La situation sur le front - ou sur les fronts - est toujours aussi bloquée.

La "contre-offensive" ukrainienne ne sort pas de son enlisement. Mais, l'offensive russe est inexistante depuis des mois.

L'une des raisons de cette "stabilisation" du front proviendrait du fait que les deux parties en guerre se bloquent mutuellement. En pratique, il semble que les moyens d'observation - satellites et drones US d'un côté, satellites et avions russes de l'autre - combinés avec de puissantes artilleries à longue et moyenne portée interdisent aux concentrations de troupes d'atteindre leur masse critique, à partir de laquelle une offensive peut être lancée avec une probabilité raisonnable de succès.

On a souvent écrit que l'artillerie russe était incomparablement plus puissante que l'artillerie ukrainienne. C'est possible, mais l'artillerie ukraineinne semble largement suffisante pour détruire à longue distance l'artillerie russe et d'éventuelles concentrations de troupes d'assaut russes. En particulier, les lance-missiles HIMARS fournis par les américains aux ukrainiens seraient extrêmement efficaces à longue distance. Plusieurs analystes ont relevé des succès tactiques des ukrainiens avec ces moyens. Les drones ukrainiens semblent aussi avoir remportés des succès considérables contre de modestes concentrations de troupes russes et aussi, bien entendu, contre des blindés isolés ou des pièces d'artillerie en batterie même loin à l'arrière du front. Les drones russes et les munitions perdues comme le Lancet, ont aussi produit d'excellents résultats.

De ce fait, les ukrainiens semblent renoncer autant que possible aux assaut de taille même modérée, pour leur préférer des escarmouches de quelques hommes et des harcélements des positions russes tandis que l'artilleire et les drones tentent d'infliger des pertes plus importantes.

Les russes d'après plusieurs sources utilisent des bombes glissantes de plus en plus lourdes. Ils sont montés de 500 à 1500 kilos. Les lance-roquettes russes comprennent des calibres assez lourds de 222 mm et des cadences de tir très élevées. L'artillerie classique comprend les calibres 105 et 152 mm. Et ils utilisent toute une panoplie de missiles allant de de l'Iskander au Kinzhal que ne connaissent ni les américains, ni les ukrainiens.

Le soutien occidental

Il semble commencer à faiblir sur deux plans :

1. le plus grave serait - sous réserve de confirmation - que les occidentaux, américains compris - sont en train d'épuiser leurs propres réserves et ne sont toujours pas pervenus à monter une industrie de production de munitions à destination de l'Ukraine. Les occidentaux n'oint plus ni chars, ni transports blindés, plus de canons ni de lanceurs de missiles à fournir à l'Ukraine.


2. au point de vue anecdotique, l'enthousiasme "pro-ukrainien" et la sauvagerie "anti-russe" semblent être retombées. L'aide à l'Ukraine coûte cher d'une part et les sanctions contre la Russie épuisent l'économie européenne tout en contraignant l'économie américaine, d'autre part.

Par ailleurs, les merveilles technologiques produites par l'industrie occidentale semblent avoir fait relativement long feu. Il semble que deux armes seulement aient pmontré un certain succès :

• les lance-missiles multiples HIMARS américains ;
• les missiles de croisière Storm Shadow britannique et SCALP français.

Le reste serait assez médiocre et surtout fragiles et peu réparables en situation de guerre.

On note que le prêt du réseau STARLINK par Eln Musk dès le début de la guerre ait été l'un des meilleurs "cadeaux" de l'occident à Zelinski. Selon certaines informations, Musk furieux que ses satellites servent à attaquer la Russie au delà du front du Donbass, a fait arrêter le fonctionnement local des stations de réception Starlink. Depuis, le Pentagone aurait directement pris en gestion le réseau Starlink en Ukraine et il semble que l'armée américaine ait assurée Zelinski du bon fonctionnement de STARLINK.

La fourniture de renseignements visuels notamment par satellite et par drone US a certainement été très efficace et très utilisé par les Ukrainiens. Ce succès supposé a beaucoup "agacé" les russes qui se sont livrés à quelques "voies de fait" sur deux ou trois drones US en Mer Noire. On ignore s'ils ont utilisé des armes spéciales contre les satellites d'espionnage américaine et il est possible qu'on ne le sache jamais. Onsait que la Mig-41 est équipé de missiles à capacité spatiale. Cette arme pourrait détruire certains satellites en orbite. Mais on ignore la véracité de cette information.

