Une pandémie fort à propos - Petite enquête impertinente (I)

Philippe Brindet - 9 Décembre 2021

Quelle est la narration officille ?

L'origine naturelle de l'épidémie

Un coronavirus de 80 nanomètres de diamètre a infecté une colonie de chauve-souris qui, à leur tour, infectèrent un troupeau de pangolins, dans lequel le coronavirus de la chauve-souris mutat pour porter notamment le fameux site génique d'accrochage aux récepteurs ACE2 humains. L'un de ces pangolins - malais précisait la narration officielle - a été capturé par les chinois - ces infects barbares, mangeurs d'animaux sauvages - sur le marché au poisson de Wuhan, où il infectat l'un des marchands de viande exotique. Et de là, le monde entier fut infecté. La chose se produisit vers le début de novembre 2019, en Chine du Sud, dans la ville de Wuhan, marché aux poissons, parfois désigné dans la presse par "marché aux animaux vivants", les braves gens en occident, en frémissent encore d'horreur.

Voilà l'histoire officielle des origines de l'épidémie dite de SARS-CoV-2 ou de Covid si vous préférez, le second terme désignant la maladie humaine, et le premier, le coronavirus muté, issu du pangolin et initié dans la chauve-souris.

Mais, les puissants qui nous dirigent avaient déjà "avertis le monde" :

La destruction des habitats naturels par l'homme moderne, cet irresponsable, le met en contact avec des réservoirs de pathogènes, tous mortels pour lui, parce qu'il n'existe contre eux aucun vaccin ni aucun médicament.
Souvenez-vous bien de cette phrase. Elle est le fondement de la narration officielle. Sans elle, on ne comprend rien.

Toujours est-il que, une fois de plus, l'épidémie une fois initiée, se répand partout alors qu'il n'existe aucun vaccin contre ce nouveau pathogène. Comme se passa donc cette expansion du coronavirus ainsi que les réponses dans le monde ?

La réponse chinoise : la suppression par mise en quarantaine totale

Et c'est ainsi que, de proche en proche, la Chine décida de mettre les provinces du Sud en quarantaine absolu. La presse occidentale qui n'avait pas encore "compris" la narration officielle, se répandit en imprécations contre ces maudits communistes qui ne respectent pas les droits de l'homme, qui chassent les grand-mères inobéissantes et qui se promènent, - ces inconscientes. Les autorités chinoises avaient en effet communiqué sur l'usage de drones de surveillance qui pourchassaient les désobéissants à la quarantaine et autres fariboles. Nous étions alors en janvier 2020 et le coronavirus se répandait par avion d'occidentaux, rapatriés parfois de Wuhan même, par bateaux de croisière qui rentraient "à tire d'aile" pour éviter l'arraisonnement et la séquestration en quarantaine, par cargos de conteneurs de marchandises produites en Chine, ...

Et nous parvenons au courant du mois de Mars 2020.

La réponse en occident : l'atténuation pour sauver l'hôpital par la distanciation sociale

Après des dénégations fin décembre 2019 ("la Chine a la situation bien en mains et les coronavirus ne viendra pas jusqu'à nous "...), les premiers infectés furent détectés parce qu'ils étaient malades. Ce furent des touristes rentrant de croisière, et des rapatriés de Wuhan. Par exemple, plusieurs dizaines de personnes furent rapatriées par Macron à l'aide d'avions militaires de la base de Creil. Quelques jours plus tard, la ville de Creil fut le premier foyer détecté en France.

