Reconstitution statistique du nombre de décès déclarés suite à l'injection du vaccin Pfizer, pour la France, sur la base du Répertoire de l'Agence européenne du médicament au 19 Octobre 2021La source de données(Dans une première lecture, ce chapitre peut être laissé de côté dès après les premières lignes. La base de données et la manière de l'utiliser sont décrites de façon à permettre au lecteur de refaire les analyses de la présente étude.) L'Agence européenne du médicament (site web : https://www.ema.europa.eu/en) a été instituée par la Commission européenne par un Réglement (EC) No 726/2004. Elle publie une base de données des effets indésirables des médicaments humains et vétérinaires. Parmi les médicaments humains, l'AEM surveille les effets indésirables des vaccins Covid qu'elle a autorisé par Autorisation Temporaire d'Utilisation (ATU), ce qui est le cas du vaccin Pfizer. Pour consulter sa base de données, l'AEM fournit une interface grand public à l'url : https://www.adrreports.eu/index.html. Le mode opératoire pour accéder à l'interface de recherche des dossies de cas individuels déclarant au moins un effet indésirable de l'un des vaccins Covid est le suivant, appliqué au vaccin Pfizer qui nous intéresse ici :
Vous accédez alors à l'interface utilisateur permettant d'obtenir certaines données de la base de données des effets indésirables pour le vaccin Pfizer. L'interface est composée de plusieurs "onglets" ainsi qu'on les connaît avec les tableurs classiques. Ces onglets sont identifiés par leur titre en haut de l'écran. Deux onglets vont nous occuper ici :
Le premier onglet permet d'accéder à une liste de pays européens et associés et pour chacun indique le nombre de cas individuels déclarant au moins un effet indésirable consécutif - et pas causé par !! ... - à l'injection d'au moins une dose du vaccin Pfizer. La liste dans la partie droite de la page est vue comme un histogrammes de barres horizontales pas très utiles. Mais, si on fait un clic droit sur l'un des barres bleues, une nouvelle page est ouverte qui produit un tableau à deux colonnes :
Pour exploitation, j'ai copié ce tableau et l'in incorporé dans un tableur grand public OpenOffice. Le second onglet intéressant pour l'étude présente est dénommé "Number of individual cases for a selected group of reactions". Il est reproduit plusieurs fois avec des variations que je n'ai pas eu le temps d'apprécier, ce qui réduit l'interêt de l'étude. Dans cet onglet, on trouve un Panneau à gauche intitulé "Reaction Groups & Reported Suspected Reaction" dont le premier élément est un boîte de choix intitulée "Reaction Groups". Le premier groupe de réactions sur lequel est initialisée la boîte de choix est "Blood and lymphatic system disorders". Il en existe 31 classés par ordre alphabétique. Dans chaque groupe de réactions, une liste de réactions peut être sélectionnée si on veut analyser les données pour une réaction donnée d'un groupe de Réactions sélectionné. Dans cette étude, on ne sélectionne aucune réaction dans cette liste de sorte que tout le groupe de réactions est sélectionné. Une fois un Groupe de Réactions sélectionné, on se reporte au panneau à droite intitulé "Number of individual cases by Age Group & Sex, Reporter Group and Outcome". Il présente Trois groupes de résultats. Celui qui concerne l'étude est celui le plus bas intitulé "Outcomes". Il présente les statistiques concernant :
Comme pour la statistique par pays, en faisant un clic droit sur l'une des barres de l'histogramme affiché dans le panneau, on ouvre une page avec une table qu'il est possible de transférer dans un tableau grand public. Voyons ensuite les informations que l'on peut tirer de ces données. La reconstruction du nombre de cas individuels par paysLorsque qu'un individu déclare des effets indésirables dans la base EUDRAVigilance, il peut sélectionner plusieurs effets indésirables. On estime que EUDRAVigilance a évité de compter plusieurs fois un seul cas individuel. On note que les effets indésirables sont déclarés ou bien par des soignants ou bien par le patient ou sa famille. Il faut noter que, même lorsque l'effet indésirable est déclaré par du personnel de santé, il n'est fait aucune analyse approfondie des causes de l'effet indésirable. En général, l'effet indésirable est déclaré quelques jours après sa survenue et en relation avec la date de l'injection du vaccin Pfizer. Il n'y a aucun autre lien déclaré. Notamment, lorsque l'effet est un décès, il n'est procédé à aucune autopsie de façon à protéger les autorités