Nouvelles de la Covid au début d'Avril 2021

Philippe Brindet - 3 Avril 2021

  1. Macron reconfine ... sans confiner

    Le 31 mars 2021, le Président Macron dans une allocution télévisée annonce que toute la France sera reconfinée immédiatement. Les "enfermistes" auraient donc fini par l'emporter ? Il faut dire qu'ils ont fait des interventions dans la presse suffisamment fortes pour que nul n'en ignore et pour placer le gouvernement Macron devant ses responsabilités : assumer 500.000 morts à brève échéance ... ou sauver la France d'une menace pire que "les attentats" .

    N'importe quoi !

    La faction la plus vocalique [1] a été composée de mandarins de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, dont le Directeur Général, Martin Hirsch, siège au conseil d'administration avec Mme Anne Hidalgo [2], future candidate déclarée à la Présidence de la République. La plupart d'entre eux sont "pourris" de conflits d'intérêts avec les firmes pharmaceutiques et les lobbies qui poussent la crise pandémique.

    L'équation posée à Macron était finalement assez simple. Une faction dont la capacité de nuisance est certaine réclame l'"enfermement" de la population, présumée assurer la sécurité de l'"hôpital" menacé sinon d'effondrement par surcharge de "malades" [3]. Si Macron "enferme", il imagine ici bloquer la critique de cette faction qu'il estime dangereuse pour sa ré-élection. S'il ne bloque pas, et que l'"hôpital" s'effondre - et ce n'est pas très difficile à obtenir dès lors qu'on est un fonctionnaire de la Santé avec suffisamment de moyens de nuisance - les électeurs le lui reprocheront.

    Mais, Macron a un autre problème. Il sait - et il sait que nous le savons - que la mortalité de la Covid-19 est extrêmement faible. Elle est essentiellement provoquée par l'effarante incompétence médicale de la fonction publique sanitaire, entièrement dominée par l'industrie pharmaceutique et l'idéologie qui, depuis quarante ans, est en force dans l'Administration presque partout en occident américanisé. Une bouillie infecte de libéralisme pour amuser la galerie et de fascisme qui éclate dans sa prétention à diriger la politique et l'ensemble de la société.

    Le résultat est une dictature aux contours sanitaires absolument flous [4], contours que la Police et la Gendarmerie sont chargées de faire respecter sans trop se faire remarquer. Vous devez vous confiner dehors, vous déplacer à moins de 10 kilomètres, à moins de 30 kilomètres, dans votre département, dans votre région, sauf si vous disposez d'une attestation cochée dans au moins l'une des douze case de son modèle laborieusement compilé par le ministre de la Police. De plus, le couvre-feu déjà en vigueur est maintenu, et étendu à l'ensemble du territoire métropolitain ...

    Personne n'y comprend rien, et très peu de gens ont l'intention de se soumettre passivement.

    Le malheur, c'est que, à force d'imposer des contraintes stupides, Macron déconsidère l'autorité de l'Etat. Mais, là aussi, Macron a pu estimer que la masse de contraintes stupides ne faisant que se gonfler depuis ... des lustres ... un peu plus avec la Covid ne changerait pas grand chose. Toute la problématique sera de savoir si quelqu'un est capable de porter politiquement le rejet populaire de la stupidité normative, qu'elle soit législative ou administrative ou autrement. Quand on passe en revue - c'est vite fait - les ténors de l'opposition, on est effaré de leur soumission absolue à la dictature qu'ils accusent de ne pas être assez rapide ni complète [4]. L'absence d'une prise en compte de ce rejet par la population de la stupidité dictatoriale ouvre la voie à des aventures dont lévocation n'est pas réjouissante.

  2. Les Tribunaux judiciaires commencent à condamner la dictature sanitaire

    Belgique

    Suite à l’action introduite par la Ligue des droits humains et la Liga voor Mensenrechten, l’Etat belge est condamné à adopter un cadre légal pour encadrer les mesures Covid. Le mercredi 31 mars 2021, le juge des référés du tribunal de première instance de Bruxelles a donné raison à la Ligue des droits humains et à la Liga voor Mensenrechten : les mesures Covid actuelles ne disposent pas d’une base légale suffisante. L'Etat belge est condamné à révoquer ses arrêtés illégaux dans un délai de trente jours [5]. La décision est susceptible d'appel.

