Quelques réflexions sur l'état de la société occidentale. De l'opulence à la misère et de l'insoucianse à la terreurLa société occidentale est particulièrement bizarre. Pour quelqu'un qui y vit en permanence, il ne doit rien s'y passer de particulier. Sauf quelques accidents, comme un coup de marteau donné à un touriste étranger. Ou un coup de couteau appliqué à la sortie d'un bal du samedi soir. Ou le voisin qui, depuis quelque temps, ne part plus au travail le matin. Ou cet autre qui n'a plus de voiture ... Pour le reste, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le "nous" est le signe de cette béatitude sociale qui se dégrade parfois dans un "on" vulgaire. Nous avons la meilleure médecine du monde. Nous avons le meilleur enseignement du monde. Nos entreprises cultivent l'excellence ... Mais, il suffit de venir d'ailleurs, ou de s'être retiré longtemps en sa chambre comme Xavier de Maistre, pour s'apercevoir que la société occidentale est bizarre. Très bizarre. La plupart d'entre nous sommes persuadés encore de vivre dans l'opulence. Nous imaginons que l'immigration provient simplement du fait que la réputation de notre bonne fortune attire tous les miséreux de l'autre monde. Et notre humanitarisme nous recommande de les accueillir largement. Or plus de la moitié des ménages français ne disposent pas des revenus suffisants pour faire face aux dépenses contraintes : logement, nourriture, chauffage, assurances, télécommunications devenus obligatoires, impôts, ... Deux français sur trois ne disposent pas de réserves financières supérieures à un mois de salaire médian. Un français actif sur trois n'a pas de travail ou un travail insuffisant pour assurer ses propres dépenses contraintes. Ne parlons pas des retraités dont les ressources de deux d'entre eux sur trois sont insuffisantes pour les faire admettre dans des établissements pour personnes dépendantes du secteur public. Pire encore, parmi la petite minorité qui a trouvé des emplois nécessitant une formation supérieure, plus de deux sur trois sont employés dans des "bullshit jobs" dont la plupart sont d'ailleurs menacés par l'Intelligence artificielle générative. Déjà, l'environnement monétaire et financier a lancé une crise de l'immobilier, aggravée par de stupides normes écologistes, qui fait fondre au soleil la plus grande partie de la fortune de la classe moyenne, et exclut du secteur locatif les classes inférieures. Sans aucun bruit, menés par le caressement de la "musique de supermarché", les populations de la société occidentales sont parvenues à la fin de la route qui mène de la prospérité des années 70 à la misère des années 20. Du XXI° siècle ... Le retour en arrière. Sur le rôle de la politique, il faut être clair. Avec la démocratie à l'occidentale, nous sommes passés de l'ordre d'une société républicaine fondée sur la notion du bien public de la majorité recherché par un Etat rare mais puissant à l'anarchie équalitaire d'une société démocratique agitée par de sordides "droits des minorités" agités par un Etat omniprésent et débile. Très clairement aussi, le personnel politique s'est allié à une caste d'intérêts privés, et cette alliance présente tous les caractères à la fois d'un coup d'Etat - le prétendu partenariat privé - public des mondialistes - et d'une corruption du personnel politique par les intérêts privés. Et tout ce qui renvoyait dans la culture politique à l'intérêt général a été corrompu entre la satisfaction des droits des minorités - le fameux Etat de droit - et de l'intérêt d'une nouvelle institution : la caste des hypermilliardaires mondialisée, délocalisée, dénationalisée. Libre de l'emprise de l'Etat. Qui lui est soumis. Par la dette financière et par les "cabinets de conseil". Et par la corruption du personnel politique. Schématiquement, le capitalisme libéral a été réservé à l'alliance des politiciens et des milliardaires, tandis que le totalitarisme d'une société de contrôle implique un socialisme destructeur aux nations et aux peuples. Cet "ordre" économique est appelé le "capital-socialisme", le kazisme. Dans cette anarchie patiemment construite par le capitalisme libéral allié à la classe politique - politiciens et fonctionnaires confondus - le bien public n'est plus attendu. Seule la soumission à l'ordre capitaliste est réclamé du peuple. Et tout ce qui lui est imposé conduit à sa destruction. Le premier moyen utilisé par le capitalisme mondialisé est celui de la peur. Nous sommes agités par des crises de peur organisée. Nous récupérons d'une terreur organisée autour d'une épidémie très suspecte pour entrer dans une autre terreur tout autant organisée autour d'une immigration choisie : des populations structurées autour d'un anti-occidentalisme forcené qui se révèle spectaculairement par des razzias et des assassinats déguisés parfois en attentats. La misère et l'immigration sont deux mouvements qui sont organisés par la Caste des politiciens alliés aux hyper-milliardaires. Ces deux mouvements n'ont pas d'autre objectif que de nous imposer une soumission totale aux intérêts de la Caste. Pour nous sauver d'une destruction certaine, nous devrons d'abord rejeter la terreur et la misère. Et ensuite éliminer la Caste. Il n'y a pas d'autre moyen. !--> |