La pandémie de SARS-CoV-2 n'est pas un "complot". C'est une très vulgaire escroquerie en bande organisée

Philippe Brindet - 22 Juin 2021

La covidocratie n'a pas arrêté de brailler au complotisme depuis le début de la pandémie

La "théorie du complot" est le dernier truc à la mode depuis une bonne dizaine d'années. le "régime" s'en sert à chaque fois pour déconsidérer ses opposants. Et l'effet dans l'opinion publique est redoutable. A force de répéter que la constestation du gouvernement est du "complotisme", la covidocratie [1] ne s'exprime plus autrement que sous la forme de braiements d'ânes ignorants et paresseux qui répètent jusqu'à la nausée les mensonges imposés par le "régime", ce bizarre ramassis de politiciens, de hauts fonctionnaires - et encore pas toujours si "hauts" - et de grossiers propriétaires d'actions de grandes entreprises.

Ainsi de l'hypothèse de l'origine artificielle du SARS-CoV-2. Lorsque cette dernière apparaît dès que l'Institut de Virologie de Wuhan publie la séquence du génome du SARS-CoV-2, le 10 Janvier 2020, plusieurs auteurs parmi lesquels l'Américain Lyons-Weiler, l'Indien Pradhan et le français Montagnier publient chacun des articles scientifiques fortement argumentés concernant des insertions particulières d'acides aminés dans la séquence du SARS-CoV-2; Ils se concentrent tous sur le gène S, dont l'expression moléculaire donne la protéine de pointe, responsable selon les dernières informations à la fois sa capacité d'infection des cellules humaines, mais aussi de provoquer les formes graves de la Covid [2].

Ces auteurs - même Montagnier pourtant titulaire du Prix Nobel de médecine - se font littéralement lyncher par les média [3], l'Indien Pradhan étant même contraint de rétracter son article.

Ils sont tous victimes d'une agression commise par un groupe d'activistes menés par un individu aux agissements particulièrement suspects depuis quinze ans et plus, Peter Daszac, propriétaire d'une ONG "écologiste" EcoHealth Alliance qui semble le paravent idéal pour l'action de barbouzes américains. Dans un article essentiel, le journaliste Nicholas Wade [5] dénonce la manoeuvre de Dazsac. Il vient après l'action d'une ONG américaine US RTK [6] qui, utilisant la loi US sur la liberté de l'information (FOI Act) a contraint l'administration américaine à publier les emails échangés notamment avec Dazsac. Depuis, utilisant les données du Fisc américain, de nombreux auteurs ont pu dénoncer le financement par l'Administration de l'Institut de Virologie de Wuhan, par le canal de Daszac et de son entreprise EcoHealth Alliance.

Dazsac et ses affidés ont manoeuvré pour faire publier dans la revue médicale bien connue The Lancet un article [4] traitant de "complotistes" les auteurs de l'hypothèse d'une origine artificielle du SARS-CoV-2.

La thèse d'une entente pour éliminer l"hypothèse d'une origine artificielle du SARS-CoV-2 est donc complètement vérifiée. Elle est soutenue par la plupart des sceptiques de la Covidocratie [5].

Mais, il y a clairement d'autres actions qui ne sont pas évoquées par l'article de Wade qui limite son étude à l'origine artificielle du SARS-CoV-2. Une autre action concertée, qui vient de la même entente, concerne les mesures dites d'atténuation (mitigation en anglais) des effets de l'épidémie de SARS-CoV-2. Elles ont toutes été "inventées" et préconisées par le même centre : le centre de modélisation des épidémies de l'Imperial College de Londres, centre dirigé par un épidémiologiste devenue très célèbre, Neil Ferguson. A la fois expert auprès du gouvernement chinois et de l'OMS, expert majeur du gouvernement britannique de Johnson, Ferguson est largement financé par la Fondation Gates, Google et plusieurs laboratoires pharmaceutique, dont Novartis.

Publiant des "rapports" périodiques, Ferguson a instillé une sorte de terreur épidémique, d'abord parmi les gouvernements occidentaux - pas en Chine, ce qui est étrange - puis, par voie de presse, dans la population occidentale. La thèse de Ferguson, adoptée par toute la covidocratie, est que, le SARS-CoV-2 étant un nouveau pathogène, il n'existe aucun médicament pour lutter contre lui. Il en résulte que seul un vaccin permettra à la fois de protéger la population et d'"éteindre" le coronavirus [6]. Il s'agit d'une entente qui rassemble plus ou moins librement, politiciens occidentaux, virologues et épidémiologistes, travaillant pour le compte des gros porteurs d'actions de grandes entreprises et de pharmaciens enrichis par la corruption de fonctionnaires.

