Un lobby verrouille l'hypothèse d'une origine artificielle du SARS-CoV-2Un article du site ZeroHedge renvoie à un article signé par le biologiste Sainath Suryanarayanan de l'organisation US-RTK, intitulé 'EcoHealth Alliance' Orchestrated Key Scientists' Statement On 'Natural Origin' Of SARS-CoV-2. Sainath Suryanarayanan est un biologiste de l'University of Wisconsin-Madison et au Morgridge Institute for Research, Madison, USA. Dans cet article, l'auteur informe le public qu'une ordonnance judiciaire de type FOI a contraint l'ONG EcoHealth Alliance à publier ses émails de Février 2020, Ces emails sont disponibles sur le site de à l'url https://usrtk.org/wp-content/uploads/2020/11/The_Lancet_Emails_Daszak-2.6.20.pdf. L'histoire de la Déclaration de soutien aux épidémiologistes chinois en lutte contre le Covid-19Au courant de Février 2020, un certain nombre de spécialistes mettent en doute la thèse officiellement soutenue par la Chine et l'OMS concernant une origine "naturelle" du SARS-CoV-2. La thèse officielle, encore aujourd'hui utlisée, est d'affirmer que le SARS-CoV-2 est un pathogène qui est passé de la chauve-souris (d'une certaine espèce connue) à l'homme par l'intermédiaire d'un pangolin (d'une certaine espèce connue). Le pangolin est un petit mammifère très prisé en Asie pour diverses raisons et au moins un pangolin aurait contaminé au moins un humain sur le marché aux animaux vivants de Wuhan. De là, l'épidémie se serait déclenchée. Le passage de la chauve-souris au pangolin est contestée par la plupart des zoologistes et celle du pangolin à l'homme est déniée par les médecins chinois, pourchassés par les autorités chinoises. Notamment, il n'a jamais été vendu de pangolin sur le marché de Wuhan, fermé depuis. Ce marché était spécialisé dans les poissons et crustacés. Or, une ONG financée à plus de 80 % par la CIA et le Pentagone, EcoHealth Alliance, soutient depuis plus de dix ans que les maladies émergentes sont toutes provoquées par un désordre écologique, causé par les activités humaines. EcoHealth Alliance est animée par un zoologiste britannique Peter Daszak, introduit partout auprès des gouvernements - de Chine notamment, et de l'ONU. EcoHealth Alliance hérite de vieilles ONGs de l'immédiat après-guerre qui animaient alors l'écologie naissante sous la doctrine de "conservationisme". Or, EcoHealth Alliance est depuis plusieurs années fortement impliquée dans une coopération notamment avec l'Institut de virologie de Wuhan à qui l'ONG fournit des financements importants notamment pour étudier les coronavirus des chauve-souris et leur passage à l'homme, passage provoqué - selon l'idéologie de EcoHealth Alliance - par les désordres écologiques introduits par l'activité humaine. EcoHealth Alliance et Daszak ne doivent à aucun prix laisser survivre la moindre contestation de leur idéologie et encore moins remettre en cause leurs contrats avec les virologistes chinois. L'idée germe alors le 6 février 2020 chez Daszac et ses employés de publier une Déclaration de soutien des scientifiques chinois qui affirment le passage du coronavirus à l'homme dan sle marché "humide" de Wuhan et de dire "tout le mépris de la communauté scientifique unanime " - eux en fait. C'est ce que nous renseigne le fort volume des émails échangés entre EcoHealth Alliance et ses affidés essentiellement dans les universités du monde anglophone. Et le 18 février 2020, The Lancet publie un "Statement in support of the scientists, public health professionals, and medical professionals of China combatting COVID-19" (lien : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30418-9/fulltext). Dans cette Déclaration on lit une phrase absolument ahurissante :
Lorsque l'on étudie les émails échangés entre les divers scientifiques contactés par EcoHealth Alliance, on remarque que l'une des intervenantes, Linda Saif, souhaitait une mention plus explicite. Elle a proposé dans un Mail du Feb 6, 2020 11:48:58 AM EST, page 263/466 :
Il faut noter que la biologiste Linda Saif estime difficile de démontrer scientifiquement que l'origine du coronavirus ne peut pas être artificielle ... Quelques instants plus tard (February 6, 2020 at 10:25 PM page 278/466), Peter Daszak lui répond :
Ce sera effectivement la version publie par The Lancet. Mais, en réalité, Daszac et EcoHealth Alliance ne disposent d'aucune preuve scientifique contre une origine artificielle du SARS-CoV-2. Ils font seulement référence à : Zhou P, Yang X-L, Wang X-G, et al. A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin. Nature 2020; published online Feb 3. DOI:10.1038/ s41586-020-2012-7 ;qui se limite à soutenir une "probable" - donc incertaine - origine naturelle du SARS-CoV-2 et à : Andersen KG, Rambaut A, Lipkin WI, Holmes EC, Garry RF. The proximal origin of SARS-CoV-2. Feb 16, 2020; http://virological.org/t/the-proximal-origin- ;qui se borne à indiquer :