politiques de l'indemnisation potentielle de l'effet indésirable. Autrement dit, la déclaration d'un effet indésirable dans la base EUDRAVigilance, ne peut absolument pas servir à entamer une procédure d'indemnisation. Les autorités politiques en déduisent de leur propre initiative que le contenu de cette base ne les concerne aucunement. Elles ont tort, mais c'est un autre débat. Notamment, on peut inférer d'une telle situation que les autorités politiques ont sciemment organisées l'impossibilité de démontrer une quelconque causalité entre l'injection d'un vaccin Covid et la survenue d'un effet indésirable. Manifestement, la base EUDRAVigilance et son interface de consultation sont organisés de manière à rendre encore plus difficile tout travail permettant d'établir la moindre causalité. Cette étude ne cherche même pas à commencer un tel travail bien au-dessus de nos forces. En Annexe 1, on a dressé la liste des cas individuels déclarés pour les effets indésirables du vaccin Pfizer. On a, pour chaque pays et pour deux dates d'état de la base EUDRAVigilance, relevé aussi le nombre de doses du vaccins Pfizer injectées pour chaque pays de la liste. Le nombre de doses Pfizer par pays a été relevé sur le site https://ourworldindata.org/grapher/covid-vaccine-doses-by-manufacturer?country=~USA, dans laquelle on peut choisr chaque pays concerné. Le résultat est saississant. Le nombre de cas individuels déclarant au moins un effet indésirable par 10.000 doses de vaccin Pfizer injecté est le suivant :
Tableau I On sait de diverses études scientifiques passées que le nombre de cas individuels déclarant un effet indésirable pour un vaccin injecté aux USA est très largement sous-évalué par l'enregistrement dans les bases de données parce que la déclaration d'effet indésirable est une opération compliquée à laquelle le personnel médical n'est pas préparé d'une part et que la plupart des patients ignore complètement d'autre part. Ainsi P. Lazarus et al, "Electronic Support for Public Health–Vaccine Adverse Event Reporting System (ESP:VAERS) que seuls 1% des patients déclarent un effet indésirable suite à un accident vaccinal sur le registre américain VAERS qui est tout à fait comparable à EUDRA Vigilance. On ne déduira pas de Lazarus que le taux de cas individuels déclarés dans EUDRA Vigilance est seulement 1% du nombre réel de patients présentant au moins un effet indésirable à une injection d'une dose d'un vaccin Pfizer, parce que les circonstances et les conditions d'accès au registre EUDRAVigilance ne sont probablement strictement identique aujourd'hui. Mais, il existe deux modèles statistiques qui permettent de se faire une idée du nombre réels de cas individuels ayant réellement développé au moins un effet indésirable après injection d'une dose du vaccin Pfizer. Le premier modèle est le modèle "moyen". Il consiste à calculer le rapport du taux du nombre de cas individuels par 10.000 doses injectées Pfizer moyen pour l'ensemble des Pays du Tableau I, au taux clcluclé au Tableau I. Un tel modèle n'a de validité que si onaccepte deux hypothèses. La première est que toutes les situations qui permettent de contrôler le taux de cas individuels déclarés par ao.ooo injections sont également possibles et la seconde hypothèse est que la moitié des déclarations issues des Etats sont des déclarations fausses. Ce sont celles qui entraînent un Etat dans le haut de laiste triée des taux de cas individuels, au moins au-dessus de la valeur moyenne. Ce modèle n'est pas valide pour la situation parce que nous ne disposons d'aucune information confirmant que la Hollande déclarerait deux fois trop de cas individuels. Le second modèle est le modèle "maximal". Il consiste à constater que tous les pays enregistrent seulement une fraction variable selon la culture des pays, une fraction donc des cas individuels. Il en ressort que le taux maximal par 10.00 injections est le taux minimum des déclarations par 10.000 injections dans chaque pays. Et c'est le modèle que nous retiendrons pour reconstituer une borne inférieure du nombre des cas individuels pour chaque Etat de la liste du Tableau I. Le Tableau I nous permet de reconstituer le taux réel de cas individuels qui pourraient déclarer au moins un effet indésirable pour chaque pays et pour une injection du vaccin Pfizer. Le taux de déclaration par 10.000 injections s'étend de moins de 1 pour la Bulgarie à plus de 44 pour la Hollande. Le tableau ci-dessus décrit une liste des pays dont le taux de déclarations est le plus important, liste classée par ordre décroissant pour la date du 25 Septembre 2021. Ainsi pour la France le nombre total de cas individuels déclarants doit être affecté d'uncoefficient multiplicateur pour au moins deux modèles :
