Remarques sur la tarification européiste de l'énergieDe la pénurie énergétique à la flambée des prixLa flambée des prix du gaz, les craintes sur un hiver rigoureux, certains événements idéologiques par ailleurs ont placé une grande inquiétude des utilisateurs d'énergie en Europie, cette zone économique, vassale des puissants Etats-Unis et de clubs de pensée aux idéologie pourries. La France, une sous-zone de la zone Europie, est comme ses voisines, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, ... soumise à des hausses parfois inconsidérées des tarifs de l'électricité. Ainsi certains consàommateurs privés ou industriels voient leurs tarifs augmenter de 15% tandis que d'autres dépassent les 500%. La presse a décidé de mettre le focus sur la noble profession des boulangers qui, cuisant leur pain dans des fours électriques,sont particulièrement sensibles à la hausse des tarifs de l'énergie. Et la crainte millénaire de la famine - ils manquent de pain - est utilisée pour concentrer l'attention du public ... Des faillites, de la misère ordonnées par des intérêts privésEn fait, un grand nombre de secteurs sont aussi frappés. Les faillites ou fermetures ne se comptent plus. Dans le secteur verrier (Duralex), dans la conserverie (Willian Saurin) , dans l'aciérie .... Même les restaurateurs dont les cuisines fonctionnent à l'électricité ou au gaz subissent les mêmes hausses que les boulangers. Les particuliers sont relativement protégés. On a parlé d'une hausse modérée de l'ordre de 12% - parfois plus, parfois moins. En réalité, l'Etat augmente son endettement pour subventionner la consommation d'énergie des particuliers pour acheter la paix sociale. Et pour vendre un peu plus la souveraineté de l'Etat, cette délégation de la souveraineté du peuple dans les Républiques démocratiques, aux prêteurs, essentiellement des intérêts privés qui finissent par contrôler entièrement l'Etat. Ainsi du rôle des cabinets de conseil comme le "fameux" Cabinet McKinsey. Inféodé aux clubs de pensée les plus toxiques, McKinsey intervient directement dans la politique économique et sociale des Etats - en France, mais aussi en Allemagne et partout ailleurs en Europie - pour contraindre les Etats vassaux à appliquer des politiques économiques et sociales obéissant aux idéologies pourries de leurs mandants. Ici, je dois confesser mon ignorance de l'implication des cabinets de conseil dans la crise énergétique, sa genèse ou sa résolution. Mais, l'intervention de McKinsey dans la plupart des Etats occidentaux est patente dans le secteur de la santé publique (crise Covid), dans celui de l'éducation, ou dans l'organisation des politiques publiques au niveau des régions (intervention en Ile-de-France reconnue par sa présidente, la catastrophique Valérie Pécresse). Une précarité énergétique organisée depuis plus de vingt ansL'Assemblée Nationale a mené une bizarre opération ces derniers temps. Une opération qui consiste à "auditionner" les patrons et anciens patrons du secteur de l'énergie en France sur la question de l'actuelle crise de l'énergie. On a ainsi entendu Le Floch-Prigent, Pierre Gadonneix, Yves Bréchet, Henri Proglio, Anne Lauvergeon, ... Ils ont révélé énormément de choses que tout le monde connaît mais que la plupart d'entre nous ont oublié. Et oublier de rapprocher les unes des autres. D'abord, ils sont tous absolument "furieux" d'avoir été méprisés, écartés, ignorés par le pouvoir politique qui a fait exactement le contraire de chaque chose qu'ils avaient préconisée ou mise en place après mûres réflexions. Ensuite, unanimement, ils ont condamnée la politique destructrice des politiciens français qui ont sacrifié le point fort de l'industrie française : le secteur de l'énergie que ce soit l'électronucléaire, l'hydraulique ou que le gazier et même le pétrolier. Or, l'énergie est devenue à la fois la base de l'industrie et celle de la vie sociale. Sans énergie, ou avec moins d'enrergie, plus d'industrie, plus de vie des hommes. L'économie s'effondre et la politique n'est plus possible. Et c'est là que certains ont malignement rappelée la "confession" goguenarde de l'ancienne ministre de "l'écologie" qui, dans une interview de 2003, s'était vantée d'avoir "menti" à son premier ministre Jospin de façon à faire exclure l'électronucléaire en 2000 à Bruxelles de la négociation du "MDP" sur les énergies retenues pour le développement industriel de l'Europe. Or, cet épisode démontre l'infiltration du pouvoir politique et sa manipulation par les adversaires de l'électronucléaire, partisans des énergies prétendues renouvelables alors qu'elles sont seulement intermittentes. Contrairement à ce qui est insinuée par la presse du régime, cette manoeuvre de Voynet n'est pas la cause de la situation de précarité où se trouve l'économie française. C'est seulement la preuve d'une sorte d'infiltration de l'Etat, du gouvernement dans de nombreux Etats, par des individus qui servent des intérêts idéologiques contraires à l'intérêt public. Et qui sont parfaitement conscients de la portée de leurs actes. On a ainsi appris que les récentes mises en panne des centrales nucléaires proviennent simplement de l'utilisation récente de nouveaux matériels de contrôle de la corrosion. Les agences de l'Etat, aux mains des écologistes acharnés à la perte de l'industrie électro-nucléaire, se sont empressées d'édicter de nouvelles réglementations leur permettant d'ordonner à leur aise la mise à l'arrêt des centrales contrôlées. La précarité obtenue, il fallait organiser la flambée des prixPour organiser la flambée des prix de l'énergie, l'Union Européenne a décidé - je dois encore rechercher quand et par quel "acte" - de "libéraliser" le marché de l'énergie. La première chose a consisté à "convertir" l'a puissance consomméee de chaque type d'énergie en Mega Watts heure électrique équivalents. Je n'ai pas trouvé les formules de "conversion" utilisées pour comparer le MWhe d'une éolienne qui produit 4 heures par jour avec celui d'une centrale nucléaire qui fonctionne 20 ans sans arrêt ... Puis, on a créée une "bourse de cotation" - selon mes sources comme Loïc Le Floch-Prigent, il s'agit d'un bureau à Leipzig, composé d'une vingtaine de salariés issus de GreenPeace ou de Amnesty International - pour effectuer la cotation en temps réel - plus rapide qu'un quart d'heure semble t'il. Cette cotation équilibre l'offre et la demande de toute l'Union Européenne entre les producteurs (comme EDF) et les fournisseurs d'énergie (comme Ektawatt). Et l'arbitrage est très simple : comme dernière cotation, on retient le prix d'achat de l'énergie de la centrale de production la plus chère sur le dernier quart d'heure ! Et c'est "çà" que l'on appelle le "vrai prix de l'énergie" en Europie. Une escroquerie qui permet de cacher la gabegie des énergies "renouvelables" et de "couler" la réputation de l'énergie électro-nucléaire ... Bien entendu, le lecteur comprend que, actuellement, le prix du gaz étant très élevé, il est contraint d'acheter son courant électrique au prix du gaz, l'énergie la plus chère du mix de la Bourse de l'énergie de Leipzig ... Et la fermeture des gazoducs russes n'a rien à voir avec cette flambée des prix ! La flambée des prix de l'énergie n'est pas une "erreur".
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