Woke, ESG, Net Zero, ... L'économie asservie. Quelques remarques

Philippe Brindet - 31/05/2023

L'utopie de la démocratie républicaine

Nous vivons une époque bizarre ...

Beaucoup d'entre nous sommes persuadés que nous vivons dans "le monde libre". Que nous sommes des démocrates, vivant sous un régime républicain dans lequel la loi règne. La République est l'alliance des trois pouvoirs indépendants selon Montesquieu :

  1. le Législateur, le Parlement, fait la loi ;
  2. l'exécutif, le gouvernement, applique cette loi ; et
  3. la Justice les juges, lorsqu'ils sont saisis par les citoyens ou par la République appliquent les sanctions décidées par les lois.

En fait, la pratique nous a tous enseigné que l'organisation pratique des trois pouvoirs n'est pas aussi régulière. Que la Loi n'est pas égale selon qu'on est riche ou misérable. Même si nous tenons aux principes récités, nous comprenons que d'autres pouvoirs interviennent qui n'ont pas grand chose à voir avec la Loi, la démocratie ou la République. D'ailleurs, nous sommes bien convaincus que la démocratie, pour nous gens du peuple, commence juste avant les élections et se termine juste après. Comme le rappelle avec superbe un Sénateur français, pendant la querelle des retraites : "Cà ne peut quand même pas être la rue qui fait la loi ..." (Retailleau, Mars 2023)

Beaucoup d'entre nous comprenons cette remarque. Mais nous ne pouvons pas nous empêcher de lui trouver un petit côté ironique. Ou insultant. Tant pis. La politique n'a que faire des impressions. Surtout celles du peuple ...


Les idéologies et les minorités confisquent la République

Et puis, nous finissons par nous souvenir que, depuis quelques années, des sortes de slogans traversent la vie publique. Au début, ils nous ont fait rire. Puis nous nous y sommes habitués. On peut citer :

  • le réchauffement climatique ;
  • les droits des minorités sexuelles ;
  • le wokisme ;
  • l'environnement ;
  • la gouvernance avec les leaders d'opinions ;
  • etc.

et de slogans, ces assertions ridicules sont devenues des lois. Ou des réglements. Comme il y en a des milliers, un de plus ou un de moins ne change par grand chose pour la plupart d'entre nous. Nous avons donc laissé faire. Et des groupes extrêmement riches et puissants ont fait le siège de nos politiciens pour changer les lois sans aucun support populaire. Contre tout support populaire. De fait, la politique qui devait rester sous le contrôle du souverain, le peuple de la démocratie est asservi à ces groupes de pression : ONG, communautés minoritaires comme les LGBT, les réchauffistes, les animalistes, les environnementalistes, ...

Ainsi, il n'y a plus une décision politique ou législative qui soit prise en Occident sans qu'une évaluation de son impact sur les domaines réservés par chacune des minorités activistes qui portent ces ridicules slogans n'ait été exécutée par on ne sait quelle mafia liée à ces minorités.

Ainsi de l'abandon du nucléaire décidé par le pouvoir politique dans les années Jospin sur l'ordre de factions écologistes qui ont promis leur soutien politique si on supprimait le nucléaire. Tout le reste est à l'avenant. Comme le véhicule électrique, les éoliennes, le solaire, les vaccins, les confinements, ....


Le contrôle social capturé par une caste

Il existe tout un mouvement social issu de la société américaine qui considère qu'il existe deux catégories d'humains : les esclaves et leurs maîtres. Les maîtres font la loi et les esclaves obéissent à leurs maîtres. A la fin du XX° siècle, ce mouvement estimait nécessaire d'avancer "masqué" derrière la "démocratie". Notamment, derrière la démocratie américaine. En Europe, cela a donné "la démocratie de nos valeurs". Ne recherchez aucune démocratie et aucune valeur dans ce slogan. Ils en sont totalement exclus.

Seulement, une "parenté" sémantique avec la politique a laissé croire à la population "anesthésiée" qu'il s'agissait toujours de politique. Nous étions "rassurés".