Quelques jours plus tard, une équipe suisse (Université de Berne) publiait un article démontrant qu'elle était parvenue en un mois à reconstruire artificiellement le SARS-CoV-2. (lire Rapid reconstruction of SARS-CoV-2 using a synthetic genomics platform , déposé le 21 février 2020 sur bioRxiv, et publié seulement le 4 mai 2020 dans la prestigieuse revue Nature). L'article précité de Suryanarayanan de l'organisation US-RTK nous donne une archive d'émails absolument passionnante et démontre la formation d'une entente d'un groupe de scientifiques américains pour empêcher les travaux scientifiques concernant l'hypothèse d'une origine humaine de la pandémie de SARS-CoV-2. La technique de suppression utilisée par l'entente est bien connue : il s'agit de désigner l'hypothèse de travail à ruiner comme une rumeur infondée, une fake news, comme du pur complotisme. EcoHealth Alliance - et Peter Daszak (voir note Annexe 1) - se trouvent au coeur de ce scandale qui se développe lentement depuis lors. Cette "entente" dispose de puissants relais dans la grosse presse pour que la "rumeur" d'une origine artificielle du coronavirus s'arrête le plus rapidement possible. L'organisation US-RTK enquête sur le territoire des Etats-Unis pour connaître la vérité sur l'origine de la pandémie. Elle contraint les acteurs de la pandémie à révéler leurs documents grâce à la loi américaine sur la liberté de l'information FOI (Freedom of Information). C'est à l'occasion d'une telle requête devant la Cour de district de Washington contre les NIH pour violation de la loi sur la FOI (lire : U.S. Right to Know Sues NIH for Documents about Origins of SARS-CoV-2. De l'exécution de l'injonction, US-RTK a reçu une copie des emails échangés entre un haut responsable des NIH qui comportait les émails de EcoHealth Alliance. Depuis, les NIH ont reçu l'ordre de l'administration Trump de retirer les financements qu'il avait attribué à EcoHealth Alliance pour l'Institut de virologie de Wuhan et l'élection de Biden vient de redonner probablement un "espoir" financier ... Annexe 1 : Peter DaszakI. Un site étrange : https://peterdaszak.com/Ce site a été créé le 14 Juin 2020. Il serait d'origine américaine et est reconnu comme "sûr" (pas de menace informatique) par le site https://peterdaszak.com.cutestat.com/. Les serveurs qui l'accueillent seraient en Allemagne. C'est un site à page unique dont le titulaire n'est pas révélé. Le titre de la page html est : "PETER DASZAK AND SHI ZHENGLI CAUSED THE COVID-19 PANDEMIC" Les metatags du site sont : corona virus, covid-19, wuhan wet market, wuhaninstitueofvirology, ccp, sars, chimera, chimeras, bioengineering, genetic engineering, wuhan virus, chinese virus, xivirus, fauci, peter daszak, shi zhengli, gain of function, pandemic, sars cov19 Le site contient un grand nombre d'informations sur les diverses thèses d'origine du SARS-CoV-2 et tente d'établir la responsabilité sur Peter Daszak et de la virologiste chinoise Zheng Li Chi, leader des recherches sur le coronavirus à l'institut de virologie de Wuhan. Le site, malgré son nom, n'a aucune relation avec Peter Daszak et il agglomère une foule d'informations sur l'histoire récente des coronavirus, des manipulations génétiques de genre gain de fonctions, les chauve-souris et divers acteurs du domaine. Malheureusement, beaucoup de ces informations sont sans référence ce qui n'empêche pas que le contenu du site est une mine intéressante. II. Liste de publications dans The Lancet :5 articles
Cited in Scopus: 16
Cited in Scopus: 102
Cited in Scopus: 344
Cited in Scopus: 2
Cited in Scopus: 54 La plus récente publication de Daszak dans The Lancet est justement la fameuse Déclaration datée du 19 Février 2020 qui condamne les "rumeurs sans fondement sur une origine artificielle du SARS-CoV-2". Le 9 juin 2020, Daszak écrit une Tribune dans le quotidien britannique progressiste The Guardian intitulée : Ignore the conspiracy theories: scientists know Covid-19 wasn't created in a lab dans laquelle il reconnaît n'avoir aucune preuve scientifique de ce qu'il avance sauf à mettre en avant son idée fixe - et fausse - selon laquelle toute maladie nouvelle provient d'une violence faite par l'activité humaine à un écosystème naturel, ce qui semble être le noyeau de son idéologie qu'il utilise en lieu de science. Un médecin américain, Meryl Nass, publie un blog https://anthraxvaccine.blogspot.com/, dont un post intitulé "A Sham Investigation into the Origins of SARS-CoV-2: EcoHealth Alliance and the Lancet" du 17 Novembre 2020 indique