Commentaire d'un article de Laurent Mucchielli sur le journalisme et la pandémie
Philippe Brindet - 17 Juillet 2021
Laurent Mucchielli est un sociologue qui s'est engagé avec obstination dans la polémique de la pandémie de SARS-CoV-2. Il fait partie de ces intellectuels effarés par le mensonge généralisé qui domine dans cette pandémie. Il a, lui, cherché à savoir et à dénoncer. Il dispose d'un simple blog sur Mediapart et de quelques amis qui le soutiennent.
Il vient de publier sur son blog un très intéressant article : La crise sanitaire révèle l'inquiétant déclin du journalisme, par Laurent Mucchielli - 15/07/2021. Il y dénonce les innombrables atteintes à la vérité, les mensonges permanents, les manipulations d'opinion et la corruption de la presse lourde dans sa traque pour assurer la victoire de la covidocratie. Mucchielli donne de nombreux exemples de journalistes au bout du compte vraiment corrompus, exemples qui, ensemble, finissent par constituer un énorme dossier à charge contre la presse française.
Vers la fin de son réquisitoire, Muchielli a un chapitre qu'il intitule : "Et pourtant, un journalisme indépendant et neutre est toujours possible". Il y fait une rapide synthèse du travail du journaliste de Marianne, Etienne Campion, en révisant un lot de sept articles de cet auteur courageux. Il détaille aussi les articles courageux de Nancy Cattan à Nice-Matin, de Brice Perrier. Et Mucchielli conclut en appelant de ses voeux à un retour à un journalisme véritable :
C'est pourquoi il serait urgent que les journalistes quels qu'ils soient retournent sur le terrain, dans la vraie vie, se confronter à leurs concitoyens et rendre compte de leurs inquiétudes, plutôt que de leur faire la leçon du haut de leurs bureaux parisiens en appelant " complotisme ", " populisme " ou " extrême droite " tout ce qui ne rentre pas dans les petites catégories manichéennes dans lesquelles nous enferment plus que jamais les puissances financières et politiques qui dominent notre monde, et toutes celles et ceux qui relayent leur communication de façon naïve ou intéressée.
En manière de commentaire, je présente les observations suivantes :
Les médecins, les politiciens sont pires que les journalistes. Je crois que Mucchielli se place trop près de son sujet pour voir l'étendue de la catastrophe. Le journalisme n'est dans cet état que parce que beaucoup d'autres domaines de la vie publique se trouvent dans une situation bien pire. Les universitaires, et surtout ceux qui tournent dans les domaines de la santé, sont dans une situation encore pire. Les politiciens ont été entièrement corrompus et leurs philosophies politiques, leurs économies politiques, ne sont que des idéologies menteuses qui brassent le vent et méprisent la réalité. D'autres domaines sont certainement dans un état aussi dégradé. Je pense à ceux de la finance et de l'industrie lourde. C'est cette corruption générale des moeurs et des pratiques qui va conduire à l'incroyable catastrophe de la pandémie de SARS-CoV-2 quand elle aura sa pleine amplitude. Muchielli a certainement vue cette chose, lui qui dénonce l'implication des grandes fortunes dans le journalisme (Lire dans Mucchielli, "L'alliance des médias traditionnels avec les GAFA")
Presse et Gafa ? Loin de la réalité. Mais cette alliance qu'il voit est encore loin de la réalité. Ce qui étonne dans cette pandémie, c'est qu'ILS sont tous d'accord, ILS disent tous la même chose. On voit seulement lors des émissions en direct sur la pandémie le regard de journalistes livides s'interrogeant en dedans d'eux-mêmes : "Est-ce j'ai été assez violent contre les "complotistes" ? Est-ce que j'ai été assez brutal pour instaurer la terreur chez mes auditeurs crédules ?". Les journalistes ne sont plus les maîtres dans leur presse. Ils sont des agents soumis à des organes inconnus, mais qui ne se confondent plus avec le comité éditorial, ni même avec le conseil d'administration de la société qui les emploie. La honte de la profession, le journaliste Lechypre qui, l'autre jour, a hurlé en pleine émission publique qu'il fallait aller chercher les non-vaccinés avec la police et la gendarmerie et les emmener au vaccinodrome avec des menottes, avait le regard d'un homme terrorisé. Le même regard et les mêmes hurlements que les hommes de Béria, de Pol Pot ou de Mao. Qui, après avoir envoyé des milliions d'êtres humains à la mort sont eux-mêmes partis les rejoindre.
