Autorités sanitaires et Covid Trop de corruption

Philippe Brindet - 28 Octobre 2021

La corruption des autorités sanitaires, essentiellement composées de fonctionnaires d'Etat ou assimilés, recrutés souvent parmi des médecins, des pharmaciens ou des biologistes, est devenue insupportable.

Il faut s'ôter de la tête que la corruption consisterait pour un fonctionnaire, membre des autorités sanitaires, à recevoir des sommes d'argent dans le but de réaliser une opération administrative en faveur de son payeur. Cà, c'était la corruption de la génération précédente.

De même, il faut s'ôter de la tête que la corruption consisterait à ne pas déclarer publiquement un conflit d'intérêt parce qu'un laboratoire pharmaceutique a payé au prétendu "corrompu" un billet d'avion pour l'assistance à un congrès médical. Cà, c'était la corruption d'il y a deux générations ...

Tout celà est complètement dépassé.

Aujourd'hui, la véritable corruption des autorités sanitaires est réalisée par l'appartenance de fonctionnaires ou assimilés à des entreprises pharmaceutiques. Fictivement, l'individu démissionne de son poste dans l'industrie. Il n'est pas le corrompu. Il est l'agent corrupteur, comme un virus pathogène qui infecte l'administration dans laquelle il a été injecté. C'est la corruption de nouvelle génération.

Et ce mouvement d'infection est suivi d'une mécanisme d'exfiltration. Quand l'agent corrupteur a été trop remarqué dans son administration sanitaire, pour lui éviter l'exposition trop prolongée aux rares "anticorps" de l'administration infectée (corrompue) ou de la société, l'industriel le rapatrie chez lui. Ou chez un "collègue".

C'est exactement ce qui se produit à l'OMS qui vient de "monter" une nouvelle commission de vingt-huit membres dénommée SAGO [1].

C'est exactement ce qui se produit à la "commission vaccinale" de la Food and Drug Administration des USA qui vient d'attribuer une autorisation d'utilisation du vaccin Pfizer contre les enfants de moins de douze ans.

Les corrupteurs de l'OMS

La commission d'enquête de l'OMS envoyée en Chine était remplie d'individus corrompus qui apprtenaient au gang international qui a contrôlé la pandémie mondiale. Au premier rang se trouve le britannique Peter Daszac, propriétaire de l'ONG EcoHealth Alliance qui servait à recycler l'argent fédéral US en subventions des laboratoires de guerre biologique chinois comme l'Institut de Virologie de Wuhan, actuellement suspecté d'être à la source de la pandémie mondiale ou par fuite accidentelle ou autrement.

Bien dirigée par Daszac et ses complices, la commission d'enquête a obtenue l'approbation de la Chine et a produit un non-rapport concluant aux faits que l'épidémie ne pouvait pas provenir d'une fuite de laboratoire, que le pathogène était évidemment d'origine naturelle et qu'on recherchait toujours son origine.

L'OMS a été contrainte - probablement par son réglement intérieur - de créer une nouvelle commission, en lui donnant des buts plus vagues, et de faire croire à son indépendance en ouvrant une enquête publique concernant la nomination préalable de vingt-huit membres. Le public a été invité à réagir à cette liste. Ainsi, l'ONG US RTK vient de publier une lettre [2] envoyée à l'OMS dans laquelle l'ONG dénonce la corruption de dix des vingt-huit membres. Cette corruption est elle aussi dénoncée dans un article du journal médical britannique BMJ [3]. La dénonciation est extrêmement large. Mais elle n'est pas relayée par la presse lourde complètement contrôlée par les intérêts privés, d'une part et littéralement ignorée par les autorités politiques parce qu'elles sont elles-mêmes contrôlées par ces mêmes intérêts privés.

Qu'il suffise de rappeler de la Fondation Gates (50 milliards de dollars de fonds), appartenant maintenant au seul milliardaire Bill Gates (400 milliards de dollars de fond) :

  • qu'il est le premier donateur du budget de l'OMS, qu'il est donateur pour le subventionneur des labos de guerre biologique chinois, EcoHealth Alliance,
  • qu'il possède le second siège au conseil d'administration de Pfizer [4], et
  • qu'il subventionne abondamment la presse lourde [5].

Il est engagé dans une stratégie de partenariat public- privé, notamment par ses ONG GAVI et CEPI dans lesquelles il a attiré la vénalité des autorités politiques de tous pays et organisations internationales.

