Les traits principaux de l'étude
Un article produit par des auteurs américains est publié sur la revue médicale américaine JAMA : Association of Receipt of the Ad26.COV2.S COVID-19 Vaccine
With Presumptive Guillain-Barré Syndrome, February-July 2021 en date du 7 octobre 2021. Les auteurs sont tous membres de la FDA, l'adminstration fédérale américaine qui a autorisé spécifiquement l'utilisation temporaire à titre expérimental de ce vaccin Covid - Johnson&Johnson, développé par la firme Janssen. Ce vaccin à base d'adénovirus de champinzé est proche du vaccin AstraZeneca développé par le groupe de Oxford University. Il comporte essentiellement des fragments en cADN de la protéine de Spike du coronavirus de la souche originale de Wuhan.
Pour mener leur étude statistique, les auteurs ont utilisé les déclarations d'effets indésirables des vaccins Covid enregistrées dans le registre VAERS des US CDC.
Depuis la date d'autorisation de la FDA jusqu'au 26 Juillet 2021, il y a eu 13 209 858 doses du vaccin Ad26.COV2.S et 129 cas de Guillain-Barré enregistrés dans le registre VAERS. Sur la base d'études antérieures, les auteurs estiment que l'incidence du syndrome de Guillain-Barré est de 1 pour 100.000 personnes.an en population générale. L'incidence du syndrome de Guillain-Barré parmi les vaccinés est de 10 pour 100.000 en six mois de temps. La différence est donc significative au point de vue statistique pour distinguer un effet du vaccin de l'incidence du syndrome de Guillain-Barré en population générale.
Les auteurs notent que sur les 129 cas de syndrome de G-B parmi les vaccinés :
- 111 cas d'âge compris entre 18 et 65 ans ;
- 18 cas de plus de 65 ans ;
- 77 hommes ;
- 52 femmes ;
- 122 ont été hospitalisés ;
- 46 ont présenté un état menaçant leur vie ;
- 42 présentent une invalidité permanente ;
- 1 est décédé.
Les auteurs ont noté que :
The FDA’s EUA review focused on a randomized, double-blind, placebocontrolled trial; safety was assessed in 21 895 vaccine recipientsand21888individualswhoreceivedplacebo. In that study, there was one case of Guillain-Barré syndrome (GBS) after Ad26.COV2.S vaccination. |
L'examen EUA de la FDA s'est concentré sur un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo ; l'innocuité a été évaluée chez 21 895 vaccinés et 21 888 personnes ayant reçu un placebo. Dans cette étude, il y avait un cas de syndrome de Guillain-Barré (SGB) après la vaccination Ad26.COV2.S. |
Etude citée, page E2, première colonne en haut.
Les auteurs concluent :
These findings suggest a potential small but statistically significant safety concern for Guillain-Barré syndrome following receipt of the Ad26.COV2.S vaccine. |
Ces résultats suggèrent un problème de sécurité potentiel faible mais statistiquement significatif pour le syndrome de Guillain-Barré après la réception du vaccin Ad26.COV2.S. |
Etude citée, page E7, deuxième colonne en bas.
Quelques observations
- On remarque que, bien plus que la différence entre le nombre de cas de vaccinés présentant le syndrome de Guillain-Barré et celui en population générale, c'est la corrélation temporelle entre la production du symptome et la date de la vaccination qui fait raison. Les 129 cas ont développé les signes cliniques du syndrome de Guillain-Barré entre 19 et 41 jours après leur vaccination (le vaccin Johnson & Johnson est à dose unique).
- On remarque par ailleurs que la déclaration d'un syndrome de Guillain-Barré est très caractéristique d'un endommagement majeur du système immunitaire par un vaccin quelqu'il soit. Et la déclaration de ce symptome peut survenir après une très longue période allant jusqu'à plusieurs années. La statistique du Guillain-Barré consécutif à une vaccination est donc très loin d'être déterminée par cette étude qui dure seulement sur les 6 premiers mois de vaccination par le vaccin Janssen.