    Cette décision est en réalité assez limitée. Elle ne conteste pas le bien-fondé sanitaire des actions décidées par le gouvernement belge, mais elle vise à exiger que ces décisions soient prises par le Parlement de Belgique. Formellement, et politiquement, cette décision est très forte. Son futur cependant paraît improbable en cas d'appel. On note que la situation judiciaire belge est très semblable à la situation française. Dans une jurisprudence plus réduite, la justice britannique a déjà révoquée des décisions "sanitaires" du ministre de l'intérieur de Boris Johnson. D'autant que le gouvernement frappé de ce genre de décision politique, n'a qu'à réunir un Parlement circonvenu, pour faire passer une loi de circonstances. Ce ne devrait pas être bien compliqué.

    Autriche

    Un tribunal autrichien [6] est arrivé à la conclusion qu'un test PCR tel qu'il est utilisé ou évalué en Autriche ne convient pas pour détecter une infection. Le verdict du juge rejette toute la politique sanitaire en Autriche, qui est basée sur le test PCR. Cette décision est voisine de la décision plus ancienne de la Cour d'appel de Lisbonne au Portugal, qui a décidé la même chose sur le test PCR et l'illicéité des actions sanitaires prises en conséquence [7].

    La décision n'est pas susceptible d'appel sur le fond mais seulement sur des questions formelles de sorte qu'elle pourrait devenir contraignante pour l'Etat autrichien. Notamment, le fait que le Test RT-PCR ne serait jamais adapté pour le suivi épidémique de masse, selon les déclarations, anciennes de Kary Mullis, l'inventeur de la réaction PCR qui a servi de base aux texts PCR, et celles récentes de Michael Yeadon, ancien patron de la recherche de Pfizer et expert international en microbiologie. Mais, du fait que les décisions sanitaires sont prises sur la base d'un suivi épidémiologique utilisant une procédure scientifiquement erronée - le test RT-PCR - ces décisions administratives sont infondées et doivent être abrogées.

    Il faut souligner que cette juridprudence autrichienne - ou portugaise - trouve à s'appliquer un peu partout en Europe et aux USA. Les associations de défense des libertés feraient bien de les étudier sérieusement un peu partout en occident américanisé, et vite pour introduire des actions en justice argumentées correctement et pas de vagues récriminations "sur les libertés bafouées".


  3. L'épidémie de SARS-CoV-2 fait très peu de morts et très peu d'hospitalisations


  4. Une fois de plus, cette troisième vague épidémique est essentiellement une épidémie statistique, de cette statitsique dont on peut dire qu'elle est la pire des mensonges. Si on arrête de manipuler les chiffres et de confondre tout, si on accepte enfin de consiérer la réalité de l'erreur monumentale des tests RT-PCR - et d'ailleurs de la plupart des tests antigéniques - il faut reconnaître qu'el France, il n'y a pas presque pas de décès de la Covid. Il existe surtout des décès avec la Covid, c'est-à-dire le décès d'une autre cause que la Covid mais avec un test de positivité parfois ancien d'ailleurs.

    C'est un scandale absolument sans précédent, du moins à cette échelle. Mais, même en se fiant aux chiffres des autorités sanitaires, on constate que ce sont toujours les gens âgés qui décèdent "de la Covid" [8], et que le taux de positivité basé que des tests faux, est très faible [9].