L'implication de troupes occidentales au sol ou en mer est de plus en plus attestée par les média indépendants d'une part et par les russes d'autre part. On sait depuis longtemps qu'il existe :

Certains analystes estiment que les batteries Patriot, de défense anti-aérienne et anti-missile, réparties autour de Kiev - qui semblent avoir disparues depuis - étaient opérées par des soldats américains.

Il existe très certainement encore des mercenaires occidentaux en Ukraine. Mais, il semble qu'il n'y ait plus de nouvelles arrivées et que beaucoup des survivants cherchent à rentrer chez eux.

Le cas de la Pologne est très intéressant. Il semble qu'elle refuse de livrer des armes et munitions à l'Ukraine à l'avenir, parce qu'elle cherche à se constituer une réserve d'armement en vue d'un futur conflit - assure t'elle - "avec la Russie". On peut donc se demander, si l'Ukraine passe un jour en mode "cessez-le-feu", si la Pologne ne prendrait pas le relais pour la guerre par proxy avec la Russie ou bien pour attaquer la Biélorussie - que Poutine a fait mettre en état de défense par les Wagner - ou bien par l'Ukraine, en occupant notamment la Galicie que la Pologne a toujours considérée comme territoire lui appartenant.

On sait par plusieurs observateurs indépendants que la Pologne aurait perdu de très nombreux soldats sur le sol ukrainien et que ces pertes seraient attestées par de nouveaux cimetières militaires dans le sud du pays.

Sur le front de bataille

Il semble qu'il y ait une reprise offensive des russes vers Koupiansk en deux poussées :

• la première vers le Sud, sur le village de Sinkivka ;
• la seconde vers l'Ouest, sur le village de Kyslivska.

C'est au moins la seconde fois qu'on annonce une possible offensive russe dans ce secteur.

Les ukrainiens seraient en train d'"endormir" leur "contre-offensive" et prépareraient l'hiver en tentant d'élargir le saillant de Robtyne - Verbove vers l'ouest en prenant Pryutne.

Les Russes avanceraient lentement sur Marynka et Ugledar.

On s'interroge toujours sur le front de Kherson. Les Ukrainiens tiennent toujours les deux extrêmités du pont Antonovski et cette zone est toujours fortement bombardée par les russes. Un peu plus à l'Ouest, les russes continuent de bombarder la rive nord du Dniepr, semble t'il pour empêcher la concentration de troupes ukrainiennes. Il semble donc que depuis trois mois, les ukrainiens tentent de traverser le Dniepr à Kherson et n'y parviennent pas. Il s'agirait d'une cause de l'échec de la contre-offensive. Le plan initial pouvait prévoir deux colonnes :

• la première par le Pont Antonovski vers le Sud-Est et la Crimée ;
• la seconde par Robotyne et Verbove vers le Sud et la Crimée ;

de façon à couper les forces russes du Donbass de celles de Crimée. A priori, les défenses russes les en ont empêchés.

Retour sur la stratégie russe

L'idée que la Russie rechercherait une extension territoriale en Ukraine ou ailleurs ne résiste pas aux faits géographique et démographique. La Russie est un pays immense qui n'a absolument pas besoin d'accroître son territoire. Les trois buts de l'opération militaire spéciale sont :

1. l'arrêt de l'extension de l'OTAN et de la présence américaine aux frontières de la Russie : l'avertissement vaut pour les Républiques musulmanes comme l'Azerbaïjan dans son conflit avec l'Arménie ou avec le Kirghistan ou le Turkmenistan ;
2. la dénazification de l'Ukraine et de ses forces armées : le récent incident de l'hommage du parlement canadien dà un ancien SS ukrainien de la division Galizia, en présence de Zelinski, authentifie cette volonté russe :
3. la protection absolue des peuples russophones en Ukraine.

L'idée de regrouper les russophones d'Ukraine dans quatre "tépubliques" autodéterminées a été forte jusqu'en 2022. Mais, depuis, la surenchère des occidentaux et le raidissement du régime de Zelinski contraignent les russes à chercher une plus grande protection : les quatre républiques ont été "intégrées" à la Fédération de Russie, et la Russie doit élargir la zone neutralisée entre elle et le reste de l'Ukraine. Il est probable que la Russie devra occuper l'Ukraine jusqu'à Kiev, inclus ou non, mais au moins le rivage Est du Dniepr. La question de la prise du rivage de la Mer Noire avec Odessa est certainement encore sur la table des état-majors russes.