Mais très vite au début du XXI° siècle, "ils" sont passés à la vitesse supérieure. Cette vitesse supérieure a été passée avec l'apparition du World Economic Forum qui met en relation trois membres de la caste des maîtres, à savoir :

  • les hypermilliardaires : Gates, Soros, Zuckerberg, Musk, ...
  • les politiciens progressistes - baptisés "Leaders du futur" - ils ont adoré ... ; et
  • les média, mêlant journalistes corrompus et "artistes" à la ramasse, ravis de se convertir en manipulateurs de l'opinion publique pour le compte des "maîtres".

L'une des grandes manipulations du World Economic Forum est le fameux partenariat public - privé qui met les Etats au service des projets commerciaux des hypermilliardaires. Par exemple, Bill Gates, qui possède Pfizer, s'est réservé l'OMS et la santé publique dans le monde pour y vendre commodément ses "vaccins". Mais, il est loin d'être le seul. Son partenariat consiste d'abord - mais pas seulement - à corrompre les politiciens et les médias pour servir ses objectifs commerciaux. Et le Covid-19 a très bien marché pour lui et pour les hypermilliardaires comme Musk et Soros, qui l'ont suivi dans cette opération qui confine au crime contre l'humanité.

Mais pour progresser, les hypermilliardaires devaient contrôler la concurrence. Ils ont inventé les notations des entreprises. Pour avoir le droit d'exister, une entreprise ayant une influence internationale doit se soumettre aux idéologies promues par les hypermilliardaires comme le réchauffisme, le sanitarisme, le wokisme, etc. Pour soumettre ces concurrents, les hypermilliardaires ont recours à l'action de groupes d'activistes généralement salariés.


Activistes et idéologies

D'abord quelques mots sur les groupes d'activistes.

Parmi ceux-ci, on trouve les bonnes vieilles ONGs comme Greenpeace. Il en existe des centaines. Leur influence, loin de décroître s'est renforcée du fait de la pression médiatique qui a accru considérablement le lamentable troupeau de moutons bêlants qu'on a encore le front de désigner comme des militants et qui, de plus en plus souvent, ne sont que des bandes de brigands sans aveu, mais extrêmement soumis aux ONG et autres groupes de pression. Leurs noms sont bien connus et leurs louanges régulièrement exposées dans la presse mainstream. Extinction Rebellion, Stop Oil, leur nombre confine à l'absurde. Souvent il s'agit d'une seule et même organisation avec juste deux ou trois "agents" qui s'entourent de "copains" manipulés par l'idéologie.

La plupart de ces groupes sont en général créés à l'initiative de milliardaires comme Georges Soros. Plus précisément, par le biais d'ONGs elles-mêmes financés par des milliardaires allant de Soros à Gates. Là aussi, les sommes investies se montent en centaines de millions de dollars et celà dans l'ensemble de l'occident américanisé. Ailleurs, ces organisations sont souvent pourchassées et éliminées par les autorités, notamment en Chine ou en Russie. Mais, notamment, la Russie a été trop tolérante dans sa volonté de coopérer avec l'Ouest. Elle vient seulement de déclarer que Greenpeace était une organisation indésirable en Russie. Il était temps.

D'autres financements ont lieu par les ONGs et autres think tanks émanations de la CIA et de la multitude d'agences fédérales américaines qui se sont données pour tâche de soumettre l'ensemble de la planète à l'imperium américain. La chose se complique avec les ONGs britanniques directement émanées du Foreign Office ou des services spéciaux britanniques comme l'agence Bellingcat.


Les clubs d'entreprises ESG, DEI, Net Zero, ...

On a vu plus haut que les idéologies imposées au monde par la caste des hypermilliardaires se "complètent" les unes les autres dans le but de "suprrimer" (to cancel) les structures de la vieille société organisée par des liens multiples : personnalité, famille, amitiés - haines - sociétés et entreprises, nations, ... Le but de ces idéologies est d'"atomiser" ces vieilles sociétés au bénéfice de la caste, l'immense majorité des humains étant asservie individuellement par les idéologies, une organisation sociale veillant à ne leur laisser que le souci d'adhérer aux idéologies. Plus de travail, plus de familles, plus de nations, plus d'amis. Mais, des haines féroces contre les ennemis des idéologies, contre les contestataires des idéologies souvent dénoncés comme radicaux, extrêmistes, complotistes, ... Cette structuration de la société occidentale, et souvent ailleurs aussi, est rendue possible par :

  • la suppression du travail comme expression du citoyen dans la société ;
  • la suppression de la culture et de l'instruction ;
  • la suppression des valeurs anciennes de la société et de la nation.