que Daszak aurait rejoint une prétendue Commisssion d'enquête sur le Covid-19, constituée par le journal médical britannique The Lancet et dirigée par l'économiste progressiste Jeffrey Sachs, pour faire objectivement la lumière sur l'origine du SARS-CoV-2, ce dont doute ce médecin qui semble très critique tant de The Lancet que de son initiative et de l'idéologie de Daszac. III. Biographie, idéologieSelon l'encyclopédie Wikipedia (https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Daszak), Daszak serait un zoologiste britannique impliqué dans un mouvement mondial lié à une idéologie : le conservationisme qui concerne notamment la protection de la vie sauvage et l'étude et le contrôle des pandémies. Selon le site officiel de EcoHealth Alliance (https://www.ecohealthalliance.org/personnel/dr-peter-daszak), Daszak serait un spécialiste des maladies émergentes. Il milite pour la prévention des pandémies en partant de l'idée que les maladies émergentes sont toutes liées à des changements écologiques. On note que Daszak est réputé expert international auprès de nombreux gouvernements. Il a dirigé un Rapport sur la biodiversité qui affirme la montée en puissance de pandémies bien plus dangereuses que celle du SARS-CoV-2 au prétexte que ces pandémies proviennent de la destruction des écosystèmes par l'activité humaine. Daszak semble animer une sorte d'initiative auprès des Nations Unies, qui s'appelle IPBES (voir site https://www.ipbes.net/). La "plate-forme" IPBES semble comporter plsieurs Etats participants dont la France qui a une page sur le site de IPBES : https://www.ipbes.net/countries/france. Il semble d'après la page du site consulté que le représentant officiel de la France soit un fonctionnaire français : Ghousébasha Gaffar - National focal point - Ministry for Europe and Foreign affairs. On retrouve ce fonctionnaire sur des documents officiels français, notamment :
La liste de fonctionnaires français qui se dégage de ces diverses sources évoque l'infiltration d'une sorte de superstructure dans l'administration des Etats "membres" comme l'Etat Français. Cette superstructure dériverait de l'ONU et de l'IPBES, cette dernière entité obscure ayant une certaine ressemblance avec le GIEC dans le domaine de la climatologie. Après une courte analyse du site de l'IPBES, on hésite à se prononcer sur le caractère officiel de l'initiative qui semble plutôt ressembler à une ONG avec des donneurs et des porteurs de parts (stackholders). Toujours est-il que l'IPBES semble ne citer Daszac que comme le directeur de l'équipe qui a établi son Rapport sur la biodiversité et la montée des pandémies de 2020 et que son idéologie est absolument alignée sur celle de Peter Daszac et son EcoHealth Alliance. Annexe 2 : EcoHealth AllianceI. Une organisation opaque
Le réviseur Charity Navigator cote de manière élogieuse l'ONG sur la question de la transparence et des comptes financiers. En juin 2019, EcoHealth Alliance pesait presque 18 millions de dollars de revenu annuel, dont plus de 15 millions en fonds gouvernementaux US et un peu plus de 16 millions de dollars de dépenses avec un fonds de réserve de plus de 6 millions. Voir détails à https://www.charitynavigator.org/index.cfm?bay=search.summary&orgid=5090. On note que Peter Daszak est enregistré comme Président et qu'il a touché en 2019 US$354.065 soit 2,3% des dépenses, ce qui représente cependant 35% des dépenses administratives. Le conseil d'Administration est présidé par Nancye Green. Cette dernière est une femme d'affaires américaine, fondatrice de Green Donovan, firme spécialisée dans la communication pour start-ups et spécialement en matière médicale (https://dgtwo.com/about/. On note que le fisc américain entend que EcoHealth Alliance est d'abord une entreprise de collecte de fonds : "Fund Raising and/or Fund Distribution" (code NTEE D12) II. Sur la coupure des fonds gouvernementauxhttps://www.forbes.com/sites/jackbrewster/2020/05/12/us-group-that-works-with-chinese-on-infectious-disease-research-had-federal-grant-revoked/?sh=64f5c1744834Annexe 3 : US RTK Right To KonwUS RTK est une organisation de type ONG de scientifiques US cherchant à avoir accès au problème de l'origine du SARS-CoV-2 et de la pandémie en cours : https://usrtk.org/ Trop petite pour être éligible, l'ONG US RTK est seulement référencée sans cotation par Charity Navigator. Son plus gros programme déclaré au fisc américain en 2019 a été de 404,561USD On note la présence à son Conseil d'administration d'un membre actif de Greenpeace USA. Sinon, l'ONG travaille depuis quelques années sur des affaires de transparence et de corruption, notamment en matière de sciences et de politique. Site : https://usrtk.org/about/ |