Sur les chiffres ...

... ne croyez surtout pas les chiffres de qui que ce soit. L'inflation n'est ni à 4%, ni à 8. Ni à 12%. L'inflation n'est pas la même si vous êtes :

• sous le seuil de pauvreté = l'inflation est nulle.
• entre 1 et 3 SMIC : l'inflation est à 15, 20 ou même 25%
• au delà ... l'inflation ne vous concerne pas.

Le premier principe de l'économie est simple : il y a des riches et il y a des pauvres. Et l'économie actuelle est faite pour que les riches soient plus riches et les pauvres plus pauvres.

L'un des déterminants modernes de cette situation provient de la fiscalité. Ou plus généralement des dépenses contraintes : vos assurances, le téléphone, l'électricité, ...

Une conséquence de ce "théorème" permet de définir ce qu'est un riche : le riche est celui qui peut faire payer ses hausses d'impôt par les pauvres. Le très riche, c'est celui qui fait payer ses impôts par les très pauvres.

J'ai longtemps cru que ces "aphorismes" étaient des boutades bonnes pour illustrer les fins de cours de prof d'économie un peu cabotin. Je suis presque convaincu - je suis prêt à reconnaître mes erreurs et mes approximations - qu'il s'agit de la vérité ultime.

Sur l'idée que le capitalisme est dans une crise finale ...

Tout va toujours très mal en occident. Depuis Marx, qui a inventé le capitalisme, ce dernier est dans une crise terminale ...

On sait ce qu'il faut en penser depuis le temps. Mais, hélas, l'ignorance des gens savants étant croissante, ils ont oublié que leurs profs glosaient déjà de la crise quand ils étaient jeunes. ALors, on veut nous faire croire que nous sommes en crise.

Or, il faut admettre qu'il y a comme un défaut ...

Il n'y a plus de travail. Les revenus de la majeure partie de la population se sont taris de sorte que la misère s'étale partout en occident, pourtant persuadé qu'il est "le plus riche du monde". Enfin, les bourgeois le pensent ...

Cette désadaptation de l'occident avec la réalité provient d'un fait historique : il a complètement corrompu la réalité de la République. La République imposant que les affaires publiques soient traitées par le peuple, pour le peuple et avec le peuple, contraignait l'économie a être républicaine, c'est-à-dire à se soumettre aux affaires publiques, au bien public. AU lieu de celà, on a cru l'idéologie du libéralisme, l'idéologie de l'économisme qui estiment qu'il faut laisser faire à la fois les forces économiques et les entrepreneurs.

Lorsque la République asservit l'économie, ses forces et ses entrepreneurs, au bien public, l'Occident est le meilleur régime du monde, le plus riche.Lorsque la République est asservi à l'intérêt des entrepreneurs et des financiers, alors l'occident entre en crise économique grave.

Il faut donc d'urgence que la République partout en occident s'empare à nouveau du contrôle de l'économie, probablement en ménageant le laisser-faire, mais en le contraignant à respecter le bien public.

Et seule la démocratie convenablement instituée permet à la République de contrôler le respect du bien public.

Alors l'occident est le phare du monde. C'est loin, très loin d'être le cas aujourd'hui. Et hélas, demain, puisque la corruption de la démocratie et de la république s'étendent, s'aggravent.