Ils sont "ILS", les innommables. ILS ? Il vous suffit d'identifier les motifs les plus toxiques de la pandémie : "le SARS-CoV-2 vient d'une chauve-souris", "il provoque une maladie nouvelle que seul le vaccin guérira", "il faut éliminer les anti-vax et les complotistes", "il faut se soumettre à la science", "la communauté unanime des scientifiques", "en l'absence du vaccin, il faut absolument imposer la distanciation sociale", "avec les variants, il faut absolument imposer la distanciation sociale", ...Qui prononce ces slogans trompeurs, mensongers, faux ? Les journalistes de la presse lourde bien sûr. Mais aussi les politiciens au pouvoir et dans l'opposition, tous identiques. Les fonctionnaires liés aux industries et à la finance, les grandes fortunes et leurs entreprises comme Gates et sa myriade d''entreprises investies dans la santé, l'agriculture et l'alimentation, Soros et ses ONGs qui achètent les juges et les mouvements sociaux et politiques, Zuckerberg ou Bezos et leurs puissantes entreprises, ... ILS ? Depuis un moment, certains les ont désigné par "la covidocratie". C'est une terminologie qui me semble correcte, décrire la réalité. Quelque chose de bizarre qui soumet le journalisme et sa presse lourde, la politique et ses politiciens de tous bords, les fonctionnaires et leurs administrations de tout genre, les grosses fortunes et leurs entreprises serves.
La Covidocratie s'est organisée il y a longtemps La catastrophe de la pandémie n'est probablement pas initiée par la découverte du "premier patient" du marché aux poissons de Wuhan, dont on sait qu'il n'est pas le "premier patient", ni même qu'il s'agit du premier "cluster". Il faut aussi voir pourquoi depuis des années, un influenceur comme Jacques Attali "prophétise" une épidémie épouvantable qui bouleversera l'économie. Dans cet ordre d'idées, y aura t'il un juge d'instruction assez téméraire, un procureur américain assez libre pour enquêter sur l'incroyable conférence d'octobre 2019 où la plupart des acteurs de l'actuelle pandémie ont réalisé une simulation de pandémie. La Justice. Aura t'elle assez d'indépendance pour secouer le joug de la covidocratie et rendre la justice à l'humanité trompée par la covidocratie ? Quelques jugements vont de ci de là dans le bon sens. Mais la majorité des décisions sont honteusement dictées par la covidocratie. Justice et mensonge ne peuvent aller de pair.
La Covidocratie a sa Préhistoire avec Staline, Mao, Pol Pot Cette terrible et perverse unité de la covidocratie, de cet unanime "ILS", évoque la "ligne du Parti", telle qu'un Xi Jin Pin la fait pratiquer en Chine au bénéfice de la covidocratie. D'une ligne du Parti déjà terriblement illustrée par les sbires de Lénine, de Trotsky et de Staline, mais aussi de Mao. Et la presse lourde, cette presse des MSM, c'est la presse du Parti, la nouvelle Pravda. Et on a lu dans les presses soviétique et française des années 1950 les mêmes éructations contre les accusés des procès de Moscou que celles de Lechypre contre les "non-vaccinés". Et lors des procès de Moscou, on inventait déjà des complots prétexte contre les accusés. L'humanité, les démocraties, n'ont rien appris des catastrophes du passé. La presse et les journalistes n'ont rien retenu des leçons de l'Histoire.
Le discours de Macron rend bien relatif l'atteinte à l'éthique du journalisme Quand on examine le discours d'un Macron, qui après avoir semé la terreur épidémique, sème maintenant la terreur vaccinale, c'est bien de la dictature qu'on constate. Alors, on pourrait dire à Mucchielli que la presse lourde "viole les principes de l'éthique du journalisme", ce n'est plus le problème. La presse lourde viole son éthique parce que la covidocratie a pris le pouvoir et le pouvoir contrôle la presse lourde. Et le pouvoir, ce n'est pas le Staline d'opérette qu'un acteur amateur et sa Prof' de Lettres jouent à l'Elysée qui le détient. C'est la Covidocratie, ce monstre enfanté par la modernité et la stupidité. Par le mensonge et la terreur. Changer de Macron ne nous évitera pas la violation permanente de l'éthique des journalistes ... des juges, ... des médecins ... des fonctionnaires ... des grosses fortunes ...
On pourra relire nos articles sur le sujet :
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