    Le nombre de nouveaux cas aux USA est retombé à moins de 50.000 pour l'ensemble des USA après un plus haut de 250.000 aux alentours du 15 Janvier 2021. Une nouvelle étude parue dans JAMA estime la surmortalité 2020 aux USA de l'ordre de 22%, mais note que les causes autres que la Covid ou bien parce que la Covid n'a pas été détectée, ou bien parce que une autre maladie n'a pas été soignée, sont majoritaires dans cette surmortalité. L'étude cite les crises cardiaques, Alzheimer et le diabète pour des taux de surmortalité de 4,9%, 7,1%, 6,5%. Une disparité ethnique est par ailleurs soulignée [10]. Il apparaît donc que la mortalité ou la léthaité de SARS-CoV-2 estrestée faible. L'âge des décédés, malgré ce que les "enfermistes" d'un commun accord tentent de rabaisser, reste élevé. Le rajeunissement pour autant qu'il existe est relatif et provient du fait que les personnes âgées qui devaient mourir à cause du Covid sont déjà décédées. Nécessairement, l'âge des nouveaux décédés paraît plus jeune "statistiquement". Mais, comme les classes d'âge inférieur à 65 ans ne montent pas dans leur mortalité, on ne peut que constater que les surdécès introduit par ou avec la Covid sont bien des personnes âgées ou immunodéprimées. Les autres décèdent de crises cardiaques mal traitées et de Alzheimer et assimilés.


  5. La crise de la Covid-19

    C'est une crise entièrement fabriquée. A ce sujet, il existe encore une ignorance sur son origine. La zoonose est très peu probable maintenant. Au contraire, cette origine est une genèse fabriquée par ceux qui cherchent à tirer un avantage politique de la crise de la Covid qu'ils ont fabriquée, promue, nourrie, amplifiée à l'exagération. En particulier, il se trouve un personnage clé du nom de Peter Dazsac, propriétaire d'une ONG newyorkaise et qui a bénéficié de fonds du gouvernement américain - plus de 38 projets financés par la NIH et le NSF, beaucoup d'autres par des agences liées à la CIA. C'est lui qui porte la thèse de la zoonose alors qu'il est probablement à l'origine de la crise de la Covid, par ses liens avec l'Armée chinoise et avec l'institut de virologie de Wuhan, la ville dont est partie l'épidémie.

    L'hypothèse selon laquelle le SARS-CoV-2 serait le produit d'ingéniérie génétique, rend extrêmement douteuses les prévisions de fin de la "pandémie". Ainsi, si la mortalité est faible aujourd'hui, de même que l'infectivité, nous ne savons pas grand chose sur les capacités mutagènes de ce virus, ni si ses ingénieurs ne sont pas en train de produire de nouvelles versions plus efficaces. De plus, sur le virus initial et ses variants, nous voyons apparaître des formes de maladies comme le Covid long qui expriment l'observation qu'une proportion notable - non mesurée - de personnes infectées développent au delà de la période d'incubation des maladies invalidantes avec des problèmes vasculaires, neurologiques et autres.Il faudra bien un jour ou l'autre rechercher des responsabilités.

    Toujours est-il que de nombreuses factions liées aux administrations internationales - l'OMS par exemple, mais d'autres aussi - et aux administrations étatiques - comme le Ministère de la Santé en France, mais d'autres aussi - poussent des situations économiques et politiques à l'aide de la crise sanitaire "fabriquée" pour parvenir à des fins qui n'ont plus rien à à voir avec une société démocratique et libérale. On pense à la mouvance du "Great Reset" [11]. Mais d'autres sont déjà visibles. On remarque que la perte d'emplois et d'entreprises produite par les mesures anti-sociales prises soi-disant pour résoudre la crise épidémique ne sera probalement jamais résorbée tandis qu'au contraire, les grosses sociétés et les milliardaires comme Bill Gates, Jeff Bezos ou Elon Musk ont vu leurs fortunes s'accroître en quelques mois.

    L'entente entre les politiciens, les milliardaires, les grosses entreprises et les administrations internationales et étatiques [12], est certainement la plus grande menace contre la société occidentale. Plus grande encore que celle présentée par la Chine ou la Russie. Ou le "terrorisme".On peut même supposer que la finance a probablement perdu le pouvoir de nuisance qu'elle avait il y a encore vingt ans.



Notes

[1] Lire par exemple, "L'alerte de 41 directeurs de crise de l'AP-HP : "Nous serons contraints de faire un tri des patients"", paru le 27 mars 2021 dans le JDD.

[2] Lire par exemple Le Conseil de surveillance de l’AP-HP s’est tenu le 28 février 2020, sous la présidence d’Anne Hidalgo, sur le site de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris.

