Une nouvelle insertion génique dans le gène S de SARS-CoV-2

Philippe Brindet - 25 Février 2022

Dans un article de janvier 2020 [1] qui a été rétracté - sous la pression du régime sanitariste - Pradhan a publié le code génétique d'un Insert 4 dans la protéine de pointe de SARS-CoV-2 original de Wuhan 1 : QTNSPRRA de la position 681 à la position 688.
A gauche, il avait identifié : ...GAGICASYQT
A droite, il avait identifié : RSVASQ ...

Dans un article du 21 Février 2022 [2], Ambati identifie de l'expression ARNm du gène S responsable de la protéine de pointe, une fois transcodé en ADN : T Q T N S P R R A R S V A S Q de la position 676 à la position 690 La partie centrale exprime la suite PRRA de Pradhan.

Ambati résume le travail effectué en 2022 :

A BLAST search revealed that a 19 nucleotide portion of the SARS.Cov2 genome encompassing the furing cleavage site is a 100% complementary match to a codon-optimized proprietary sequence that is the reverse complement of the human mutS homolog (MSH3). The reverse complement sequence present in SARS-CoV-2 may occur randomly but other possibilities must be considered. Recombination in an intermediate host is an unlikely explanation. Single stranded RNA viruses such as SARS-CoV-2 utilize negative strand RNA templates in infected cells, which might lead through copy choice recombination with a negative sense SARS-CoV-2 RNA to the integration of the MSH3 negative strand, including the FCS, into the viral genome. In any case, the presence of the 19-nucleotide long RNA sequence including the FCS with 100% identity to the reverse complement of the MSH3 mRNA is highly unusual and requires further investigations. Une recherche BLAST a révélé qu'une partie de 19 nucléotides du génome du SRAS.Cov2 englobant le site de clivage furing est une correspondance complémentaire à 100 % avec une séquence propriétaire optimisée en codons qui est le complément inverse de l'homologue humain mutS (MSH3). La séquence complémentaire inverse présente dans le SRAS-CoV-2 peut se produire de manière aléatoire, mais d'autres possibilités doivent être envisagées. La recombinaison dans un hôte intermédiaire est une explication peu probable. Les virus à ARN simple brin tels que le SARS-CoV-2 utilisent des matrices d'ARN à brin négatif dans les cellules infectées, ce qui pourrait conduire par une recombinaison par choix de copie avec un ARN SARS-CoV-2 de sens négatif à l'intégration du brin négatif MSH3, y compris le FCS, dans le génome viral. Dans tous les cas, la présence de la séquence d'ARN longue de 19 nucléotides comprenant le FCS avec une identité à 100 % avec le complément inverse de l'ARNm de MSH3 est très inhabituelle et nécessite des investigations supplémentaires.

Pour résumer le résumé de Ambati, le code génétique autour du site de clivage de la furine (FCS) reproduit la copie d'une partie d'un gène humain de longueur de 19 acides aminés qu'il est presque impossible de considérer d'origine naturelle.

Ambati confirme donc la découverte de Pradhan et conduit à la même conclusion : SARS-CoV-2 ne peut pas être d'origine naturelle. Nous pouvons estimer que SARS-CoV-2 est bien issu d'une ingéniérie génétique. Cette découverte supplémentaire de plusieurs autres a été abondamment commenté [3].

Mais Ambati a fait une autre découverte :

BLAST search for the 12-nucleotide insertion led us to a 100% reverse match in a proprietary sequence (SEQ ID11652, nt 2751-2733) found in the US patent 9,587,003 filed on Feb. 4, 2016 La recherche BLAST de l'insertion de 12 nucléotides nous a conduit à une correspondance inverse à 100 % dans une séquence propriétaire (SEQ ID11652, nt 2751-2733) trouvée dans le brevet américain 9 587 003 déposé le 4 février 2016

Les 12 nucléotides de la fin de la partie S1 de la protéine S se retouvent inversés dans une séquence d'acides aminés brevetée par Moderna dans un brevet américain de 2016 le US 9.587.003. La séquence détectée par Ambari et al se trouve déposée dans la banque de données génétiques du NCBI à cette adresse : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/nuccore/KH664781.1. De manière conventionnelle les codes C G A et T des codons du gène représenté sont édités en lignes de 6 groupes de 10 bases. En effet, le gène MSH3 du brevet Moderna est un gène de type ADN. Pour s'insérer dans le gènome de SARS-CoV-2 qui est un virus ARN et non pas ADN, il faut suivre une suite de codages pour reproduire les opérations chimiques de conversions, transcription et complémentation. On va utiliser un calculateur programmé pour effectuer les conversions à partir de la séquence en cADN jusqu'au code ADN du gène MSS3 qui se trouve en position 2703 et suivantes :

 --- Utiliser le calculateur https://bugaco.com/calculators/dna_reverse_complement.php ---
input sequence from part of gene S     = CTCCTCGGCGGGCACGTAG
Complementary sequence                 = GAGGAGCCGCCCGTGCATC
Reverse sequence                       = GATGCACGGGCGGCTCCTC
Reverse complementary sequence         = CTACGTGCCCGCCGAGGAG

--- Copie de la ligne du code cADN du gène MSH3 du brevet Moderna
2701 gccctgatca ccatcatggc ccagatcggc agctacgtgc ccgccgagga ggccaccatc
........................................xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx........
                                        <-   insertion     ->

On retrouve donc bien la séquence appartenant au gène MSH3 au site de clivage de la Furine du gène S de SARS-CoV-2. Poussant leur recherche plus loin, Ambati et ses co-auteurs ont découvert que ce sont les 19 nucléotides de la fin de la première partie S1 de la protéine de pointe de SARS CoV 2 qui se retrouvent dans le brevet Moderna de 2016.

