Une hypothèse d'un mécanisme d'apparition du Variant Anglais1 - La source de l'hypothèseProfesseur Didier Raoult : vidéo YouTube intitulée "Riri, Fifi et Loulou font de la science" url : https://www.youtube.com/watch?v=9LA6Jmf2IzQ, date : 20 janvier 2021, 750 000 vues le 22/01/2021 Transcription à 6'57"
2 - Une mise en situationOn va éviter de mettre "en situation" le Professeur Raoult. Un ouvrage en 8 tomes n'y suffirait pas. Contentons nous de rappeler que le Pr Raoult est l'un des plus prolixes infectiologues au monde. Il est à la tête d'un Pôle hospitalo-universitaire, l'IHU de Marseille, sous la tutelle de la Santé et de la Recherche. Un Institut qu'il a lui même créé comme le prototype de ce qu'il voulait partout en France dans un Rapport au Ministère de la Santé de 2008. Il a essaimé son idée notamment à Dakar, et dans bien d'autres lieux. Mais ... nulle part ailleurs en France. Par cette situation, on comprendra que l'influence du Pr Raoult a été littéralement "explosée" par une réaction de rejet total de la part des autorités sanitaires. Aussi, quand au début de l'épidémie SARS-CoV-2, il trouve un traitement médicamenteux alors que tout l'"establishment" avait décidé "qu'à virus nouveau maladie nouvelle et qu'à maladie virale seul un vaccin est autorisé", il trouve un mur érigé entre lui et le gouvernement qui rend sa découverte complètement "inefficace" ... hors de l'IHU. Macron peut bien aller le visiter à Marseille, rien n'y fait. Sauf que l'hydroxychloroquine "marche" et que les mesures de distanciation sociale ne marchent pas, que la Covid n'est pas une maladie nouvelle et si elle est virale, elle est surtout soignable - pas du tout avec un vaccin, - avec une collection de médicaments dont l'hydroxychloroquine qui, malgré ses mérites, est loin d'être le seul. Très vite, les "autorités" sanitaires ont compris que si l'HCQ "marchait", il y avait aussi d'autres médicaments. Il fallait d'urgence placer un médicament nouveau, très cher, apte à transférer le maximum d'argent public vers les laboratoires pharmaceutiques qui salarient la majorité des "autorités" sanitaires. Et pas qu'en France, qui n'est plus qu'une puissance régionale secondaire. Et ce fut le "coup du Remdesivir joué par la firme Gilead, fortement implantée grâce à un arrosage dgnéreux des autorités sanitaires et autres "experts" médicaux qui contrôlent les décisions étatiques partoput dans l'occident américanisé. La défaite finale du Remdesivir a été consacrée par une Déclaration mortelle de l'OMS : https://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/who-recommends-against-the-use-of-remdesivir-in-covid-19-patients, du 20 novembre 2020. Pourtant, certains auteurs liés aux autorités sanitaires françaises continuent de présenter le Remdesivir comme la solution de l'avenir quand auront été identifiées les indications correctes du Remdesivir. Par ailleurs, pendant tout le développement de la pandémie, la croyance des "autorités sanitaires" était que le SARS-CoV-2, sauf peut être quelques variations sans signification conséquente, se développerait dans le monde entier tant qu'un vaccin n'aurait pas été appliqué à tous les humains. La majeure partie de la caste sanitaro-politicienne et médiatique le croit toujours. Le "variant" anglais, mais probablement aussi d'autres mutants comme celui d'Espagne et celui d'Afrique du Sud, présentent des variations sur le génome du WUH-1 édité en Février 2020 qui sont très significatives et, comme l'indique le Pr Raoult dans la vidéo transcrite ci-dessus, sur un gène S de liaison du virus à la cellule respiratoire en cas d'infection très grave puisqu'il échappe aux anticorps qui servaient initialement contre la souche WUH-1. Malheureusement, on ne sait toujours pas si le mutant anglais provient d'une mutagenèse d'origine vaccinale ou médicamenteuse ou d'autre chose. Le titre de la vidéo Youtube de Raoult qui est retranscrite plus haut provient d'une moquerie innocente du Pr Raoult à l'encontre de jeunes spécialistes de questions sanitaires, et dont les études de médecine et de biologie ont été quelque peu sommaires et qui, malgré ce handicap - ils semblent le tenir pour un avantage "concurrentiel" ... - se sont autorisés de publier des documents à prétention scientifique pour déconsidérer les travaux de l'IHU de Marseille, donc de Raoult. Ce dernier, après 40 ans de travaux pionniers en infectiologie, les qualifient gentiment de Riri, Fifi et Loulou, les trois neveux de l'Oncle Donald de Walt Disney ... Pas sûr que cet humour moqueur soit bien reçu ... 3 - L'article cité par Raoult qui fonde l'hypothèseDans l'article "Persistence and Evolution of SARS-CoV-2 in an Immunocompromised Host", publié dans The New England Journal of Medicine le 3 décembre 2020, par une équipe américaine, un patient finalement décédé est traité 4 fois de suite au Remdesivir. Comme le remarque Raoult, il en décède. Mais, les américains ont eu les moyens - que Raoult réclame partout en France - de séquencer sa virologie à chaque application du Remedesivir. Et les résultats sont stupéfiants. Après chaque application du traitement de 5 jours de Remdesivir, le SARS-CoV-2 présent dans les prélèvements sur le malade présente des mutations sévères sur la molécule de Spike, là où la liaison se fait avec le récepteur ACE2 des cellules respiratoires qui s'infectent. Il est donc une hypothèse que le remdesivir produit une sélection naturelle qui conduit à la genèse de variants du sARS-CoV-2 qui sont de plus en plus résistants aux anticorps et principalement dans la région de Spike qui contacte le récepteur ACE2 des cellules respiratoires du patient infecté. 4 - L'hypothèse voisine de Alexandra Henrion-CaudeDans une vidéo, la généticienne Alexandra Henrion-Caude a émis l'hypothèse que le vaccin à mARN pourrait, s'il comporte des fragments du gène S du SARS-CoV-2 selon la souche initiale de Wuhan, pourrait entraîner ce coronavirus à faire muter sa région de Spike ainsi désignée par le vaccin pour permettre au virus, par adaptation évolutive naturelle, de muter vers une forme indétectable par les anticorps naturels dont le vaccin mARN prétend axciter.la production. Le Pr Raoult ne semble pas connaître cette hypothèse. Elle semble cependant voisine de celle qu'il émet sur le rôle mutagénèse du Remdesivir. 5 - Le problème de la responsabilité pénale sur le RemdesivirOn comprend alors le problème juridique que pose la promotion forcenée du Remdesivir en thérapie Covid, à la fois par le laboratoire Gilead et par des autorités sanitaires en occident américanisé. On note que ces promotions ont été menées sans essai clinique sérieux, dans l'indication de la Covid-19. Il semble que le Pr Raoult comprenne parfaitement cette possibilité judiciaire. 6 - En manière de conclusion
Les quatre points ci-dessus sont des hypothèses ayant une certaine valeur qui reste à établir. |