Un bilan politique dégagé des contraintes politiciennesNous sommes en pleine campagne électorale. Le président sortant est entièrement satisfait d'un bilan sinistre pour lequel il a été salarié. On ignore encore s'il sera en mesure de se représenter, même si tout indique qu'il le devrait : sondages très favorables - trop favorables - risque judiciaire élevé, ... Ses concurrents se livrent à une bataille féroce les uns contre les autres et semblent peu intéressés à critiquer son "bilan". Principalement, parce que la plupart d'entre eux approuvent en réalité ce qu'il a fait? Et qu'a t'il fait ? Exactement la même chose que ses prédecesseurs de Hollande à Chirac. Le bilan de Macron, c'est celui de Hollande, de Sarkozy, de Chirac, ... et il faut remonter loin. La raison est assez simple . Depuis Mitterrand qui a fait triompher l'idéologie en politique, la France n'est plus gouvernée, mais administrée. Les politiciens s'agitent, agitent les relais médiatiques et ils ne font rien. Sinistrement rien. Tout est le fait de la très haute fonction publique qui décide des lois et des réglements que les politiciens sont chargés d'imposer au peuple français. De temps à autre, les politiciens ont juste le droit de faire passer une loi ou une norme quelconque d'une stupidité verbeuse dont leurs idéologies mortelles ont le secret. Et c'est tout. Depuis, nous crevons de lois, de décrets, d'arrêtés, de normes, de contraintes. Toutes plus stupides les unes que les autres et qui, comme le "port du masque", la présentation du "passe vaccinal", et tant d'autres choses, n'ont pas d'autre ambition que de nous habituer à la soumission et de permettre à l'Administration de relever l'identité des individus non conformes. Quel est le bilan politique de la longue période écoulée ?Trente ans, Quarante ans. Cinquante ans. Je ne sais. Mais il y a déjà longtemps. Très longtemps. Le bilan est à chaque fois le même, tout juste aggravé. Après Macron, I. Après Hollande I. Après Sarkozy I. Après Chirac I, .... Aujourd'hui, voyons de quoi il retourne dans deux domaines :
1 - La politique extérieureEn cinquante ans, les Etats-Unis sont passés du rôle de grand allié de la France parce que nous avions soutenu leur Grande Révolution et qu'ils nous avaient libérés du joug nazi, à celui d'un empire franchement oppressant. L'Amérique nous pose problème international à cause de sept piliers de la corruption :
La France, dirigée par la social-démocratie libérale depuis au moins le deuxième mandat Mitterrand, capitaliste pour les riches, socialiste pour les faibles, a été incapable de prendre la direction politique de l'Europe tout en prétendant y avoir "droit". S'abritant de fait "derrière" l'Europe-l'Europe, les dirigeants français n'ont été capables :
Les dirigeants français, probablement trompés par une risible surestimation de la "grandeur" de la France, se sont laissés bernés par tout le monde. Ces dirigeants ne détiennent pratiquement aucune influence sur la politique européiste à la fois contrôlée par l'Allemagne et par l'influence hégémonique des Etats-Unis. Et le pire est que ces dirigeants français ont cédé la majeure partie des intérêts diplomatiques et internationaux de la France. Leur échec en politique étrangère est largement explicable par l'effondrement intérieur de la France. La politique intérieure de la FranceSi nous révisions les activités institutionnelles de la politique intérieure, le constat de la décadence est implacable. Par ailleurs, nous disposons d'une classe politique dans laquelle il n'existe pas de personnalité ayant une vision d'ensemble politique. Cependant, au courant du mois de Septembre 2021, un journaliste politique, Eric Zemmour, est passé de sa seule initiative à l'existence politique. D'abord assailli par les quolibets de ses confrères et des politiciens qui voyaient avec arrogance un "amateur" se lever et venir troubler la paix du marigot politicien, Zemmour s'est révélé à la fois un excellent homme politique et parfaitement en phase avec plus de deux français sur trois sur sa question majeure : l'immigration comme historique menace civilisationnelle. On verra ce qu'il fera. Mais, actuellement, il est hors course dans la mesure où il n'a pas encore obtenu les parrainages nécessaires pour poser sa candidature à l'élection présidentielle. Cependant, son discours politique entraîne un véritable électrochoc à la fois dans l'opinion politique et dans la classe politicienne, forcée de se situer relativement au discours politique de Zemmour. Même s'il ne se présente pas ou s'il échoue à la présidentielle, la nouveauté de son