Un calcul statistique permet à Ambati et son équipe d'établir qu'il y a une probabilité infime pour que cette séquence d'acides aminés se retrouve par voie de mutations et de sélection naturelle : 3,21 x 10-11.

Ambari pousse plus loin leur analyse :

The proprietary sequence SEQ ID11652, read in the forward direction, encodes a 100% amino acid match to the human mut S homolog 3 (MSH3) (9). MSH3 is a DNA mismatch repair protein (part of the MutS beta complex) (11). SEQ ID11652 is transcribed to a MSH3 mRNA that appears to be codon optimized for humans La séquence propriétaire SEQ ID11652, lue dans le sens direct, code une correspondance d'acides aminés à 100 % avec l'homologue 3 de la mut S humaine (MSH3). MSH3 est une protéine de réparation des mésappariements de l'ADN (partie du complexe MutS bêta) (11). SEQ ID11652 est transcrit en un ARNm MSH3 qui semble être un codon optimisé pour l'homme

Le brevet de Moderna indique clairement qu'il code une autre protéine MSH2 adjacente à MSH3, et tous deux sont responsables d'un certain nombre de cancers chez l'homme, cancer du colon notamment (certains d'entre eux). Or MSH3 interagit non seulement avec MSH2, mais avec d'autres gènes humains comme BCRA1 ou PCNA. Ces gènes sont tous à la base de mécanismes complexes de production de nombreux cancers. Ces cancers sont consécutifs à des défaillances du système de réparation de l'ADN lors de sa réplication dans le noyau des cellules humaines.

On remarque qu'il existe une étude dont le titre est "SARS–CoV–2 Spike Impairs DNA Damage Repair and Inhibits V(D)J Recombination In Vitro", de Jiang et Mei parue le 13/10/2021 [4]. Jiang et Mei notaient que la protéine de pointe pénétrait dans le noyau de la cellule infectée alors qu'on croyait qu'elle était incapable de cette transfection. Ils avaient ensuite mis en évidence que la protéine de pointe virale détruisait certains mécanismes de réparation de l'ADN humain, ce que confirme Ambati.

Jiang et al avaient noté que, bien que leur étude portait sur la protéine de pointe virale, ils estimaient que le fait que les vaccins à ARNm produisent une protéi,ne de pointe pleine longueur, rend encore plus dangereuse la destruction du mécanisme de réparation de l'ADN humain.

Quelques observations
  1. Que vient faire une copie d'une fraction d'un gène léthal adapté à l'être humain dans le génome de SARS-CoV-2 ?

    Comment les équipes de Dazsac (EcoHealth Alliance) et de Baric (Université de Caroline du Sud) qui ont assisté l'équipe de l'Institut de Virologie de Wuhan - le suspect le plus chargé dans l'ingéniérie de SARS-CoV-2 - se situent-elles par rapport au brevet de Moderna et à sa copie partielle de gènes humains comme MSH2 ou MSH3 ? Comment le transfert de connaissance s'est-il effectué, d'autant que l'insertion ne se fait absolument pas de manière évidente à la lecture du brevet de Moderna ? Au bout du compte quelle est la responsabilité des américains, y compris celle de Fauci et de Collins, NIH et NIAIDS, dans la création de SARS-CoV-2 ?


  2. Comment s'interprète la participation de Moderna à la vaccination Covid ?

    Moderna connaissait-il le génome de SARS-CoV-2 avant l'épidémie ? Son vaccin contient-il des gènes humanisés comme MSH2 et MSH3 indiqué dans son brevet de 2016 ? Le vaccin de Moderna contiendrait-il d'autres gènes humanisés que celui identifié par Ambati ? Moderna - et ses concurents - ont ils produits des vaccins qui contiendraient autre chose que ce qu'il "faut" pour lutter contre SARS-CoV-2 ? Ces insertions qu'i n'appartiennent pas au "monde" des coronavirus ont elles un but thérapeutique ou tératogène ?


  3. Comment le vaccin de Pfizer se situe par rapport au brevet de Moderna ?

    Le vaccin de Pfizer reproduit-il la même insertion que celle identidié dans SARS-CoV-2 par Ambati ? On peut estimer que la réponse est évidente puisque l'insertion est détectée dans le génome de SARS-CoV-2. Or, les vaccins à ARNm sont réputés reproduire à des mutation Ψ près, le gène S de SARS-CoV-2. La même question se pose au sujet des vaccins à ADN vecteur comme AstraZeneca.



Notes et commentaires

[1] Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag, Pradhan et al, 31 Janvier 2020, bioRxiv.

[2] MSH3 Homology and Potential Recombination Link to SARS-CoV-2 Furin Cleavage Site, Ambati et al, Frontier in Virology, 21 Février 2022.

[3] Sources utilisées :

[4] Lire nos études dans la revue C-Politix :


Revue C-Politix (c) 24 Février 2022