Détailler l'action des groupes activistes sur la société civile n'est pas le sujet ici. Mais, on a vu plus haut que le projet de la caste consiste à imposer la suppression de la contestation qui vient, dans l'économie libérale et même néo-libérale de la "libre concurrence". Là aussi, comme dans la société civile, la société moderne avait établi des structurations des marchés financier, industriel et commercial. Ici, le souci est d'assurer la suprématie, l'hégémonie de la caste des hypermilliardaires par le triomphe des idéologies.

La Caste a donc organisé des ONG et dérivés qui se réservent de réaliser des notations des entreprises dans chacune des idéologies, de sorte que l'accès au marché soit interdit à celles dont la notation est inférieure à un seuil démontrant qu'elle ne se soumet pas aux idéologies correctes. Ainsi, on a vu depuis dix ans fleurir des "alliances" pour noter le réchauffement climatique, la diversité, le genrisme, le zéro carbone, la suppression des énergies fossiles, ...

Dans un processus que, faute de mieux, il faut qualifier de "panurgiste", la plupart des grandes entreprises, mais aussi de plus petites, se sont précipitées pour adhérer à ces organisations mafieuses qui les créditent de la correction idéologique désirée. Le mouvement est d'une stupidité et d'une aberration incroyables. Ce mouvement démontre l'abjection dans laquelle se vautre la "classe dirigeante", asservie aux volontés des hypermilliardaires.

Un exemple récent se trouve dans la faillite de la banque californienne SVB et de la nébuleuse "bitcoin" FTX - Almeida Research. Ce conglomérat d'enfants de caciques du Parti Démocrate américain a littéralement volé l'argent des investisseurs privés selon deux mécanismes financiers :

  • l'aide financière à la nébuleuse Biden allant du financement de sa campagne à celui de l'Ukraine, mise en coupe réglée par Biden ;
  • l'inscription de SVB dans le mécanisme ESG : acronyme qui désigne ses trois "valeurs" : Environnement E, Sociétal S et Gouvernance G.

Le mouvement ESG est par exemple adopté par la première banque mondiale : JP Morgan Chase, dont le patron est l'un des dirigeants du World Economic Forum, Jamie Dimon. Le mouvement ESG contrôle ainsi beaucoup d'entreprises parmi les plus riches du monde et beaucoup d'autres qui veulent pouvoir commercer avec les plus grosses. Mais il existe beaucoup d'autres mécanismes de soumission comme le mouvement DEI pour Diversity D, Equity E et Inclusion I. Un autre mouvement est celui du Net Zero qui consiste à prendre les mesures qui permettent de bloquer les émissions de gaz à effet de serre prétendues - sans aucune validité scientifique - conduire le réchauffement climatique. Le mouvement Net Zero est parmi les plus puissants puisqu'on le retrouve :

Il existe une autre organisation "Net Zero" tout à fait particulière : Net-Zero Insurance Alliance c/o UNEP Finance Initiative, dont le siège est Avenue de la Paix 8-14, 1211 Genève 10, Switzerland. On remarque que ces organisations sont souvent à Genève, et qu'elles y bénéficient d'un régime d'immunité judiciaire à peu près complet de sorte qu'elles ne peuvent pas être attaquées judiciairement en relation avec leurs fautes.

La Net-Zero Insurance Alliance regroupe les plus gros assureurs de la planète et s'assure de deux conditions :

  1. que les membres assureurs n'accorderont jamais une garantie quelconque à des clients qui ne souscrivent pas à l'idéologie "Net Zero" ;
  2. que les membres assureurs n'investiront jamais dans des compagnies elles-mêmes n'ayant pas adhérées à la Net-Zero Alliance !