discours politique ne pourra certainement plus être écarté. Malheureusement, le bilan de la politique intérieure de la France dirigée par Macron, qui explique la catastrophe de sa politique étrangère et qui est finalement provoquée par elle, est extrêmement mauvais. Ce bilan est d'ailleurs constamment mauvais depuis cinquante ans. La culture et leurs médiasD'après mon analyse, il s'agit d'une catastrophe que l'on retrouve dans un grand nombre de pays de l'occident américanisé. La culture et leurs médias forment l'opinion publique plus sûrement que la prétendue Education Nationale. Et le drame, c'est que cette opinion publique est travaillée par des lobbies, dont la plupart sont animés par les services spéciaux américains et/ou par la caste des hypermilliardaires. Parmi les grands thèmes d'agitation et de propagande, on peut citer : En économieLa France qui vient d'une culture politique dirigiste et même étatiste, inventée ou perfectionnée par un Colbert, un Robespierre ou un Bonaparte, a fini par faire disparaître les derniers entrepreneurs privés. Ces derniers ou bien se sont exilés, ou bien se sont convertis en "hauts fonctionnaires". De sorte que, au lieu de produire des biens industriels, la France produit des normes et des réglements. C'est devenu pratiquement sa seule activité industrielle. Peu à peu, sur l'ordre de sa classe politique, la France s'est transformée en une entreprise de services. Essentiellement de tourisme. La France ressemble à une Thaïlande de l'Ouest. Sans les tsunamis. Ce qui est heureux publicitairement. Nous disposons de quelques grosses entreprises dans le "luxe". Ue chose que je ne comprends pas vraiment, d'autant que le seul à en bénéficier semble être leur propriétaire qui est la première ou la deuxième plus grosse fortune du monde ... Et des succès économiques, je n'en trouve aucun autre. Voilà pour la colonne profits. Dans la colonne des pertes, il faut noter à la fois un taux de chômage que les différents gouvernements tentent depuis cinquante ans de camoufler sous des artifices statistiques, et un accroissement de la pauvreté des travailleurs, qu'ils soient salariés, fonctionnaires ou artisans. Il y a déjà quelques années, on avait calculé que le minimum de revenu mensuel nécessaire pour assurer les dépenses obligatoires d'un salarié était sensiblement égal au salaire médian de l'ensemble de la population. Ce qui signifie que 50% des salariés français sont pauvres. Cette remarque était aussi faite, pour les USA, par la BofA (Bank of America). Seuls, les salariés du secteur de la grande distribution, des banques assurances et activités annexes, auxquels il faut ajouter les innombrables cabinets de conseils de tous genres, y compris mauvais - McKinsey, ach ! - peuvent espérer des revenus confortables. Dans le même temps, les grandes entreprises française ont été fréquemment vendues - voir l'affaire Kohler - notamment aux USA - voir le scandale Alstom - de sorte que les métiers scientifiques et techniques ne sont plus tenus par les français. Seuls réussissent ceux qui s'expatrient. Ou peu s'en faut. Il existe une vélléité de "ré-industrialisation de la France". Du fait que le mouvement date de presque cinquante ans, cette ré-industrialisation est des plus équivoques. Nous manquons tout simplement de personnel qualifié pour pratiquer une industrie contemporaine. Et pour ce qui est des capitaux, nous n'en avons pas. L'étranger, si ... Vous connaissez d'avance le résultat. Que reste t'il ? Un peu d'armement, un peu de nucléaire, même s'il est depuis dix ans dans une passe très délicate, un peu d'aéronautique. Et c'est tout. Sur la faribole des "nouvelles technologies" l'économie française est hors course. Même l'agriculture est dans un état sinistré. Voilà le bilan. La fiscalitéC'est le genre de sujet sur lequel on préfèrerait se taire. Les français sont littéralement écrasés d'impôts de toutes sortes. Dans le budget 2020, les recettes fiscales sur les ménages atteignent 98 milliards tandis que celles sur les entreprises sont à 75 milliards. La TVA dépasse 120 milliards, charge qui pèse essentiellement sur les ménages. De fait, beaucoup de français renoncent à gagner de l'argent. Ils consomment donc très peu et investissent encore moins. Il n'est donc fiscalement plus possible de former des entreprises. C'est trop cher. La ressource démagogique de pratiquer une hausse d'impôt sur les entreprises se règle par un appauvrissement des ménages, puisque l'emploi baisse, que les salaires baissent et que les prix à la consommation augmentent. Tout cela en réponse à la hausse des taxes et autres