Les corrupteurs de la FDA vaccination

Le "Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee" de la FDA s'est réuni le 26 Octobre 2021 pour autoriser l'emploi du vaccin Pfizer contre les enfants de moins de douze ans. Ce "comité" est rempli de membres appartenant à Pfizer. Les sources indépendantes [6] ont identifié : un ancien vice-président de Pfizer Vaccines, un récent consultant Pfizer, un récent bénéficiaire d'une subvention de recherche Pfizer, un homme qui a encadré un cadre supérieur actuel de Pfizer en matière de vaccins, un homme qui dirige un centre qui distribue des vaccins Pfizer, le président d'un groupe de données Pfizer , un gars qui a été fièrement photographié en train de prendre un vaccin Pfizer, et de nombreuses personnes qui soutiennent déjà officiellement les vaccins contre le coronavirus pour les enfants. Pendant ce temps, le récent commissaire de la FDA, Scott Gottlieb, siège au conseil d'administration de Pfizer.

Ce dernier est loin d'être le premier des dirigeants d'autorités sanitaires à bénéficier des largesses de l'industrie pharmaceutique. Ainsi, une source indépendante a identifié plusieurs anciens dirigeants d'administrations américaines spécialisées dans la santé publique.

L'extrême supériorité de Pfizer dans la vaccination Covid se fonde avant tout dans "l'excellence" du partenariat public - privé que Gates est parvenu en dix ans à imposer victorieusement. Au détriment de la santé public. Ruinant la réputation de l'ensemble de la profession médicale et sanitaire qui s'en est désintéressée quand elle n'y était pas intéressée. Ainsi, certains "opposants" médecins au contrôle honteux de la pandémie par des intérêts privés, se sont limités à dénoncer quelques "conflits d'intérêts" de particuliers sans aucune umportance, sans remonter à la corruption systémique.

Le résultat de cette incurie de la majorité de la profession médicale et sanitaire à résister à l'offensive contre la santé publique est la diffusion sans aucun frein d'une vaccination sans aucune justification scientifique et avec des dangers sanitaires absolument inégalés dans l'histoire de la médecine. Il fallait rien de moins que le contrôle de la FDA par Pfizer pour parvenir à une telle catastrophe dont les autorités politiques et sanitaires continuent de cacher les dommages incalculables encore.

Corruption ou "partenariat" public - privé ?

En examinant de plus loin la pandémie, on peut se demander si les "corrompus - corrupteurs" de la Chine et de Pfizer sont conscients de leur corruption. En effet, "habillée" du terme de partenariat- public - privé, cette "corruption" perd son caractère infâmant. Bill Gates n'est-il pas déguisé du nom de "philanthrope millardaire". Les bons apôtres de cette "participation" [7] n'hésitent pas en effet à souligner la bonté de cette participation qui amène aux Etats ruinés de l'Occident américanisé les milliards que les grandes fortunes ont dérobé à la richesse mondiale.

Bien entendu, cette tentation lénifiante doit être écartée. Le partenariat public - privé est un "vieux" truc qui a été utilisé cent fois par les Etats endettés auprès de leurs banquiers notamment au XIX° et au XX° siècle. Mais, depuis que Nixon a fait abolir la référence absolue de la monnaie, que la dette est devenue une richesse titrisée, les banquiers ont quasiment disparus de la scène de l'influence politique laissant la place aux grandes fortunes privées (Gates, Soros, ...) et institutionnelles (Vanguard, Black Rock, ...). En réalité, la "philanthropie" d'un Gates en 2021 a exactement le même effet que l'emprunt consenti par Rotschild aux puissances ruinées par la guerre napoléonienne.

Des pans entiers des opérateurs économiques disparaissent, happés par la puissance corruptrice des intérêts privés. Et quels sont les buts ultimes des "intérêts privés" sinon la domination absolue de la caste de hyper-riches ? Qui veulent contrôler les populations, diriger les gouvernements et décider des biens et des services que les survivants auront le droit de consommer : énergie verte, alimentation corrompue, biens culturels barbares, ....

Le contrôle de la pandémie est un contrôle des autorités sanitaires par les intérêts privés

Nous pouvons constater que, au prétexte de se diriger par la Science, slogan d'une stupidité inégalée, les autorités politiques s'en sont remises aux autorités sanitaires, chargées par les politiciens ignorants de leur apporter leur "experrtise". Malheureusement, la seule expertise des autorités sanitaires, du moins en Occident américanisé, est concentrée entre les mains d'un Fauci aux USA, d'un Whitty au R.-U., d'un Delfraissy [8] en France, etc. Or ces gens sont "corrompus" au sens ancien du terme. Ou émanent du partenariat public - privé au sens contemporain.