Or, des organisations comme la Net Zero Insurance Alliance, il en existe des centaines, toutes plus obscures les unes que les autres, mais qui toutes pointent sur les hypermilliardaires ou le World Economic Forum. Il existe ainsi un réseau qui permet de contrôler l'ensemble des activités économiques et probablement au delà, les activités culturelles.


La réaction conservatrice : la plainte des Procureurs américains

Avant d'aborder ce chapitre, il faut ici préciser une particularité moderne : droite et gauche existent toujours du moins en Occident. Mais, il existe au moins une autre dichotomie plus efficace : conservatisme et progressisme. On sait qu'aux Etats-Unis, et c'est presque la même chose partout en occident américanisé, le Parti Démocrate (Clinton Obama, Biden) est "de gauche" et progressiste, tandis que le parti républicain (Reagan, Bush, Trump) est plutôt de droite et conservateur. Ce qui n'empêche pas une minorité de Démocrates d'être conservateurs et une minorité de Républicains d'être progressistes.

Sauf que les décisions les plus progressistes sont prises par les Républicains lorsqu'ils sont au pouvoir. On a connu celà en France sous le régime Giscard ... Les conservateurs tentent de montrer que, sur ce plan, ils sont plus avancés que les "progressistes".

Les Attorneys Generals sont les Procureurs Généraux des Etats (countries) composant les Etats-Unis d'Amérique (Federation). Ils représentent donc les intérêts légaux de chacun de ces Etats et peuvent à leur gré ouvrir un contentieux sur toute affaire légale impliquant leur Etat. Ils commencent immédiatement leur lettre par le vif du sujet :

Dear Insurers: Chers assureurs :
We, the undersigned attorneys general, are concerned with the legality of your commitments to collaborate with other insurers and asset owners in order to advance an activist climate agenda. Nous, les procureurs généraux soussignés, sommes préoccupés par la légalité de vos engagements à collaborer avec d'autres assureurs et propriétaires d'actifs afin de faire avancer un programme militant pour le climat.

Au passage, on comprend que la NZIA appartient en fait à une autre organisation liée à l'ONU, la NZOIA. Lles organisations idéologiques se dissimulent dans des structures extr^émement compliquées qu'il est difficile de suivre. Ainsi, les AGs indiquent :

NZAOA is a coalition of 85 insurance companies and pension funds with $11 trillion under management whose intent is to “utilise state-of-the-art tools and align with various initiatives led by asset owners who have demonstrated leadership on the topic of decarbonisation,” NZAOA est une coalition de 85 compagnies d'assurance et fonds de pension avec 11 000 milliards de dollars sous gestion dont l'intention est « d'utiliser des outils de pointe et de s'aligner sur diverses initiatives menées par des propriétaires d'actifs qui ont fait preuve de leadership sur le thème de la décarbonation ».

La lettre des AGs détaille de nombreux reproches légaux contre l'idéologie développée par les Alliances NZ... comme par exemple :

NZAOA members appear to have bound together with others who engage the services of asset managers and otherwise supply capital to companies to place severe restrictions on how those asset managers and companies can operate, in what political activity they can engage, and, in the case of asset managers, how they can manage the assets of others. This is the type of concerted refusal to deal that has been found illegal in the past Les membres de la NZAOA semblent s'être liés avec d'autres qui engagent les services de gestionnaires d'actifs et fournissent autrement des capitaux aux entreprises pour imposer des restrictions sévères sur la façon dont ces gestionnaires d'actifs et ces entreprises peuvent opérer, dans quelles activités politiques ils peuvent s'engager et, dans le cas de gestionnaires d'actifs, comment ils peuvent gérer les actifs des autres. C'est le type de refus concerté de vente qui a été jugé illégal dans le passé

Les AGs demandent aux Alliances "Net Zero" pour assureurs de fournir en réponse 9 catégories de documents pour défendre leur position. La démarche des AGs est donc extrêmement sérieuse. Mais, il s'agit uniquement de Procureurs généraux qui sont élus du Parti Républicain et qui, dans le parti Républicain, animent la fraction conservatrice. Tout le problème sera de savoir comment l'Attorney General fédéral, élu démocrate, va traiter ce problème et comment l'administration Biden va t'elle réagir alors que, entièrement démocrate, elle est extrémemnet engagé dans la démarche "Net Zero" en politique..