[3] La "surcharge des hôpitaux est un spectre agité par la convidocratie depuis le début de la Crise. lire par exemple le rapport n°9 de l'Imperial College de Neil Ferguson, daté du 16 Mars 2020, qui a, sur la base de la frayeur de cet encombrement fantasmé, imposé des mesures sanitaires qui n'ont jamais été testées scientifiquement pour la bonne raison qu'elles sont stupidement inefficaces.

Le problème, c'est que la surcharge des hôpitaux a été partout en Occident organisée par les Administrations qui cherchent à réduire à tous prix les "coûts de santé". En France, la grande offensive de destruction de l'hôpital remonte à 2010 avec un Directeur de la Santé qui s'appelait Jean Castex qui a signé l'arrêt de mort de l'hôpital, le rendant impropre à toute mission de service public. De fait, on sait que depuis la première vague, le ministère de la Santé a fermé plus de 800 lits de réanimation pour être certain de ne pas pouvoir traiter les urgences épidémiques. Le 20 avril 2020, en pleine première vague Covid, un sénateur de droite posait une question sur les fermetures de lits, (question au Sénat n°15367 de M. Sébastien Meurant, notamment en réanimation. Le ministre Veran ne lui a pas répondu du tout.

[4] Le débat sur la "dictature sanitaire" est difficile. On pense à J.Y Le Gallou, "Résistons à la dictature sanitaire", Boulevard Voltaire, 20 Avril 2020, et en sens presque inverse J. Cornuz, "« Dictature sanitaire », « Fin des libertés individuelles » : que répondre à ces arguments durant la pandémie?", Rev Med Suisse 2020; volume 16. 2083-2084. Cependant, l'idée que l'urgence sanitaire conduit à une suspension des libertés publiques est clairement évoqué par tous les gouvernants de l'occident américanisé. Et cette dictature sanitaire est à la fois appelée par beaucoup de sanitaristes et par le ministre Véran, devant l'Assemblée Nationale.

[5] Lire le communiqué de la LDH de Belgique : https://www.liguedh.be/suite-a-laction-introduite-par-la-ligue-des-droits-humains-et-la-liga-voor-mensenrechten-letat-belge-est-condamne-a-adopter-un-cadre-legal-pour-encadrer-les-mesures-covid/.

[6] Lire notre article dans C-Politix, La Cour d'Appel de Lisbonne condamne les tests PCR et les décisions administratives qui en découlent

[7] Lire la décision en Allemand publiée par la Cour de Vienne, Autriche : https://www.docdroid.net/PmSmPwF/urteil-vwg-wien-2021-03-24-pdf.

[8] Selon le site Our World in Data, au 3 Avril 2021, la mortalité - rapport du nombre de décès au nombre d'infectés est inférieur à 2% pour les plus de 65 ans, et quasi nul pour les moins de 65 ans. Le taux de surmortalité 2021 des 65 - 85 ans est d'ailleurs supérieur à celui des plus de 85 ans, tandis que ce taux de surmortalité des moins de 65 ans est négatif.

[9] Le nombre de cas positifs aux tests erronnés est au 3 avril 2021 de l'ordre de 550 cas pour 1 million d'habitants. Il est croissant et encore inférieur au taux de 800 infectés pour 1 million d'habitants qui avait été "mesuré" le 3 Novembre 2020, lors de la Deuxième vague. Le deuxième confinement a été décidé après que ce taux soit redescendu de sorte que le deuxième confinement n'a eu aucun effet sur la situation épidémique. Comme probablement le troisième confinement.

[10] "Excess Deaths From COVID-19 and Other Causes in the US, March 1, 2020, to January 2, 2021", Steven H.Woolf, JAMA Published online April 2, 2021, E3.

[11] Klaus Schwab et Olivier Malleret, "Covid-19 : The Great Reset", publié le 9 juillet 2020 et vendu 10 euros sur Amazon.

[12] Cette entente est clairement réalisée par et au Forum Economique de Davos, des ci-devants Schwab et Malleret.





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4 Avril 2021