Certains auteurs comme Didier Raoult [7], imaginent que le monde est toujours dans l'état d'il y a vingt ans et limitent leur critique à l'existence de "conflits d'intérêts" entre les "experts gouvernementaux" - en France des gens comme Lacombe ou Raffy - au prétexte que beaucoup d'entre eux, poussés par les "lois de transparence", publient avoir perçu des sommes plus ou moins importantes de la part d'agents économiques comme les labos pharmaceutiques. Le problème du "conflit d'intérêt" est complètement dépassé.

Pour donner un exemple, l'Agence européenne du médicament qui donne partout en Europe les autorisations d'utilisation des médicaments et autres vaccins, est maintenant dirigée par l'ancienne patronne du syndicat des lobbyistes du secteur de la pharmacie auprès du Parlement européen. Le directeur général du laboratoire Gilead se fait photographier dans le bureau ovale à côté de Trump signant le décret d'autorisation de son "fameux" médicament, le Remdesivir. Et Gilead parvient à vendre plusieurs milliards de dollars de ce médicament à l'Agence Européenne du médicament ... la veille du jour où l'OMS publie une Notification recommandant de ne pas utiliser le remdesivir pour traiter la Covid.

Toute l'histoire du SARS-CoV-2 est celle d'une gigantesque escroquerie dans laquelle des agents économiques ont littéralement sidéré le pouvoir politique pour imposer à la fois leur idéologie "sanitaire" et leurs intérêts financiers. Pas de complot. Rien qu'une très vulgaire escroquerie en bande organisée.


Notes

[1] La covidocratie est un terme inventé qui désigne une entente entre un certain nombre de politiciens, de fonctionnaires, notamment de santé publique - on répugne à parler de médecins - de salariés de presse et d'actionnaires de grendes entreprises - notamment pharmaceutiques. S'y ajoutent une myriade de salariés des universités - souvent scientifiques, mais pas seulement - dont le degré de formation est souvent proche du néant. Le terme de "covidocratie" est employé par plusieurs auteurs. Par exemple :

[2] SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2, Yuyang Lei et al., Originally published 31 Mar 2021https://doi.org/10.1161/CIRCRESAHA.121.318902 :

In the current study, we show that S protein alone can damage vascular endothelial cells (ECs) by downregulating ACE2 and consequently inhibiting mitochondrial function. Dans la présente étude, nous montrons que la protéine S seule peut endommager les cellules endothéliales vasculaires (EC) en régulant à la baisse ACE2 et en inhibant par conséquent la fonction mitochondriale.

[3] Lire par exemple :

[4] Un lobby verrouille l'hypothèse d'une origine artificielle du SARS-CoV-2, Revue C-Politix, 21 Novembre 2020.

[5] Lire notre article : 'Nicholas Wade : sur l'origine artificielle du SARS-CoV-2', Revue C-Politix,- 7 Mai 2021

[6] Statement in support of the scientists, public health professionals, and medical professionals of China combatting COVID-19, par P. Dazsac et a,, The Lancet, 19 Février 2020.

[5] Lire par exemple The U.S. Conspiracy to Hide the Origin of the COVID-19 Pandemic, by Col. Lawrence Sellin - March 4, 2021.

[6] N. Ferguson et al. "Report 9: Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand", Imperial College, 16 Mars 2020. Dans l'introduction du document on lit :

In the absence of a COVID-19 vaccine, we assess the potential role of a number of public health measures – so-called non-pharmaceutical interventions (NPIs) – aimed at reducing contact rates in the population and thereby reducing transmission of the virus. En l'absence de vaccin COVID-19, nous évaluons le rôle potentiel d'un certain nombre de mesures de santé publique - les interventions dites non pharmaceutiques (INP) - visant à réduire les taux de contact dans la population et ainsi réduire la transmission du virus.

dans laquelle tout est dit : (1) il n'y a pas de médicament, (2) il faut couper l'infection en augmentant la distance entre les gens ; et (3) il faut attendre le vaccin. La pupart des épidémiologistes qui influencent les gouvernements occidentaux sont liés à Ferguson. Par exemple, Cauchemez en France (Institut Pasteur et "Conseil scientifique") a travaillé plusieurs années chez Ferguson. Il est loin d'être le seul.

[7] D. Raoult et al., Influence of conflicts of interest on public positions in the COVID-19 era, the case of Gilead Sciences, New Microbe and New Infect 2020; 38: 100710, Article published online: 6 June 2020.


Revue C-Politix (c) 22 Juin 2021