- Les auteurs de l'étude le notent d'ailleurs : le nombre de vaccinations Johnson & Johnson par semaine a été extrêmement instable pendant le temps qu'on a mesuré le nombre de cas de syndrome de Guillain-Barré. Ainsi ils indiquent que la majeure partie des vaccinations se sont déroulées pendant les semaines 9 à 15 alors que la vaccination dure des semaines 1 à 29. C'est-à-dire que le gros des vaccinations s'est déroulé pendant le quart du temps, soit les 3:4 des vaccinations. Or, il semble que la moyenne des déclarations de symptomes de G-B se présentent après une durée de 3 à 6 semaines de la vaccination. Le taux d'incidence reconstitué du syndrome de Guillain-Barré est donc environ 25% plus élevé que celui annoncé par l'étude.
- Le taux d'incidence du syndrome de G-B en population générale est calculé sur un an "plein". Or, le nombre de cas comptabilisé sur VAERS est sur moins de six mois. Le taux d'incidence du syndrome de G-B en population vaccinée doit donc être encore multiplié par deux pour avoir une raison d'approcher la réalité, c'est-à-dire qu'il devrait plutôt avoisiner les 25 cas pour 100.000 vaccinés x an. Soirt 25 fois le taux d'incidence en population générale !
- La caractérisation des auteurs de "problème de sécurité potentiel faible" est particulièrement criticable. La première observation qu'il aurait fallu faire est que les essais cliniques présentés par Janssen à la FDA pour obtenir son autorisation d'utilisation temporaire ne notait aucun problème de sécurité potentiel puisqu'ils ne reconnaissaient qu'un seul cas pour 22.000 vaccinés. Avec un risque potentiel de 10 à 25 cas pour 100.000 vaccinations x an, on n'est pas du tout dans un risque bénin. Par ailleurs, le syndrome de Guillain-Barré est très clairement associé à l'action pathogène de la protéine S du SARS-CoV-2. Ce fait est notamment développé dans l'article scientifique COVID-19-associated Guillain-Barré syndrome: The early pandemic experience, du 11 août 2020. Il n'existe donc aucune raison pour ne pas estimer que le vaccin Covid qui utilise la protéine S ou ses précurseurs provoque des cas de syndrome de G-B et, pour cette raison seule, un tel vaccin devrait être retiré.
- Certains "médecins" et spécialistes excipent du fait que la Covid-19 fait 3 millions de morts pour en déduire que 129 cas de Guillain-Barré ne déplacent pas le bilan bénéfice - risque en défaveur du vaccin. On peut lire par exemple Syndrome de Guillain-Barré, neurologue : "Aucun lien avec le Covid ou le vaccin", sur le site Emergency Live [*] le 21 juillet 2021 qui ignore avec une prétention insupportable l'article précité sur l'association du SARS-CoV-2 et du syndrome de Guillain-Barré et qui est contredit par l'étude de Jama présentée ici. Des avis lénifiants et incompétents se comptent sur la Toile par centaines. Ce sont les seuls répercutés par la presse lourde.
- La production de cas de Guillain-Barré par le vaccin Janssen est un problème important qui aurait dû conduire les autorités à arrêter ce vaccin. Or, l'ensemble des vaccins Covid qui utilisent la protéine de pointe du SARS-CoV-2, c'est-à-dire l'ensemble des vaccins Covid, présentent exactement le même problème avec des incidences souvent plus élevées. Ils auraient dû être retirés de la vaccination mondiale depuis longtemps. La corruption de l'administration sanitaire partout dans le monde est à un niveau tel qu'aucune d'entre elles ne prendra une telle mesure à moins d'y être contrainte par la justice ou par un gouvernement.
- Le syndrome de Guillauin-Barré est curieusement l'un des effets indésirables les plus rares de chacun des vaccins Covid. Les affections vasculaires ou cardiaques sont mille à dix mille fois plus fréquentes et bien plus plus mortelles. La FDA ne semble pas avoir publié d'études analogue à celle qu'il vient de diffuser sur le syndrome de Guillain-Barré. C'est étrange et renforce l'opinion concernant la gravité de sa corruption.
[*] Emergency Live est un magazine multilingue consacré aux personnes impliquées dans les secours et les urgences. Il est publié par une société italienne de matériel de secours médical.