Les vaccins et le SARS-CoV-2 - Quelques observations

Philippe Brindet - 6 Janvier 2021

  1. Un vacciné est testé positif

    Dans un tweet de ce matin, le député américain Kevin Brady (Chambre Basse) écrit :

    https://twitter.com/i/web/status/1346655894759682054
    Rep. Kevin Brady
    @RepKevinBrady
    ·
    8h
    Tonite the Office of House Physician informed me that I’ve tested positive 
    for Covid 19 & am quarantined. 
    
    As recommended, I received a first dose of the Pfizer vaccine Dec 18 & 
    also recently tested negative for Covid on New Years Day.
    
    Begin treatment tomorrow. 
    Shld be fine.
    ????
    

    Le vaccin Pfizer est actuellement le seul vaccin autorisé en France. Quatre semaines après la "vaccination", le "vacciné" Brady est testé positif au SARS-CoV-2. L'efficacité du vaccin n'est pas ici remise en question. Mais l'incident ouvre un doute sur ce vaccin, et aussi sur la sûreté des tests. Le cas du Représentant Brady pose en effet la question de la protection conférée par le vaccin Pfizer - qui n'est pas un vaccin - et la question de la sûreté du test PCR (pour autant que le Représentant Brady ait été testé positif par un test RT-PCR).

    Malheureusement, la politique sanitaire conduite par l'occident américanisé dans la catastrophe de la Covid-19 est étrangement fausse depuis le début. Les mesures d'atténuation de l'épidémie accentuent celle-ci et les "vaccins" développés hâtivement pourraient bien être au mieux sans effet. Au pire, ... nous ignorons presque tout ...


  2. Pourquoi le "vaccin" Pfizer pourrait -il n'avoir aucun effet .... positif ?

    Comme l'a fait remarquer le Professeur Perronne [1], le produit diffusé par Pfizer n'est pas un vaccin au sens du terme tel qu'il est connu depuis deux siècles. Il s'agit en fait d'un "produit" de thérapie génique. Le "vaccin Pfizer" est injecté dans le sang et y libère des morceaux d'ARN du SARS-CoV-2. Pfizer a imaginé que les cellules humaines seraient capables de les reconnaître comme la "trace" du SARS-CoV-2. Ces cellules humaines produiraient en réponse des anticorps spécifiques contre le SARS-CoV-2. S'il se présente ensuite dans l'organisme vacciné, le coronavirus "trouve à qui parler" .....

    A la différence du produit Pfizer, un vaccin tel qu'on les connaît jusqu'à présent, est un produit obtenu à partir d'une ou de plusieurs souches du pathogène, parfois préparées de manière à inactiver la virulence du pathogène, d'autres fois préparées sous une forme atténuée. Lorsque les particules vaccinales atteignent les cellules à partir du sang, elles les activent pour que ces cellules produisent des anticorps que l'on espère spécifiques au pathogène. En fait, l'idée qui paraît au premier abord très "maligne", ne l'est pas autant qu'on veut bien le croire. Mais comme cette caractéristique est partagée par de nombreux médicaments, il n'y a pas lieu de s'élever ici "contre la vaccination".

    Or, le problème du vaccin Pfizer est qu'il contient tout autre chose qu'une souche virale, inactivée ou atténuée. Il contient des fragments d'ARN caractéristiques du SARS-CoV-2 et on espère que le corps humain produira en réponse des anticorps aptes à repousser une vraie infection à SARS-CoV-2. Mais, rien ne prouve, sauf l'affirmation sans preuve des industriels producteurs du vaccin et de leurs commetttants politiciens, qu'une telle réponse sera réellement induite.

    Il existe de nombreuses raisons d'en douter. Mais, il faut se souvenir que le SARS-CoV-2 est un coronavirus et que son génome est entièrement en ARN. Or, le SARS-CoV-2 comme tous les virus, subit des mutations, c'est-à-dire que certains fragments d'ARN présents dans le SARS-CoV-2 par exemple le 15 Décembre 2020, ne s'y trouveront plus dans le SARS-CoV-2 circulant le 15 janvier 2020. C'est peut être ce qui est arrivé au Représentant Brady. Nous n'en savons rien, mais c'est possible.

