SARS-CoV-2, origine chinoise selon une agence américaine

Philippe Brindet - 28 Février 2023

Selon un article du Wall Street Journal l'Agence américaine de l'Energie a produit un rapport remis au Président Biden et à certains membres du Congrès selon lequel la pandémie de Covid-19 proviendrait d'un d'un pathogène échappé accidentellement d'un laboratoire chinois. Ce laboratoire n'est pas désigné et aucun fait positif n'est donné à l'appui de cette assertion.

Il y a un an environ, une réunion des agences fédérales concernées étaient parvenues à l'idée qu'il ne s'agissait pas d'une fuite d'un laboratoire. Seule, une Agence s'était désolidarisée de l'affirmation. Cette agence était ... le FBI.

En réalité, l'hypothèse - il ne s'agit toujours de rien de plus - de la fuite accidentelle d'un laboratoire pose le problème de savoir quel est ce laboratoire, et comment matériellement la fuite s'est produite. Beaucoup d'analystes estiment que le laboratoire serait situé dans l'intitut de Virologie de Wuhan.Se rallier à la thèse d'une fuite d'un laboratoire à Wuhan, permet aux autroités aémricaines de "cahregr" la Chine de la responsabilité de la pandémie mondiale. Dans la conjoncture géopolitique, le choix du rapport de la DEA est éminemment pro-américain.

Il n'est pas possible en l'état de décider que cette hypothèse est fausse. Mais elle n'est qu'une hypothèse.

Or, cette admission soudaine et très partielle par les Etats-Unis soulèvent plusieurs très graves questions.

  1. L'hypothèse d'une fuite accidentelle

    Dès le mois de Février 2020 [1], de nombreux scientifiques pointaient sur l'hypothèse d'une fuite d'un laboratoire. Ils ont été vilipendés, déclarés complotistes. Parmi eux, se trouvait le Prix Nobel de Médecine français, Luc Montagnier. L'hypothèse d'une fuite accidentelle lui est venue parce qu'il avait démontré le caractère artificiel du pathogène SARS-CoV-2 et que sauf à imaginer une diffusion criminelle, la fuite accidentelle lui semblait plus vraisemblable. Et Montagnier est très loin d'avoir été isolé. On peut citer des dizaines de scientifiques, dont plusieurs autres Prix Nobel de Médecine, pour soutenir indépendament la même hypothèse. La première implication de l'admission d'une fuite accidentelle est de ruiner le dogme central de la "science officielle" qui est l'origine zoonotique de la pandémie SARS-CoV-2. Et un pas de plus pour confirmer l'hypothèse d'une origine artificielle de SARS-CoV-2. La position de la DEA est donc extrêmement lourde.

  2. L'oukase de complotisme

    Dès le mois de Février 2020, le gang de fonctionnaires internationaux mené par Anthony Fauci, a imposé une censure totale sur la diffusion de l'hypothèse de la fuite d'un laboratoire. Ils ont écrit une lettre à 27 signataires publiée dans la revue médicale The Lancet [2] qui dénonce comme complotiste tout individu osant énoncer l'hypoyhèse de la fuite accidentelle. les média - presse et réseaux sociaux, et les gouvernements se soumettront servilement à cet oukase et maintenant encore, il ne fait pas bon évoquer l'hypothèse dans certains "milieux". La censure a, dès cet article honteux publié, été totale.

  3. L'origine artificielle de SARS-CoV-2

    Le problème que pose l'hypothèse de la fuite accidentelle, c'est que cette fuite peut porter aussi bien sur un virus d'origine naturelle - l'Institut de Virologie de Wuhan est réputé avoir jusqu'en 2019 maintenue une "banque" de coronavirus de chauve-souris - que sur un virus artificiel. Pire encore, il existe de très nombreuses techniques de production de virus artificiel. Et ces techniques utilisent le plus souvent un ou plusieurs virus "naturels". C'est l'hypothèse brillamment défendue par la biologiste chinoise transfuge Li-Meng Yan [3], immédiatement vilipendée et interdite de parole en Occident. Mais, c'est aussi l'hypothèse qui se dégage de l'analyse des relations des équipes de l'Institut de Virologie qui va se révéler dans la presse libre. Un petit groupe de fonctionnaires américains, menés par Anthony Fauci, en coopération - ils disent en partenariat - avec Bill Gates, exploitent les recherches menées aux USA sur les pathogènes, notamment par le biologiste Ralph Baric de l'Université de Caroline du Nord, pour les transférer et les faire développer dans plusieurs Etats du monde, dont la Chine. Ainsi plusieurs équipe de l'Institut de virologie de Wuhan cosignent des articles communs avec l'équipe de Baric [4]. Les financements sont souvent passés par une bizarre ONG, probablement émanation des services spéciaux américains, EcoHealth Alliance.

