Vaccins Covid. ARN et ADN. La propagande covidiste du régime occidental américanisé - Partie IV

Philippe Brindet - 12 Mars 2022
Suite de Vaccins Covid. ARN et ADN. La propagande covidiste du régime occidental américanisé - Partie III

Dans la troisième partie de cet article, on a décrit la réaction de la covidocratie dont la propagande est contestée par des scientifiques indépendants. Mais, fact-checking misérable et censure exercée par des entreprises privées qui détiennent les canaux de communication vers le grand public, mais aussi dans les milieux scientifiques, ont empêché que le grand public et peut être les politiciens soient avertis du mensonge sanitaire.

Les déclarations officielles d'effets adverses des vaccins Covid

Si les lanceurs d'alerte contre la propagande vaccinale ont été très vite rendu inaudibles par la covidocratie, celle-ci n'a pas été capable de bloquer complètement l'accès aux registres étatiques de déclaration des effets adverses des vaccins. Ces registres ont immédiatement été étudiés par de nombreux biostatisticiens indépendants. En effet, si les vendeurs de vaccins ont l'obligation de déclarer aux autorités administratives les cas d'effets adverses des produits qu'ils font injecter, il existe aussi des Registres officiels pour enregistrer les cas individuels d'effets adverses des vaccins. Aux Etats-Unis, le registre le plus utilisé est celui des CDC : le registre VAERS des effets vaccinaux. Il existe depuis vingt ans et enregistre en moyenne de 150 à 300 décès annuels de cas individuels enregistrés. En 2021, le nombre bondit à près de 15.000 décès, soit 50 fois les décès des autres vaccins. Ce qui est énorme. Et l'année 2022 semble partir encore plus vite.

Le Registre du Royaume-Uni

L'un des Registres étatiques les plus remarquables est celui du MHRA du Royaume-Uni qui, dans un programme appellé "Yellow Card", enregistre les déclarations volontaires - et réglementairement obligatoires - de tous les effets adverses des vaccins Covid. Selon nos informations, le MHRA ne publie pas les données brutes des rapports enregistrés, mais seulement des retraitements statistiques. Seulement, à la différence d'autres registres d'effets adverses, le MHRA détaille suffisamment de données pour faire connaître la vérité. Ainsi dans l'un de ses tous premiers rapports sur le seul vaccin Pfizer [1] le MHRA note que le programme Yellow Card de déclarations des effets adverses a enregistré 302 décès en seulement 4 mois de vaccination.

Sachant que la vaccination est appliquée majoritairement à des gens en bonne santé, le fait en quatre mois d'obtenir 302 décès serait une raison nécessaire à l'arrêt immédiat du vaccin. Bien entendu, il n'en fut rien et au contraire, la propagande a poursuivi inlassablement à nier les décès et à répéter le slogan "le vaccin Covid est sûr et efficace".

Le Registre Européen

En Europe, l'Agence Européenne du Médicament appartenant à la Commission de Bruxelles tient un Registre EUDRA-Vigilance [2] qui enregistre les effets adverses de tous les médicaments, y compris les vaccins. Le nombre de cas individuels est aussi extraordinairement élevé. Le nombre de décès reconstitué, parce que l'Agence européenne ne laisse pas le libre accès aux données brutes, mais seulement à un retraitement par ses soins, est aujourd'hui au-delà de 21.000 décès [3].

Se protégeant derrière l'affirmation que ces données ne sont pas fiables, parce qu'il s'agit seulement de déclarations volontaires sans nécessairement d'attribution médicale certaine, les politiciens refusent de tenir compte de tyels Registres. Le drame, c'est que les épidémiologistes savent depuis des années qu'un nombre infime de cas individuels sont déclarés dans ces Registres, parce que le travail d'enregistrement est long et fastidieux ou que dans la pratique, les autorités médicales et sanitaires empêchent d'accéder en entrée à ces Registres. Le nombre d'effets adverses pourrait être de 20 à 100 fois plus important. Le nombre des décès aussi.

Tout ceci, malgré les alertes des statisticiens, conduit les politiciens à faire un silence complet sur ces déclarations et au contraire à continuer de proférer le slogan que "le vaccin est sûr". Dans une intervention mouvementée à l'Assemblée Nationale, le ministre Véran a hurlé aux députés questionneurs "Il n'y a aucun mort du vaccin !" avec la conviction d'un menteur.

Le Registre en France

Contrairement aux aboiements de Véran, en France, l'ANSM publie un rapport qui, pour le seul vaccin Pfizer compte 1.167 décès déclarés suite à la vaccination Covid [4]. Il faut reconnaître que ces décès déclarés ne sont pas des décès attribués aux vaccins Covid. Ces décès ont seulement une présomption d'attribution. Il manque encore l'étude d'attribution pour chaque décès déclaré. Les autorités ont tout organisé pour qu'aucune étuide de ce ggenre ne soit jamais menée.

