Un article du Dr McCullough retiré de la publication

Philippe Brindet - 17 Octobre 2021

Le Dr Merryl Nass [1] nous informe qu'un article de Peter McCullough a été retiré par l'éditeur Elsevier du Journal Current Problems in Cardiology, article qui avait été mis en ligne le 1 October 2021. L'article intitulé A Report on Myocarditis Adverse Events in the U.S. Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) in Association with COVID-19 Injectable Biological Products.

Une copie de l'article est encore accessible à l'url https://archive.is/sUoR4.

La lecture de l'article permet de comprendre le point de vue des Drs Rose et McCullough concernant les rapports de myocardite enregistrés dans le registre VAERS de la FDA américaine. VAERS est un système de déclaration d'effets indésirables spécialisé dans les vaccins. Il tient un compte des déclarations (reports) provenant des USA - ce que Rose et McCullough détaillent dans leur article) et dans une autre section du registre, les effets indésirablbles hors USA. En effet, les distributeurs de vaccins travaillant sur le territoire américain sont tenus de déclarer eux-mêmes les effets indésirables prduits par leurs vaccins dans le monde entier. Le Registre des effets indésirable sdes médicaments en Europe est construit sur le même principe.

McCullough est un cardiologue réputé aux USA ce qui explique qu'il se soit plus intéressé aux affections cardiaques et particulièrement aux myocardites.

Il s'agit d'inflammations provoquées par la protéine de pointe de SARS-CoV-2, et ici des vaccins, sur les parois externes des vaisseaux sanguins et de l'enveloppe cardiaque (péricardites) et sur le muscle cardiaque lui-même (myocardite). Un article de Avolio et al décrit un mécanisme d'infection des péricardes par la protéine de pointe, sous-unité S1 [2]. Même si la protéine de pointe élaborée par le vaccin présente des différences, il est constant que les vaccins élaborant la protéine de pointe ont un effet causateur des péricardites / Myocardites.

Dans un rapport, Public Health Ontario [3] a rapporté 204 cas de péricardites / Myocardites consécutives à une vaccination (souvent deuxième dose) Covid. Le taux d'effets indésirables était sensiblement identique pour Pfizer et Moderna.

L'analyse des données VAERS par Rose et McCullough n'est donc pas une surprise. Leurs conclusions sont les suivantes :

These findings suggest a markedly higher risk for myocarditis subsequent to COVID-19 injectable product use than for other known vaccines, and this is well above known background rates for myocarditis. COVID-19 injectable products are novel and have a genetic, pathogenic mechanism of action causing uncontrolled expression of SARS-CoV-2 spike protein within human cells. When you combine this fact with the temporal relationship of AE occurrence and reporting, biological plausibility of cause and effect, and the fact that these data are internally and externally consistent with emerging sources of clinical data, it supports a conclusion that the COVID-19 biological products are deterministic for the myocarditis cases observed after injection. Ces résultats suggèrent un risque nettement plus élevé de myocardite à la suite de l'utilisation de produits injectables COVID-19 que pour d'autres vaccins connus, et cela est bien supérieur aux taux de base connus pour la myocardite. Les produits injectables COVID-19 sont nouveaux et ont un mécanisme d'action génétique et pathogène provoquant une expression incontrôlée de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 dans les cellules humaines. Lorsque vous combinez ce fait avec la relation temporelle de l'apparition et de la déclaration des effets indésirables, la plausibilité biologique de cause à effet et le fait que ces données sont cohérentes en interne et en externe avec les sources émergentes de données cliniques, cela permet de conclure que les produits biologiques COVID-19 sont déterminant pour les cas de myocardite observés après injection.

Cette conclusion jointe avec leur observation que 67% des cas de myocardites du registre VAERS étaient consécutifs à une injection Pfizer -soit deux sur trois - on comprend pourquoi Elsevier, propriétaire du Journal Current Problems in Cardiology qui publie l'article de Rose et McCullough retire cet article. C'est de la corruption et rien de moins.

On aura remarqué la prudence des auteurs à ne pas confondre l'indication d'un enregistrement dans la base VAERS et la reconnaissance d'un effet causatif. Mais, de :

  • leur raisonnement combinant proximité temporelle entre l'injection vaccinale et apparition de la myocardite,
  • la connaissance du caractère causatif de la protéine de pointe, fut-elle modifiée par des mutations "proline" et
  • le formidable dépassement par les vaccins du taux d'incidence des myocardites "naturelles",
on comprend que Rose et McCullough peuvent trouver un caractère déterminant à l'injection de vaccin Covid.

Et au retrait de leur article par Elsevier ...

Cependant, on peut estimer qu'il s'agit d'une censure d'une part - Rose et McCullough sont empêchés de s'exprimer - mais aussi d'une suppression de preuves des effets indésirables des vaccins Covid, d'autre part.


Note pour nos lecteurs vaccinés

On comprendra que ce genre d'article peut inquiéter ou exaspérer nos lecteurs vaccinés ou désireux de se faire vacciner. Pour les lecteurs inquiets, on peut rappeler le discours des autorités sanitaires, repris stupidement par les autorités politiques : "la balance bénéfice - risque est toujous en faveur de la vaccination Covid". Les vaccinés ont en effet un risque de contracter une myocardite comparable à celui de se faire percuter par un autobus en sortant de chez eux ... Ce risque ne les a jamais dissuadé de sortir de chez eux. Qu'ils fassent de même pour la vaccination Covid. Mais, ce n'est pas le niveau du raisonnement des Drs Rose et McCullough.

Pour les lecteurs vaccinés et énervés par notre article, oui, nous savons qu'ils n'ont probablement pas contracté de myocardite. Et nous les en félicitons.

Mais, ce n'est ni de la biologie, ni de la médecine. Il est immoral, et non éthique, de diffuser dans le public un produit dont on sait qu'il produit des maladies aussi graves qu'une myocardite. Si la morale et l'éthique médicale acceptent les effets secondaires des vaccins comme des médicaments, ni l'une ni l'autre n'admettent des effets indésirables comme une myocardite. Primum non nocere.

Malheureusement, nous vivons une époque où morale et éthique ont été reléguées dans la cuisine, pendant que des maîtres incultes et parvenus se gobergent dans la salle à manger.


Notes :

[1] Elsevier removes a published article on myocarditis due to vaccination. Authors are Rose and McCullough. Here is the archived copy, Merryl Nass, le 17 Octobre 2021

[2] The SARS-CoV-2 Spike protein disrupts human cardiac pericytes function through CD147-receptor-mediated signalling: a potential non-infective mechanism of COVID-19 microvascular disease, Avolio et al., July 20, 2021.

[3] Myocardites et péricardites à la suite d’une immunisation contre la COVID-19 par vaccins à ARNm en Ontario du 13 décembre 2020 au 7 août 2021, Public Health Ontario.


Revue C-Politix (c) 17 Octobre 2021