D'ici là, la Russie a pour objectif de détruire le potentiel militaire de l'Otan et de l'Ukraine. Elle n'est pas pressée pour finaliser cet objectif. Déjà, des observateurs estiment que les pertes humaines pourraient atteindre 400 à 500. 000 ukrainiens. Et il s'agit certainement d'une forme de dénazification dans la mesure où les milices nazies forunissent le gros des troupes d'assaut ukrainiennes.

Retour sur le régime de Zelinsky

Nous l'avons toujours affirmé depuis l'opération militaire spéciale : le régime politique de Zelinsky est totalement corrompu. Non seulement, les dignitaires de ce régime ne sont inétressés que par l'argent qu'ils détournent de l'aide occidentale et de celui racketté sur les entreprises et les ménages ukrainiens, mais il est encore plus gravement corrompu par son idéologie ukro-nazi.

La corruption d'un Zelinski ou celle d'un Porochenko - son "prédecesseur" à la tête du régime de Kiev - est connue de la presse occidentale qui l'a dénoncée jusqu'en 2021. C'est la presse occidentale qui a révélé la corruption de Zelinski dans les "Panama Papers". Or, "miraculeusement", le 24 février 2022, Zelinsky était transfiguré en une "réincarnation de Churchill" par la presse occidentale aux ordres du régime américain tout aussi corrompu que Zelinski.

La corruption de Zelinski éclate encore pendant l'opération militaire spéciale dans cent affaires. L'une des plus récentes a été rapportée par une employée de la Joaillerie Cartier de New York qui a été "virée" sur un caprice de la femme de Zelinski. Pendant que ce dernier paradait à l'Assemblée générale de l'ONU, Mme achertait pour 1.100.000 US Dollars de bijoux chez Cartier de New York. Avec l'argent de "l'aide à l'Ukraine" ...

Quelques jours auparavant, Zelinski faisait accorder à son père, devenu en 2022 citoyen israélien, une bourse d'études permanente - à vie - pour financer ses envies.

Dans le même temps, des analyses menées par des instituts de recherche indépendants révélaient que les armes et les munitions d l'aide occidentale snt offerts à l'achat sur le "Dark Web". Il suffit de transmettre le montant indiqué dans l'annonce à une adresse bancaire en cryptomonnaies, et dans les douze heures l'acheteur reçoit l'adresse où il pourra prendre livraison de la marchandise.

Le 7 octobre 2023, le Hamas de Gaza lançait une attaque terroriste d'une ampleur inégalée contre Israël : 5.000 roquettes étaient tirées dans la journée, depuis Gaza vers l'ensemble du territoire israélien. Ce nombre étonnant de roquettes, d'où vient-il ? Des "arsenaux" ukrainiens ?

Mais, la corruption du régime de Zelinski est encore plus effarante que ces "vulgaires" traffics. Peu de jours après la visite de l'illustre épouse de Zelinski à la joaillerie Cartier de New York le couple écumait la capitale du Canada, Ottawa, et singulièrement le Parlement fédéral. Là Zelinski a fait observer une "standing ovation" à un vétéran ukrainien, devenu citoyen canadien, issu des rangs de la Divions SS GFalizia. Cet homme est notamment recherché par la Justice polonaise pour le massacre des habitants d'un village polonais en Galicie.

Zelinski arborait fièrement le poing levé des troupes nazies pendant que les parlementaires canadiens adressaient leur hommage au vieux SS.

Avec les parlementaires canadiens couverts de honte, se trouvait la Première Ministre Christina Freeland, petite-fille d'un autre membre de la Division SS Galizia.

Le régime ukrainien, au moins depuis 2014, est un régime corrompu et ceux qui le soutiennent se couvrent d'opprobre.

Ils s'en moquent, ils sont tout aussi corrompus que Zelinski.

Notamment, Joë Biden, qui lorsqu'il était Vice-Présiudent des Etats-Unis sous Obama, avait été chargé des affaires ukrainiennes, et il s'en est arrangé à sa façon. Utilisant son fils Hunter pour prendre pied dans les intérêts financiers des oligarques ukrainiens. Ainsi, par son fils, Biden est devenu actionnaire dirigeant de la firme Burisma spécialisée dans le négoce du gaz russe. Il est aussi actionnaire dirigeant de sociétés d'ingéniérie biochimique, à orientation militaire, qui reçoivent les financements du Pentagone. Il s'agit de la firme Metabiota. Et il y a des dizaines d'exemples, comme une société de location de voitures de luxe de Kiev ...

Les "valeurs de l'occident" que partagent les ukrainiens de Zelinsky empestent les égouts de la corruption.