but. Des sportifs "s'engagent" contre le fascisme dans un article pondu par le plumitif de service d'un quotidien appartenant au régime, des "artistes" faire de même. Puis des "présidents d'université" tout aussi abrutis, et tout récemment des étudiants de la "sorbonne" et des lycéens parisiens. Les barbares de la sorbonne, recrutés parce qu'ils sont complètement ignorants, illettrés et endoctrinés par la propagande du régime, ont détruit la chapelle de la Sorbonne et le mobilier d'enseignement en manière de protestation contre la présence de Marine Le Pen au deuxième tour ... Le régime qui veut la ré-élection de Macron, utilise la propagande de son contrpôle social sur une masse d'illettrés barbares. Le personnel politique vient souvent de ces hordes stupides que la propagande qualifie "d'élites de la nation" quand elles en sont la honte. Ainsi un candidat écologiste, Jadot, est passé du lycée à la politique lors des émeutes contre la loi Devaquet de réorganisation de l'enseignement en France. Agé aujourd'hui de presque 50 ans, député européen, européiste convaincu, interrogé par des élèves de primaire, répond qu'il ignore le nom de la capitale de la Lithuanie. Il y a quelques années, une autre écologiste, diplômée en géographie de la Sorbonne, croyait que le Japon était un pays de l'hémisphère sud. L'abrutissement des "élites" est arrivé à un point tel que la population française est maintenant entièrement contrôlée par la propagande éhontée du régime. Les mensonges ne sont plus contrés par quelques crieurs de vérité et si l'un d'eux se lève, il est immédiatement étouffé par le régime pour que sa voix ne soit pas entendue. Les sondages continuent - comme depuis six mois - à prédire un succès écrasant de Macron sur Le Pen. Comme les élections sont, comme les sondages, entièrement contrôlées par le régime, la ré-élection de Macron est la plus probable. L'opposition de Le Pen est sans efficacitéLa campagne de Le Pen a été assez prudente pour le premier tour. Elle s'est bornée à des promesses électorales en faveur des classes populaires, ne perdant pas de temps à critiquer le régime macronien. De fait, elle a distinguée sa campagne en la rendant "compatible" avec le programme de la gauche radical de Mélanchon, qui d'ailleurs a été à deux doigts (à 1,5% près) de l'emporter sur elle. Or, ce rapprochement est tactiquement adroit. Parce que, dans l'électorat de la gauche radicale, il existe une frange férocement opposée à Macron, qui serait prête à voter pour Le Pen, juste pour empêcher la ré-élection de Macron. C'est la raison pour laquelle Macron a fait donner ses troupes de choc contre le "péril fasciste" représenté par Le Pen. Cette offensive, d'une stupidité inégaléable, pourrait réussir à "geler" la fureur des gauchistes contre Macron en faveur de Le Pen. Mais, Le Pen a de toutes façons un vice radical qui l'interdit à une autre frange de l'électorat de Mélanchon. Mélanchon a été financé et encadré par les Frères Musulmans qui animent les deux doctrines mélanchonistes de la créolisation (la façon d'exprimer son multiculturalisme avec une étiquette qui lui soit propre) et de l'islamo-gauchisme. Le Pen ne peut donc attirer qu'une fraction faible de 5 à 7% de l'électorat de premier tour de Mélanchon. Encore faudrait-il qu'elle ait un discours résolument opposé à Macron. Ce qu'elle n'a jamais fait et qu'elle ne fera jamais. Peut-elle faire l'union des droites ? D'abord, elle ne le veut pas. Elle n'a eu aucun geste de rapprochement, ni avec Zemmour et ses 7%, ni avec Pécresse et ses 4%. Ne parlons ni de Lassalle ou de Dupont-Aignan qui pourraient représenter 3 à 4% d'apports de voix. Une partie majoritaire de ces voix se reporteront sur Macron peut être à cause de la campagne de second tour qui l'a diabolisée de nouveau. Il est difficile d'imaginer un second tour où Le Pen dépasserait 40% des voix du premier tour. Et cette situation va donner tristement raison à Zemmour qui a toujours proclamé que Le Pen ne peut pas gagner contre Macron. Le drame de Zemmour, c'est qu'il ne pourra jamais faire une majorité de droite, même au premier tour ! Après 50 ans de socialisme, la droite est morte en France. Elle représente peut être 10% de l'électorat. Et Zemmour en faisant de l'immigration le problème central que voulait résoudre sa "droite", s'est bien entendu fourvoyé. L'immigration n'est que l'une des voies de destruction de la