SARS-CoV-2. Un virus moins pathogène qu'au début.

Philippe Brindet - 01-10-2020

L'idée est avancée depuis plusieurs semaines par des infectiologues comme le Pr Raoult en France : les mutations du coronavirus SARS-CoV-2 semblent le rendre moins létal.

Le fait que le SARS-CoV-2 a muté est nié par des politiciens comme Olivier Véran. Selon eux - et ils sont au pouvoir - le virus est identique depuis le début et ne changera jamais tant qu'un vaccin ne sera pas diffusé dans l'ensemble de la population du monde. Le coronavirus serait selon eux hautement létal, ce qui est évidemment faux et il l'est actuellement comme en janvier ou en mars. La répétition de ce message officiel suffit à imprimer la peur parmi les "honnêtes gens".

Bien entendu cette croyance officielle est fausse. Et le pouvoir sanitariste le sait parfaitement qui a changé d'indicateur de l'épidémie. De mars à juin, ce furent le nombre d'entrées en réanimation et le nombre de décès attribués à la Covid-19 - il y a beaucoup à contester sur ce propos. Quand les deux indices sont devenus trop faibles, le pouvoir sanitariste a "fabriqué" un test RT-PCR en lui imposant un cyclage Ct aberrant, de sorte que ce pouvoir sanitariste pouvait désormais compter sur un indice de cas PCR-positifs à sa discrétion.

Or le chiffre des décès, même s'il a légèrement remonté depuis juillet - et là aussi les motifs sont contestables - est très inférieur à un seuil au delà duquel on assisterait à une épidémie contre laquelle il serait essentiel de prendre des mesures destructrices de l'économie et de la santé des autres malades. On constate donc la diminution de la létalité du SARS-CoV-2 dans le fait que la hausse des cas testés positifs ne s'accompagne pas d'une hausse des décès. Au contraire, le taux décès sur infectés reste notablement bas. Les autorités sanitaro-politiques affirment que cette situation est due à leurs efforts de lutte contre la Covid-19, ce qui est partiellement faux. Il est vrai qu'il semble que le recours aux ventilateurs forcés ne soit plus aussi étendu qu'au début de l'épidémie. Mais, cette absence de traitement n'est pas la seule cause de la baisse de la mortalité.

Un graphique publié par l'Office britannique des statistiques (l'ONS) est éloquent sur ce point et son information principale est connue depuis très longtemps :

ONS : la courbe des confirmés est en retard sur la courbe des décès après le pic d'Avril 2020.

La courbe du nombre des cas confirmés - en noir - monte avant la courbe des décès confirmés Covid-19 d'environ 14 jours. C'est normal puisque on disait alors que la maladie évoluait en 14 jours. Mais si vous examinez la descente du pic d'Avril du nombre des cas confirmé en Mai 2020, vous voyez que la courbe des cas confirmés passe à droite de la courbe des décès confirmés Covid-19.

Cela pourrait signifier que, en Grande-Bretagne, au moins à partir du 15 avril 2020, peut-être même un peu avant, le SARS-CoV-2 voyait sa létalité diminuer et pas seulement depuis la prétendue "seconde vague".

Et la baisse de son taux de létalité est telle qu'il s'agit maintenant d'une menace épidémique ultra-faible !


C-Politix
(c) 01-10-2020