L'effet est strictement le même. La Science a littéralement disparue laissant la place au soutien des intérêts privés. La fortune de la caste des hyper-riches a doublé pendant la pandémie [9] tandis que la pauvreté a elle aussi doublée dans le même temps. Les gouvernements, abêtis par la société de consommation datant des années 60, ignorants de l'Histoire et de la Politique, se sont laissés berner par l'administration elle-même corrompue par les intérêts privés. Le résultat sur le contrôle de la pandémie a été immédiat. Les autorités sanitaires ont décidé selon la "Science" qui a servi à dissimuler les instructions que ces autorités sanitaires recevaient de la caste des hyper-riches, Bill Gates en tête.

la politique sanitaire est un contrôle des autorités politiques par les intérêts privés

Les autorités politiques ont froidement décidé d'une politique sanitaire qui allait exactement à l'opposé des intérêts des gens, des nations que ces autorités politiques ont dirigé de manière dictatoriale. Au prétexte sanitaire.

On a fait une découverte suggestive. Les Etats dans lesquels la politique sanitaire a été la plus dictatoriale contre la Covid-19 étaient dirigés par des "Young Global Leaders" du Forum de Davos [10]. On peut réciter la France de Macron, la Nouvelle-Zélande de Jacinda Arden, l'Australie de Jake Morrisson, l'Allemangne de Angela Merkel, .... Très clairement le caractère dictatorial des politiques sanitaires décidées par la classe politique dépend de l'allégeance au partenariat public - privé illustré dans la création du mouvement des "Young Global Leaders".

Il faut bien comporendre qu'il n'y a aucun "complot". C'est la politique telle qu'elle a "naturellement" évoluée dans la faiblesse des démocraties à l'égard des menées corruptrices. Or, la dictature exigée par la classe des "hyper-riches" est facilement installée à l'abri de l'urgence sanitaire fabriquée par la coopération entre la caste des hyper-riches d'un côté et les autorités politiques et les autorités sanitaires corrompues de l'autre.


Notes :

[1] Lire Revue C-Politix, 15.10.2021, L'OMS monte une nouvelle commission d'étude de l'origine de SARS-CoV-2. Dans cet article était déjà dénoncée la corruption de trois des membres pressentis de SAGO par l'OMS.

[2] L'article qui détaille le contenu de la lettre est : Public Comments on the WHO Scientific Advisory Group for the Origins of Novel Pathogens (SAGO) Members, par Shannon Murray - 26/10/21.

[3] Lire Covid-19: New WHO group to look into pandemic origins is dogged by alleged conflicts of interest, British Medical Journal (BMJ), Paul D Thacker, 22 Octobre 2021. On note que Thackler en reste à l'antique "conflit d'intérêt" qui est ici complètement dépassé. Thackler identifie 7 membres nommés de SAGO ayant des liens qui les soumet à la Chine.

[4] Lire :

[5] Lire notamment : Revue C-Politix, 3 juin 2021, La faillite de l'éthique dans la presse lourde

[6] Lire notamment : FDA Committee Members Reviewing Pfizer Vaccine For Children Have Worked For Pfizer, Have Big Pfizer Connections, Patrick Howley - 27/10/21.

[7] Le partenariat public - privé mis en place par Bill Gates dès le début de la décennie 2010, a été théorisé en économie politique par Schwab, le propriétaire du Formum de Davos. On peut lire :

[8] Delfraissy président du lamentable "conseil scientifique" de Macron, était à peine nommé qu'il se précipitait par mail chez Fauci pour lui annoncer sa fierté d'être "nommé" et lui demandait ses instructions pour régler son compte à Raoult qui s'agitait dans le Midi avec son hydroxychloroquine. Fauci lui donne instruction : interdisez l'hydroxychloroquine en traitement de la population et réservez la à des essais cliniques qui l'interdiront finalement. Pourquoi Fauci a t'il fait cela ? Parce que, si un traitement médicamenteux était autorisé contre la Covid-19, alors le vaccin Pfizer était interdit de sortie, d'après les réglements sanitaires internationaux et nationaux. Un vrai partenariat public - privé ou une corruption ? Sur le sujet, on pourra lire Revue C-Politix, 4 Juin 2021, Quelques aperçus inattendus sur l'origine de la crise sanitaire.

[9] Lire Les Echos, 7 octobre 2021, La fortune des milliardaires atteint des records avec la pandémie de Covid-19.

[10] Lire sur le sujet :


Revue C-Politix (c) 28 Octobre 2021