    Pour cela, il suffit que le SARS-CoV-2 muté ou variant n'induise plus la même réaction immunitaire que celle prévue à l'injection du vaccin Pfizer pour que l'infection puisse se réaliser sans aucune réponse immunitaire ou très insuffisante. Il n'y a pas lieu de s'étonner de cette situation bien connue. Chaque saison hivernale, les laboratoires pharmaceutiques produisent un nouveau vaccin contre la nouvelle souche de grippe ... [2]


  3. Le vaccin n'a jamais empêché une infection ...

    Il existe une erreur largement répandue dans le public qui est que "le vaccin empêche l'infection" ... Sur la base de cette croyance erronnée, on peut être tenté de croire que le fait que le Représentant Brady aité été testé positif quatre semaines après avoir été vacciné, démontrerait l'absence d'effet positif du "vaccin" Pfizer. Cette idée est elle aussi fausse. Il n'a jamais été dit que le vaccin - qu'il soit vrai ou génothérapique - empêcherait la moindre infection [3]. Simplement, le système immunitaire vacciné réagit mieux contre l'infection. Mais pour qu'il puisse réagir mieux, encore faut-il que cet organisme (le votre ...) ait été infecté !

    Et dans l'affaire Brady, si le test utilisé a été un test RT-PCR réalisé selon le protocole de l'OMS - aussi nommé "protocole Drosten" et aussi "protocole Pasteur" [4] - on sait qu'il est tellement sensible qu'il est capable de détecter des traces de fragments du génome ARN du SARS-CoV-2. En particulier, ceux contenus dans le "vaccin" Pfizer. Le pauvre Représentant a été mis en quarantaine probablement parce qu'il a été vacciné "à la Pfizer" .... !

    Nous ignorons tous si le "vaccin" Pfizer contient une amorce complète de test RT-PCR, puisque ce "vaccin" est secret. Si tel n'était pas le cas, il en résulterait que l'observation ci-dessus est peut être inexacte. Mais, le Représentant Brady a pu aussi être infecté par un "vrai" coronavirus SARS-CoV-2 entre le 1er janvier 2021 et le 5 janvier 2021 et son organisme, parfaitement immunisé par le "vaccin" Pfizer - ce dont on peut douter - être en train de réagir. Il en résulterait que sa mise en quarantaine repose sur une compréhension erronnée du rôle d'un vaccin d'une part et que le traitement infligé à Brady par le service médical de la Chambre Basse, indiquerait seulement une absence de confiance dans l'immunisation apportée par le "vaccin" Pfizer, d'autre part !


  4. Pourquoi il ne faut pas se faire vacciner contre le SARS-CoV-2, sauf exceptions ...

    Je n'utiliserai certainement pas le "vaccin" Pfizer pour moi pour les raisons suivantes que je ne détaille pas :

    • Les effets secondaires immédiats et les inconvénients à long terme du "vaccin" Pfizer (ou Moderna, c'est la même raison) sont inconnus et probables ;
    • Le SARS-CoV-2 est un coronavirus très faiblement pathogène et, étant en bonne santé, avec un bon système immunitaire, j'évite simplement les malades, les suspects de Covid-19 et les lieux fréquentés par des humains. L'avantage d'un vaccin m'échappe.
    • On rétorque souvent à la raison précitée qu'elle serait parfaitement "égoïste", parce qu'elle ne tient pas compte du fait que, n'étant pas moi-même vacciné, je serais un risque pour la société. Cette idée est tout simplement fausse et honteusement fausse. Les vaccinés sont eux-mêmes infectieux. Pas moi.

    Maintenant, si vous présentez un état de santé fragile : si vous êtes vieux (plus de quarante ans), si vous avez un mauvais système immunitaire, si vous êtes insuffisant respiratoire, consultez vite votre médecin.

    Si votre médecin vous recommande de vous faire vacciner, faites-vous vacciner sans délai.

    Ou changez de médecin. Il n'est pas votre maître. Il est mieux que cela : il est votre Conseil.


Notes

[1] Lire une lettre publique du Pr Christian Perronne, publiée notamment par FranceSoir, Vaccin ARNm : l'appel solennel du Pr Perronne, le 3 Décembre 2020.

[2] La grippe ... la Covid-19 ... Il faudrait en reparler. Cette année, comme par hasard, il n'y a plus de grippe. Seulement de la Covid. Il faudrait se poser des questions ... et trouver des réponses. Lire par exemple The missing flu riddle: 'Influenza has been renamed COVID,' maverick epidemiologist says, dans Just The News, 1er janvier 2021.

[3] C'est l'opinion de l'OMS, WHO chief scientist and pediatrician Dr. Soumya Swaminathan said during a Dec. 28 press conference (https://twitter.com/disclosetv/status/1343620091695538179). L'information est relayée par le Dr Fauci, conseiller spécial de la Maison Blanche pour la Covid-19. Lire notamment Fauci reinforces WHO's recognition that vaccine may not prevent contraction, spread of virus, dans Just The News, 5 janvier 2021.
Ces deux opinions sont tout à fait exactes même s'il semble que leurs auteurs limitent leur portée au SARS-CoV-2, alors qu'elle est généralement juste pour tout pathogène.

{4] A ce sujet, on peut lire nos précédents articles et particulièrement :





Revue C-Politix (c) 6 janvier 2021