charges. Dans ce "climat" étouffant, les prix de l'immobilier s'envolent, devenant de plus en plus inaccessible. Les recettes fiscales se tarissent. On va donc droit vers la faillite de l'Etat qui a dépassé le mur de rentabilité de l'impôt et qui s'endette chez les Chinois et les hyper-milliardaires. Un vieux truc débile que nous payons déjà. La fiscalité intègre aussi le budget de la santé, des allocations diverses et retraites. Il en résulte que toute baisse des charges sur les salaires et revenus entraîne un affaiblissement de la santé et du socialisme - allocations et retraites. Le tout est absolument indécrottable. L'instruction publiquePervertie en Education Nationale, ce thème récemment mis en avant par Zemmour, l'évaluation de l'instruction en France est une clé pour comprendre le déclassement français, mais aussi un moyen pour restaurer une France digne d'elle-même. Embarrassée par un corps enseignant gangrené par les idéologies les plus rétrogrades jusque dans les niveaux supérieurs, l'instruction publique n'est plus perçue, ni espérée comme instrument de promotion et de progrès économique par l'ensemble de la société. La médiocrité de l'instruction en France est responsable d'un grand nombre de catastrophes, dont particulièrement l'incapacité des français à résister à l'idéologie imposée à la nation par les élites frelatées. Elle est responsable de l'échec de l'assimilation des jeunes issus de l'immigration. Elle rend difficile l'ascension sociale de tous les jeunes français. Elle limite cette ascension à ceux qui ont assez d'argent pour recevoir une instruction supérieure. La police-justiceNous avons un très gros problème avec la police-justice. Tout d'abord, la démocratie exige l'indépendance de la Justice. Or, le groupe police-justice est un exemple parfait d'atteinte aux principes sains de la démocratie. Dans la doctrine politique française, la police n'est pas aux ordres du gouvernement. Elle est aux ordres de la Justice. Mais le problème de la dépendance à l'exécutif du groupe police - justice n'est pas le seul que ce groupe essentiel rencontre. Le plus gros problème est que que l'ensemble de ses membres les plus élevés dans leurs directions, sont tous gangrenés à un point inimagnables par toutes les idéologies à la mode promue et dispensées par des organisations internationales, souvent aux mains de la caste des hyper-milliardaires. Ceux qui sont indemnes de ces idéologies, adhèrent à une idéologie de l'Etat absolument corrompue, parce qu'elle réduit l'Etat aux intérêts du groupe Police - Justice. Un sujet particulièrement éclairant se trouve dans la "doctrine" de la Police concernant l'"encadrement" des manifestations. Pour amuser les badauds, il est fréquent que la propagande agite dans le public la croyance que la Justice travaillerait contre la Police en libérant les criminels. La chose est rendue vraisemblable par des affaires probablement montées de toutes pièces. Mais, il est vrai que les policiers tenants de l'idéologie de l'Etat fort qui sert leurs intérêts, peuvent légitimement se trouver en conflit avec de hauts magistrats adhérant à d'autres idéologies comme celle de l'Open Border ou encore de la culture woke. On trouvera à ce sujet d'intéressantes illustrations dans les articles "professionnels" de juges et de policiers. La santé publiqueDéjà ruinée en 2019 avant le commencement de l'épidémie, la santé publique s'est littéralement effondrée pendant l'épidémie. Désorganisée volontairement par ses cadres et par les politiciens, la santé publique a poursuivie sa désagrégation. Mais, il y a plus grave. La médecine libérale a découvert qu'elle n'était plus rien dans la santé publique. Et la médecine, la biologie et la pharmacie ont été durablement atteintes par les mensonges permanents exposés par la covidocratie pour soutenir le régime dictatorial. J'ai, à l'occasion de dizaines d'articles de la Revue C-Politix parus depuis le début de la pandémie parcouru le paysage affreux de la santé publique dans tout l'occident. Le plus gros problème réside en ce que la santé publique traite la population comme un objet déterminé par des maladies, tandis que le médecin met au service de son patient sa science médicale pour l'aider à soigner son état de santé. De cette vieille médecine, il n'est plus question que pour de très rares médecins. Dont les derniers, refusant le "vaccin Covid" ont été interdits d'exercer la médecine. Et après le bilan ?Il faut une solution politique. Cà tombe bien ! Nous sommes en période électorale. Choisissez bien. Ce pourrait être pour beaucoup plus que pour cinq ans ... |