L'effet sur les entreprises "soumises"

Comme le souligne l'économiste Michaël Armstrong (son site Internet : https://www.armstrongeconomics.com/) :

La firme d'investissement de l'hypermilliardaire Warren Buffet, Berkshire Hathaway, atteint un score CEI de 0 et il gagne des milliards de dollars chaque année. Pour une énorme firme de la distribution aux USA, Target, qui s'époumonne à obéir à l'index CEI, les pertes ont été de 10 milliards de USD en dix jours !. CEI est un score :

"Corporate Equality Index — or CEI — score, which is overseen by the Human Rights Campaign, the largest LGBTQ+ political lobbying group in the world" (source : Inside the CEI system pushing brands to endorse celebs like Dylan Mulvaney, The New York Post, By Dana Kennedy, April 7, 2023 ).

Même dans les entreprises adhérant à l'une ou l'autre des "Alliances" Net Zero, CEI, DEI, ESG, ... on commence à trembler des résultats financiers catastrophiques qu'entraînent l'adhésion à ces idéologies absolument cinglées.

Mais, la lettre des "Attorneys Generals" des Etats républicains d'Amérique en a alarmé plus d'un. Depuis l'annonce de la lettre, les adhérents de la Net-Zero Insurance Alliance se retirent les uns après les autres :

  1. Axa ;
  2. Allianz ;
  3. Lloyds ;
  4. Zurich Insurance Group, Munich Re qui avaient déjà démissionnés avant la lettre des AGs.

De toute cette affaire du wokisme et des entreprises, on peut donc tirer deux conclusions :

  • les idéologies woke et assimilées, imposées par les Alliances aux entreprises qu'elles contrôlent à l'aide de "scores" de toute sorte, sont destructrices de la création de richesse qui est le but unique de toute entreprise ;
  • ces mêmes idéologies et les groupes d'activistes qui les ont promues fondent un système mafieux contraire à la loi.

Il serait temps que les entreprises éliminent les "alliances" et autres groupes d'activistes et que les politiciens fassent de même dan sle champ politique et social. Est-ce encore un voeu inatteignable ?


Quelques documents publics
  1. Republican lawmakers move to purge ESG movement from insurance companies, The Examiner by Brady Knox, March 07, 2023
  2. Was the Silicon Valley Bank Collapse Caused by Climate Activism?, Watts Up With That? Eric Worrall - 12/03/2023
  3. Why the GOP is blaming Silicon Valley Bank’s collapse on ‘woke’ capitalism, The Washington Post, Julian Mark - 14/03/2023
  4. Republicans blame Silicon Valley Bank collapse on its 'woke' agenda, The Telegraph, James Titcomb - 14/03/2023
  5. 16 GOP AGs warn Biden admin to end climate policies they say caused SVB collapse, justthenews - 21/03/2023
  6. Not ESG-Friendly: Insurers Junk Entire EVs For Minor Accidents, Zero Hedge, Tyler Durden - 21/03/2023
  7. GOP attorneys general threaten legal action to companies who prioritize ESG invesments, Washington Examiner - 01/04/2023
  8. Chairman & CEO Letter to Shareholders, Banque JP Morgan Chase, Jamie Dimon - April 4, 2023
  9. Letter to Net-Zero Insurance Alliance, Geneva, Switzerland, from 17 Republican General Attorneys, 15/05/2023 ;
  10. IN-DEPTH: State AGs Charge That Insurance Companies' Net Zero Agenda May Violate US Antitrust Laws, The Epoch Times, Kevin Stocklin - 17/05/2023
  11. Axa et Allianz annoncent quitter à leur tour l'alliance des assureurs pour le climat, Le Figaro avec AFP - 25/05/2023
  12. Lloyd's Becomes Latest Firm To Exit UN's Net-Zero Alliance, The Epoch Times, Naveen Anthrapully - 29/05/2023

Revue C-Politix (c) 31 Mai 2023