société occidentale. C'est une question secondaire, un "détail" ... Pour ce qui est de l'immigration, n'en faisant plus un de ses thèmes de campagne, Marine Le Pen a montré qu'elle avait peut être compris cette chose. Mais elle n'a probablement pas compris non plus quel était le problème que posaient au peuple français le régime et son évolution depuis cinquante ans : la démocratie a été supprimée depuis longtemps, remplacée par le mensonge et, depuis Macron, la République est en danger à cause de la corruption. Tout ce que l'opposition est capable de faire, c'est de protester - faiblement - contre des détails : l'immigration, la vie chère, les impôts, l'endettement, ... Du détail partout. Rien de nature à contrer les dangers qui nous menacent et dans plusieurs desquels nous sommes déjà tombés. Mais pourtant, arithmétiquement, Le Pen peut encore emporter l'élection présidentielle si tous les opposants au régime de Macron s'unissent sur son nom. Encore eut-il fallu qu'elle le fisse ou qu'elle le voulusse .... Le Président de la République élu a besoin d'un premier ministre ...C'est un détail de la Constitution dont, soudainement lundi soir, s'est souvenu Jean-Luc Mélanchon. Mélanchon a analysé la situation de la manière suivante : Du fait de la médiocrité du lamentable troupeau qui sert de députés à Macron depuis cinq ans, du fait de la détestation absolue d'une majorité de français à l'encontre de Macron et de sa politique - chaque partie de sa politique est rejetée par 50 à 70% des électeurs - du fait du découpage des circonscriptions, le parti de Mélanchon pourrait désigner une majorité des députés, lors des législatives qui suivent immédiatement l'élection présidentielle. Si Le Pen n'est pas élue, elle obtiendra de 10 à 30 sièges. Elle comptera pour rien. Si elle est élue, elle obtiendra de 30 à 60 voix, et encore. Elle comptera pour rien. Que Macron ou que Le Pen soient élus, cela ne change rien pour Mélanchon. Notamment, si le parti macronien s'effondre à cause de sa nullité et de l'opinion défavorable de la politique de Macron, le parti de Mélanchon peut être majoritaire aux législatives. Et à ce moment là, il sera nécessairement premier ministre. C'est ce qu'il a "sournoisement" indiqué aux deux candidats à la veille de leur débat télévisé. Pourquoi cette situation pourrait indifférer Macron ? D'abord, LREM n'a pas dit son dernier mot : il peut encore triompher aux législatives, emporté par le succès de Macron à la présidentielle. Mais, Macron a décidé - ou ses commettants ont décidé - d'un changement de régime dans lequel le Parlement n'est d'aucune utilité autre que décorative. On le garde pour entériner les décisions du gouvernement en état d'urgence. Macron ré-élu, il restaure immédiatement l'état d'urgence et il dirige la France sans assemblée nationale et sans administration. Il remplace le tout par le cabinet McKinsey. Ou leurs comparses. Tous "américains". Quant à un gouvernement, il s'en moque presque autant. Il suffit d'examiner les nullités qui s'y trouvent depuis cinq ans. Macron a seulement besoin de gens capables de lire à la télévision les diapositives des présentations Power Point éditées par le cabinet McKinsey. Mélanchon fera cela très bien. Après Philippe et Castex. La chose est plus difficile au cas où Le Pen est élue. Pourtant, le programme de Le Pen est, au point de vue économique, "mélanchon-compatible". Retraite à 60 ans, hausse du pouvoir d'achat, etc. Sur les questions sociales comme sur la visibilité de l'islam, Le Pen a fait de très gros progrès vers la position islamo-gauchistede Mélanchon. Le problème, c'est que Mélanchon a crié "au fasciste" contre Le Pen. Du coup, Le Pen pourrait se passer des services de Mélanchon au gouvernement et adopter à son tour, le mode de gouvernement macronien, à coup d'état d'urgence. Mais, à toute probabilité, et si par accident imprévu Le Pen est élue, elle a peu de chance d'emporter la majorité législative. Et elle aura besoin de Mélanchon. Cependant, on peut estimer que Mélanchon n'a pas parié sur une victoire de Le Pen lorsqu'il a déclaré qu'il pourrait triompher aux législatives. On sait même qu'il a déjà discuté avec Macron. Et de quoi peut parler un futur chef du parti majoritaire à l'Assemblée avec un candidat à la présidentielle ? Quoiqu'il en coûte, il faut voter Le Pen pour interdire à Macron de poursuivre sa destruction de la République. |