Cependant, de nombreux statisticiens indépendants surveillent les données et tentent de repérer les données cachées, retirées, ou d'autres traitées. En France, on peut citer Pierre de 'Décoder l'éco' avec sa chaîne Youtube, Patrice Gibertie et son 'LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE'.

Le Registre américain

A cause de drames entraînés par des campagnes de vaccination, le Sénat américain [5] a décidé de faire une surveillance immédiate des effets adverses des vaccins injectés aux USA. Le nombre de décès annuels a augmenté progressivement de 150 à 300 en 2020. En décembre 2020, le vaccin Covid de Pfizer commence à être injecté, puis le Moderna et le Janssen. Le nombre de décès arrive à 17.000 décès fin 2021. En 2022, le total sera certainement beaucoup plus élevé, même si la vaccination Covid pourrait se réduire. Or, dans le Registre VAERS, il a été démontré en 2010 que seuls 10% des effets adverses sont enregistrés ou bien parce que le personnel sanitaire n'a pas avantage à enregistrer de telles données ou bien parce que les cas individuels d'effets adverses vaccinaux ne connaissent pas ces registres. La même remarque pour tous les Registres officiels.

Une statisticienne Jessica Rose a ouvert une pile Substack - Unacceptable Jessica - où elle publie des études souvent en relation avec les données brutes de VAERS [6]. Le nombre d'effets adverses est dramatique. Et Rose est loin d'être la seule à analyser ces données publiques. On conclut donc que l'état du registre AVERS aux USA est identique à celui du MHRA au Royaume-Uni, à EUDRA Vigilance en Europe.

L'interprétation du caractère anormal de 'état des Registres d'effets adverses par la propagande

Mais, au contraire de l'analyse alarmante des chercheurs indépendants, les autorités de santé publique diffusent en permanence le slogan : "malgré les annonces des effets indésirables, le rapport bénéfice - risque du vaccin est en faveur de la vaccination" [7]. Comment font les autorités pour ne pas voir ce que dénoncent les chercheurs indépendants ?

Leur grand argument est d'affirmer que la plupart des cas sévères et des décès ne sont pas assez documentés pour être attribués à la vaccination. Dans une étude récente des CDC, on lit :

Death certificates or autopsy reports were available for clinical review for 808 (18·1%) of 4471 reports of deaths. [...] Among the 3663 reports of death without a death certificate or autopsy, causes of death were most commonly unknown or unclear Des certificats de décès ou des rapports d'autopsie étaient disponibles pour examen clinique pour 808 (18,1 %) des 4 471 rapports de décès. [...] Parmi les 3663 rapports de décès sans certificat de décès ni autopsie, les causes de décès étaient le plus souvent inconnues ou peu claires

Donc, ils retiennent moins de 20% des décès enregistrés et en déduisent que les effets sévèères et les décès sont rares. Or, l'étude des CDC porte sur seulement les 6 premiers mois de l'année 2021. Si on ne retient "que" 808 décès en 6 mois, cela revient ) 1616 décès équivalent-an. Pour l'ensemble des vaccinations de 2020, VAERS n'a enregistré que 350 décès pour un nombre de doses de l'ordre de celui de la vaccination Covid ! La propagande covidiste affirme : "J'ai étudié les données et les données disent qu'il n'y a pas d'effet sérieux, ni de décès significatifs". Pourtant le chiffre significatif est dans leur analyse !

N'y aurait-il aux USA que 808 décès en 6 mois de vaccination Covid, celle-ci aurait dû être immédiatement interrompue définitivement sur la base du principe de base, du principe principal, de la médecine : "Primum non nocere". D'abord ne pas nuire au malade. Les autorités sanitaires te les utorités pliiques qui les dirigent ont préféré mentir par omission : "il n'y a aucun décès attribué à la vaccination Covid".

Mensonges. Et mensonges effrontés avec la preuve du mensonge prise comme preuve de la vérité. L'inversion caractéristique de la dictature ! S'ils en sont à nier l'évidence, c'est qu'ils savent qu'ils ne peuvent plus cacher la vérité. Il faut insister, peut-être judiciairement, pour les contraindre à accepter la défaite de la propagande.