Ainsi donc, au 19 octobre 2021, pour la France, le nombre minimum de personnes ayant subi au moins un effet indésirable suite à une injection de vaccin Pfizer est de 382 378 cas individuels à comparer aux 86 620 cas individuels dclarés dans EUDRA Vigilance à cette date. La reconstruction du nombre de décès par groupes de réactionEUDRA Vigilance et l'Agence européenne du Médicament ne fournissent aucune donnée agrégeant le nombre de décès comme effet indésirable de l'injection d'un vaccin Covid, pour pfizer comme pour ses "concurrents". Cette lacune dans l'information du public est certainement une atteinte à la sincérité et à la transparence revendicquées aussi bien par l'Agence que par ses autorités de tutelle. On peut rappeler le texte de la Résolution 2631 de l'AP du Conseil de l'Europe qui charge les Etats membres et l'Unuion Européenne des responsabilités suivantes : 7.1.4. implement effective systems for monitoring the vaccines and their safety following their roll-out to the general population, also with a view to monitoring their long-term effects; De "bons esprits" ont très vite rappelé que les Résolutions du Conseil de l'Europe n'étaient pas contraignantes. On a déjà discuté cela. Or, juridiquement la force de cette qualification de la Résolution 2631 s'arrête au fait que la Résolution ne prévoit aucune sanction à un manquement des Etats membres. C'est tout. C'est insuffisant pour affirmer que les Etats membres ou l'Union européenne auraient le "devoir" de se moquer de cette Résolution. Or, le nombre de décès est "enterré" dans le tableau intitulé "Outcomes" de chacun des 31 groupes de réactions du second onglet de l'interface utilisateur de EUDRA Vigilance. Autrement dit, il faut ouvrir 31 pages web successives avant de disposer des informations pour retrouver le nombre total de décès des cas individuels déclarés dans EUDRA Vigilance. C'est le travail qui a été réalisé lors de cette étude et qui est donné en Annexe II. Pour parvenir à attribuer un nombre de décès à un quelconque Etat membre, il a donc fallu réaliser une reconstitution du nombre de décès. Cette reconstitution s'est basée sur le fait que le taux de décès suite à l'injection d'une dose Pfizer - je répète à nouveau : "suite à " et pas "à cause de" - ne peut pas dépendre du pays, mais seulement du fait qu'il s'agit de l'injection d'une dose de vaccin Pfizer. La répartition du nombre total de décès dans la base EUDRA Vigilance entre les différents pays est donc exécutée sur la base d'une clé de répartition calculée comme le rapport du nombre de cas individuels du pays au nombre total de cas individuels dans EUDRA Vigilance (Tableau III - colonne 3). Plusieurs reconstitutions du nombre de décès pour la France sont possibles. Celles qui ont fait l'objet de cette étude sont résumées dans le tableau IV suivant :
On peut donc poser que, à la reconstruction près, "suite à" l'injection d'une dose de vaccin Pfizer, au 19 Octobre 2021 le nombre de décès déclarés et reconstitués dans la base EUDRA Vigilance (Tableau III - colonne 4) est en France de 2 083 personnes. Ce chiffre est certainement de l'ordre de grandeur des décès routizers en une année. Et Pfizer est la marque majoritaire d'injection Covid en France à 80%. Mais, on sait que le nombre de cas individuels de la base EUDRA Vigilance est très loin d'être le reflet du nombre de personnes qui ont réellement déclarées un effet indésirable suite à l'injection d'une dose de vaccin Pfizer. Pour la reconstitution de ce nombre, on a ci-dessus à l'aide du Tableau I, on a calculé un modèle à taux "moyen" (Tableau III - colonne 5) et un modèle à taux "max" (Tableau III - colonne 6). On a repris ces deux modèles dans le Tableau III pour parvenir à une estimation de la borne inférieure du nombre de décès qui ont fait suite à l'injection d'une dose de vaccin Pfizer. On peut donc poser que, à la reconstruction près, "suite à" l'injection d'une dose de vaccin Pfizer, au 19 Octobre 2021 le nombre de décès, reconstitués dans la base EUDRA Vigilance et extrapolés par la mèthode du taux "max" est en France de 12 759 personnes. Discussion de ces résultatsJe voudrais faire plusieurs observations fondamentales sur cette étude.
Je voudrais aussi faire quelques remarques tirées des résultats de l'étude.
SOURCES
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