Une honteuse candidate présidentielle, Valérie Pécresse

Philippe Brindet - 20 janvier 2022

Hier, 19 janvier 2022, le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur une chaîne de télévision privée menait une nouvelle émission politique avec une candidate à l'élection présidentielle. Cette candidate s'est livrée à une opération d'une lâcheté, d'une indignité, absolument inouïe. Elle a exigé de commencer l'émission par "quelques mots". Elle y a démontré que les éléments de la morale la plus rudimentaire lui échappaient complètement. Pire, qu'elles les méprisait absolument. Et de façon consciente. Elle commence par énoncer le premier principe moral qu'elle va violer : le respect de la présomption d'innocence qui, sanctionnée par aucune loi, est réellement un principe moral. De quoi s'agit-il ?

Le journaliste Bourdin est un homme âgé. Du moins est-il en fin de carrière journalistique. Il s'est spécialisé dans les interrogatoires médiatiques de radio et de télévision au cours desquels il se livre à une écoeurante flagornerie de tout ce qui est politiquement correct et, dans le même mouvement, à une manie violente de mettre les faibles en difficulté dès lors que ce même politiquement correct lui semble mis en cause par le malheureux qui se présente devant sa Grandeur. Certains apprécient. Moi, pas. Il s'en fiche. Bien. Or, quelques heures avant cette "nouvelle émission politique", des bruits insistants ont couru que des femmes agressées le mettaient en cause et qu'une enquête du Parquet était initié contre lui. Le nombre d'hommes publics mis en cause par des harpies se prétendant agressées et exigeant qu'on les croit sur parole au nom du "féminisme" croît à une vitesse vertigineuse.

Après avoir fait la fine bouche pour aller à cette émission conduite par un "violeur", la candidate Pécresse a accepté au prétexte qu'elle aurait négocié avec la télévision le "droit" de commencer l'émission par un petit discours de circonstance. La suite a dépassé en indignité tout ce qu'il a déjà été donné de voir dans une émission de télévision. La corruption des "hommes" politiques est absolument complète et tout particulièrement celle de ceux-ci qui revendiquent leur "féminité" comme une marque de commerce. On connaissait l'insipidité arrogante d'une candidate Le Pen, la bêtise satisfaite d'une candidate Rousseau pas vraiment écartée hélas du lamentable spectacle de la politique, la stupidité vaniteuse des candidates Hidalgo et Taubira. On voit la fourberie ignoble de la candidate Pécresse.

Ce sinistre individu se caractérise par les actes les plus vils. Elle en a donné un exemple lors de l'adoption de la loi sur le passe vaccinal dont on sait qu'il est une honte politique, puisqu'il est à la fois une atteinte à la Constitution et aux droits de l'homme tout en étant une fraude scientifique puisqu'il se fonde sur des données falsifiées. Avec l'aide d'un politicien sans aveu, le sénateur Retaillaux, elle a fait mener la traque des sénateurs et députés de sa sinistre formation politique, Les Républicains, pour les empêcher de voter contre la loi scélérate. Et dès le lendemain du vote, sentant que le vent politique de la pseudo-épidémie tournait, elle a vilipendé cette loi. Mesdames et Messieurs du parti "Les Républicains, quittez immédiatement ce parti rendu indigne par sa candidate. Rejoignez l'extrême-gauche, les troupeaux du Larzac. Qu'importe. Mais quittez ce parti putride.


Revue C-Politix (c) 20 Janvier 2022