Guerre en Ukraine - Faits divers1 - Nouvelles du frontLes russes ont emportés Sieversk et Pokrovsk. Ils sont sur le point d'emporter Myrnograd, complètement assiégé, Lyman et Guliapol. Ils sont très avancés vers Zaporijzia par le Sud et se maintiennent dans les trois poches du Nord à Chernigiv, Sumy et Kharkov - Vovtschan'ke. Les ukrainiens ont renoncé à tenter de libérer Myrnograd et ont abandonné le "saillant Nord-Est de Pokrovsk" où les russes ont immédiatement repris leur avance vers l'Ouest d'une part et le Nord d'autre part. Les ukrainiens depuis deux semaines ont entrepris une forte contre-offensive sur l'Est de Kupyansk menaçant la logistique Nord vers Sud des Russes à l'intérieur de Kupyansk. Les russes pourraient être en mesure de résister en abandonnant un peu de terrain. Mais la contre-offensive ukrainienne ne s'épuise pas de sorte que le sort des russes dans Kupyansk est menacé. De manière suggestive, les russes ne tentent pas une avancée sur le front Est face à Kupyansk alors que les ukrainiens se trouvent bloqués dans une sorte de poche entre le front Est tenu par les Russes, la ville de Kupyansk et la rivière Oskil qui s'étend parallèlement au front Est. Selon des informations occidentales relayant les services spéciaux ukrainiens de Budanov, il semblerait que les russes se livrent à une militarisation croissante de la Transnistrie. Or, dans le même temps, plusieurs commentateurs comme John Mearsheimer, Andréy Martyanov, Douglas McGregror ou Jeffrey Sachs, estiment que la Russie doit s'emparer de Odessa et du rivage ukrainien de la Mer Noire. Les préparatifs en Transnistrie - pour autant qu'il ne s'agisse pas d'une manipulation ukrainienne - seraient ils les prolégomènes d'une offensive russe sur Odessa par le Nord. On note qu'en 2026, l'accord signé entre les autorités moldaves très pro-Europe et pro-OTAN, et le territoire autonome de Transnistrie vient à échéance en 2026. La militarisation russe de la Transnistrie serait peut être plutôt une préparation à la défense de la Transnistrie contre une invasion moldave. 2 - Agitations occidentalesLe plan en 28 points présenté par Trump aux Occidentaux a été rejeté par les Européens et, finalement, par Zelinskyy. Malgré celà, les Russes, bien que non officiellement contactés, ont dit que le plan était une bonne base des discussions de paix. Du coup, cela a considérablement envenimées les relations des USA avec l'UE - Von Der Leyen, Merz, Macron et Starmer, principalement - mais aussi avec Zelinskyy probablement prié de quitter le pouvoir par son parrain américain. La position européenne, excitée par les dirigeants de l'OTAN et des groupes de pression comme le Groupe Soros, est de prétendre défendre la souveraineté ukrainienne pour détruire la Russie. L'Europe a eu besoin de temps en 2014 avec les accords de Minsk pour armer et exciter le régime ukrainien contre la Russie. En 2024, avec l'arrivée de Trump, tenu pour pro-Russe, l'Europe a décidé d'obtenir un accord entre l'Ukraine et la Russie pour se préparer elle-même à faire la guerre à la Russie vers 2030 selon Merz et Macron. A ce propos, les Russes ont rétorqués aux Européens que s'ils voulaient faire la guerre, les Russes feraient la guerre avec les Européens. Et Poutine a prévenu que l'Opération militaire Spéciale n'était pas une guerre parce que les russes épargnent la population civile et détruit les seules forces militaires. La tactique serait bien différente dans une guerre avec l'Europe. Les préparatifs de guerre des Etats Européens sont certains. Pour ce qui est de la France, on se reportera à mon article C-Politix, du 09-12-2025, Observations sur les discours martiaux des Européens. Le budget 2026 n'étant toujours pas voté, le premier ministre français a fait engager une discussion préalable au Parlement pour augmenter d'environ 7 milliards d'Euros le budget de l'Armée. C'est très loin des 500 milliards "promis" par l'Allemagne de Merz - les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent - mais montre que la politique française est loin de faire un véritable effort de guerre. Et ce n'est pas l'envie qui lui manque parce que presque tout le personnel politique de la droite "conservatrice" à la gauche "progressiste" est enragé contre "Poutine". Y compris les "petit-bourgeaois" qui forment le gros de leur électorat. Aussi, les rumeurs de guerre pour 2030 de la part des "Européens" suscitent des impressions contrastées parmi les analystes rationnels. D'un côté, nous pensons qu'ils sont assez fous pour profiter à nouveau d'une "bonne guerre" pour renforcer leur pouvoir politique. De l'autre, le néant industriel - pour fournir l'armement - et le néant populaire - pour fournir la chair à canon - incite à la réserve. Il faut cependant se souvenir que la République française est champion du monde toutes catégories pour déclarer des guerres qu'elle est incapable de gagner et ... qu'elle perd sans aucune honte. 3 - Observations militairesL'Administration Trump vient de diffuser un document stratégique, intitulé "National Security Strategy" dans lequel la Russie a disparue en tant que menace stratégique !. Ceci a des implications militaires incalculables,. Comme de plus, le document insiste sur le risque d'un effondrement civilisationnel de l'Europe - reconnaissons-le : il est déjà exécuté - il est clair que les relations de l'UE avec les USA vont être difficiles et l'UE n'en a absolument pas les moyens. Surtout si elle veut affronter - d'une manière ou d'une autre la Russie. Le sort de l'OTAN est condamné à un refroidissement des relations entre USA et UE et un probable réchauffement des relations entre la Russie et les USA. Mais, il est encore trop tôt pour spéculer à ce sujet. Liste des Sources consultées
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