Rabâchage de la réforme des retraites

Cela fait trente ans qu'on nous "réforme les retraites". Sur des arguties brodées sur une soi-disante évidence, on nous accule à un débat stérile sur l'âge de départ à la retraite à taux plein ... C'est d'une stupidité absolue, un jeu destiné à enflammer l'opinion pour rien, sur rien.

Pourquoi ?

La question purement comptable - ce qui ne signifie pas qu'elle soit sans importance - de l'équilibre des régimes de retraite serait résolue en ajustant à la hausse ou à la baisse cet âge de départ à la retraite à taux plein. Personne ne l'a jamais démontré. Sauf en vous acculant à l'évidence, cette tromperie des imbéciles à l'intention des abrutis. Il y a de moins en moins d'actifs pour payer un retraité.

Dans un article précédent, j'ai déjà dit que les régimes de retraite sont dans un marasme comptable à cause de trois facteurs :

1. la réduction de la population active par l'avortement ;
2. la réduction du travail par le chômage de masse ;
3. la réduction des revenus du travail par la contraction des salaires et autres revenus du travai.

Or ces trois causes de marasme sont facilement compensables. Il suffit de compenser la réduction :

1. ... de la population active avortée en réduisant la population retraitée par euthanasie ;
2. ... du travail par l'annulation des droits à la retraite de masses entières de retraités qui seront l'équivalent de chômeurs ;
3. ... du revenu du travail par contraction des retraites.

Bien entendu, il s'agit d'une plaisanterie. Mais on se demande pourquoi l'euthanasie des retraités serait moins judicieuse que l'avortement des futurs travailleurs. Pourquoi supprimer le droit à pension de retraite serait moins moral que de supprimer le droit au travail d'un actif ? Pourquoi réduire la pension d'un retraité serait moins juste que de réduire les salaires de la population active ?

Et si on y regarde d'un peu plus près, c'est exactement ce que fait le régime politique dans lequel nous vivons. Ce régime autrefois paternel, devenu quasi maternant ...

Mais, il ne l'avouera pas facilement. Et je viens de perdre l'envie de le démontrer. Là, à l'instant.