à suivre


Notes et commentaires

[1] Lire :

COVID-19 mRNA Pfizer- BioNTech vaccine analysis print
Report Run Date: 01-Apr-2021 - Data Lock Date: 28-Mar-2021 19:00:03
All UK spontaneous reports received between 09/12/20 and 28/03/21 for mRNA
TOTAL REPORTS43491
TOTAL FATAL OUTCOME REPORTS302

En trois mois de vaccination au Royaume-Uni sur le seul vaccin Pfizer, l'organisme étatique MHRA relève 43.491 cas individuels déclarant au moins un effet adverse et 302 décès déclarés. Le Royaume-Uni avait donc dès le début de la vaccination, la preuve que cette vaccination n'était pas sûre.

[2] La Revue C-Politix a suivi les publications de EUDRA Vigilance la base des effets adverses des médicaments de l'Agence Européenne du médicament, qui reprend les données françaises de l'ANSM :

[3] Plusieurs activistes ont extrait des chiffres de cet ordre de grandeur du Registre EUDRA Vigilance. L'AME a contesté cet ordre de grandeur, expliquant que, sur le site public d'accès à EUDRA Vigilance, ce nombre de décès n'est pas disponible. Pourquoi ? Par contre, pour chaque groupe de réactions, est indiqué le nombre de décès associés à ce groupe de réaction. L'AME ne le dit pas, mais il semble que un décédé d'un groupe de réactions donné peut aussi se retrouver comme décédé dans un autre groupe de réactions. De ce fait, EUDRA Vigilance publie des rapports plus ou moins mensuels pour extraire le nombre de personnes décédées pour chaque vaccin autorisé par la Commission de Bruxelles. Dans son dernier rapport 17 February 2022 - COVID-19 vaccines safety update, on peut avoir les données suivantes :

MarqueComirnaty Janssen Spikevax Vaxzevria total décès
N de décès7.023 279 834 1.447 8.583

8.593 décès, c'est énorme pour un médicament, vous ne trouvez pas ? Eh bien pas l'Agence du Médicament, ni aucun médecin, ni aucune autorité sanitaire, ni aucun politicien. Personne n'est interloqué par cette situation!

[4] ANSM - Enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer – BioNTech Comirnaty - Rapport n°19 : période du 27 août 2021 au 11 novembre 2021. Le chiffre de 1.167 décès se trouve dans le tableau page 7, avant-dernière ligne. Le chiffre n'est pas commenté dans le commentaire des effets graves et non-graves qui suit le tableau. Dans le dernier trimestre surveillé, l'ANSM comptabilise 267 décès qui se rapproche du nombre de décès du premier trimestre de vaccination par le PHRA britannique. Dans une étude précédente, la Revue C-Politix a reconstitué le nombre de décès en France pour l'ensemble des vaccins Covid sur la base de données EUDRA Vigilance européenne. Lire Reconstitution statistique du nombre de décès déclarés suite à l'injection du vaccin Pfizer, pour la France, sur la base du Répertoire de l'Agence européenne du médicament au 19 Octobre 2021.

[5] Il s'agit du National Childhood Vaccine Injury Act de1986 dont l'un des effets est la création du registre VAERS Vaccine Adverse Effect System.

[6] On peut lire A Report on Myocarditis Adverse Events in the U.S. Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) in Association with COVID-19 Injectable Biological Products,Jessica Rose PhD, MSc, BSc and Peter A. McCullough MD, MPH, 2 Novembre 2021. On peut y lire :

The fact that the VAERS reporting of myocarditis is 6X higher in 15-year-olds following dose 2 may be indicative of a cause-effect relationship. Le fait que le rapport VAERS de myocardite soit 6 fois plus élevé chez les jeunes de 15 ans après la dose 2 peut indiquer une relation de cause à effet.

On peut lire aussi : "What exactly is suddenly killing the young who've been injected with no history, no meds, and no previous illness?", Jessica Rose, 11 mars 2022 où il est écrit :

Of the 24,989 deaths reported to VAERS to date, there are 163 children aged 0-17 and 1,574 young individuals aged 18-39. Sur les 24 989 décès signalés au VAERS à ce jour, il y a 163 enfants âgés de 0 à 17 ans et 1 574 jeunes âgés de 18 à 39 ans.

[7] L'administration américaine, CDC, vient de faire publier une étude dans The Lancet qui analyse les données de VAERS : "Safety of mRNA vaccines administered during the initial 6 months of the US COVID-19 vaccination programme: an observational study of reports to the Vaccine Adverse Event Reporting System and v-safe", Hannah G Rosenblum et al. The Lancet. Sa conclusion est inouie :

Safety data from more than 298 million doses of mRNA COVID-19 vaccine administered in the first 6 months of the US vaccination programme show that most reported adverse events were mild and short in duration. Les données de sécurité de plus de 298 millions de doses de vaccin ARNm COVID-19 administrées au cours des 6 premiers mois du programme de vaccination américain montrent que la plupart des événements indésirables signalés étaient légers et de courte durée.

Revue C-Politix (c) 12 Mars 2022