  4. L'hypothèse d'une diffusion volontaire

    Or, le fait que SARS-CoV-2 est un pathogène artificiel est maintenant devenu incontestable - même s'il est encore contesté sans aucun argument par les biologistes liés à Fauci - rend plus difficile l'hypothèse d'un accident. Il existe plusieurs possibilités d'une diffusion volontaire. La première serait la volonté des services spéciaux américains de détruire le potentiel économique de la Chine. Cette hypothèse n'a pas besoin de la participation de la Présidence des Etats-Unis. La deuxième hypothèse serait la volonté de Bill Gates de propager une pandémie mondiale pour assurer son empire sur la santé publique via ses investissements, au budget de l'OMS et dans l'industrie vaccinale notamment. La troisième hypothèse serait une diffusion volontaire par la Chine, qui aurait voulu affaiblir le monde, principalement le monde occidental.

  5. Le lien avec le réseau de biolabs US

    Il existe encore un fait supplémentaire. La guerre en Ukraine a porté à la connaissance publique la présence et l'activité de 53 laboratioires de recherches biologiques. Selon la Russie et des analystes indépendants comme la journaliste Dilyana Gaytandzhieva [5], ces activités sont toutes destinées à la guerre bactériologique ou virologique. Et plus grave, les services spéciaux américains ont ouvert plus de 350 "biolabs" de ce genre partout dans le monde. Notamment autour et à proximité des frontières avec la Russie. En Géorgie notamment. La famille Biden possède plusieurs sociétés qui opèrent de tels "biolabs" en Ukraine - affaire Metabiota, Seneca.

  6. Un début de pandémie antérieur à Décembre 2019

    Un autre fait relativement bien documenté est que Covid-19 aurait pu commencer ailleurs qu'en Chine. Des analyses d'échantillons biologiques dans plusieurs pays, aux USA et en Italie notamment, établissent des infections avant le mois de Décembre 2019, date admise de début de l'épidémie [6].Il faut citer de graves soupçons évoqués par des athlètes aux Jeux Militaires Internationaux de Wuhan en Septembre 2019. Qu'il y ait une seule origine ou plusieurs est encore indéterminée. Même si on s'accorde pour trouver un "ancêtre" commun, la diffusion a pu se produire volontairement en plusieurs points du globe. Certains écartent ce genre d'hypothèses au prétexte qu'il n'existe aucun intérêt à une telle volonté. Or, ce n'est pas vrai. Les Etats-Unis mettent souvent en jeu des techniques de chaos.

Même si chacune de ces hypothèses se fonde sur des faits réels, ces faits ne sont pas toujours bien établis. Certains sont contestés. Et il manque des preuves. Mais, en toute hypothèse, l'origine de la crise Covid est extrêmement mystérieuse. Encore.





Notes

[1] Dans la Revue C-Politix, on pourra lire :

[2] Statement in support of the scientists, public health professionals, and medical professionals of China combatting COVID-19 , www.thelancet.com Vol 395 March 7, 2020

[3] Unusual Features of the SARS-CoV-2 Genome Suggesting Sophisticated Laboratory Modification Rather Than Natural Evolution and Delineation of Its Probable Synthetic Route, Li-Meng Yan et al., Research Gate, Sept 2020.

[4] Baric RS. 2006. Synthetic Viral Genomics. In: Working Papers for Synthetic Genomics: Risks and Benefits for Science and Society, pp. 35-81. Garfinkel MS, Endy D, Epstein GL, Friedman RM, editors. 2007.
A SARS-like cluster of circulating bat coronaviruses shows potential for human emergence, Zhengli-Li Shi & Ralph S Baric, published online 9 November 2015, nature medicine

[5] La moindre recherche sur un moteur de recherche occidental produit des dizaines de liens vers des articles de propagande rejetant de la même manière toute information prétendant évoquer des "biolabs US". Dans cette propagande, la Russie est accusée de propagande et leurs auditeurs des gens d'extrême-droite. A ce point, vous savez que l'existence des biolabs US est démontrée. Mais, pour être plus concret, on peut lire The Pentagon Bio-weapons, Dilyana Gaytandzhieva, The Blaze, January 16, 2018.

[6] « SARS-CoV-2 detected in waste waters in Barcelona on March 12, 2019 » Université de Barcelone, 26/06/2020. Aux USA, des analyses sur des échantillons sanguins démontrent une présence du virus antérieure ) Décembre 2019.


Revue C-Politix (c) 28 Février 2023