Dans les jours qui suivirent la plupart des gouvernements furent convaincus que la situation échappait, que le coronavirus était bel et bien là. Entra en scène un curieux personnage, Neil Ferguson. Cet Anglais est le patron d'un centre d'experts en épidémiologie à l'Imperial College de Londres. Il modélise les épidémies pour prédire à la fois leur évolution et l'efficacité de diverses mesures pour l'endiguer. Ferguson, qui a des liens troubles avec pas mal de gens, dont les autorités chinoises, imposa alors une interprétation de la situation :

Le coronavirus est un pathogène mortel et très infectieux pour lequel il n'existe aucun médicament. Il va donc obligatoirement se répandre, saturer les hôpitaux de mourants, et poursuivre son travail jusqu'à ce que le "vaccin" sauve le monde.
Ferguson produisait des "Rapports" à destination des gouvernements pour les rendre accessibles à ses remèdes. Dans l'un de ces Rapports (le Rapport n°9 du 16 Mars 2020) il annonçait qu'en Juillet 2020, il y aurait 500.000 morts en Grande-Bretagne et 2 millions aux USA si on ne faisait rien.

Ce fut cette évocation "apocalyptique" qui décida les gouvernements occidentaux. La voix blanche et tremblante, ils demandèrent à Ferguson : "Monsieur le Professeur, qu'est-ce que je dois faire ?" et le rusé compère leur répondit :

C'est très simple. Vous avez deux solutions. De la première : la suppression du virus comme le font les Chinois, vous n'en êtes pas capables parce que, mises en quarantaine totale, vos populaces se révolteront. Par contre, vous pouvez atténuer l'épidémie en réduisant la circulation du virus par des mesures de distanciation sociale : confinements, couvre-feux, masques, lavage des mains, interdiction du travail, de la culture, des loisirs, du commerce, ... Pour celà, vos comptez les lits disponibles dans vos hôpitaux. Quand leur chiffre commence à baisser, vous démarrez une vague d'atténuation en ordonnant un confinement ici, un couvre-feu là, ... Quand le nombre de lits disponibles revient sous un seuil donné, vous libérez les contraintes. Et on recommence une nouvelle vague d'atténuation. Une fois, dix fois, cent fois ... Tant que le "vaccin" n'est pas inoculé dans l'ensemble de la population mondiale."

Ferguson fait sournoisement publier son Rapport n°9 le 16 mars 2020, et le 17 mars, Macron sentant que la population se retournera contre lui s'il ne fait pas comme le dit Ferguson, annonce qu'il ordonne le premier confinement général de la population, permettant seulement les activités essentielles à l'économie. Partout en occident, tout le monde adopta à sa manière la stratégie épidémique de Ferguson. Deux ans plus tard, nous la subissons toujours ...

Toutefois, quelque chose a changé. Au début de décembre 2020, le "vaccin" est arrivé !

"Le vaccin" vous dis-je ...

Il fut accueilli dans un délire de joie. Le monde (occidental , mais les occidentaux se foutent de l'autre ...) était sauvé. ! Chacun voulait son vaccin pour être sauvé. L'ignorance et la stupidité des occidentaux est à peu près sans limite. Mais, qu'est-ce que "le vaccin" ?

C'est un miracle de la science officielle. Vous écrivez le mot "vaccin" dans les journaux et le monde entier est sauvé d'un danger mortel. Et tant que les journaux n'ont pas écrit le mot "vaccin", le monde doit être entièrement arrêté pour limiter ou supprimer la diffusion du coronavirus.

Une bonne question est de savoir quand les journaux reçoivent-ils l'ordre d'écrire le mot "vaccin" ?

La réponse est simple : quand l'OMS - Organisation mondiale de la santé - déclare que le "vaccin", laborieusement développé par les génies de la Science - laborieusement, donc très cher ... - est approuvé officiellement pour être inoculé dans la population mondiale. La déclaration a un côté tellement grandiloquent que sa diffusion par la presse a un effet thérapeutique immédiat. Le virus, effrayé par le bruit de l'annonce merveilleuse, recule, périclite et, au bout d'un certain temps, disparaît. Le monde est sauvé et le cours des choses peut reprendre comme avant.

En fait, "le vaccin" pose un problème. Enfin, plutôt son autorisation présente un problème. Pour qu'une administration sanitaire donne son autorisation d'utilisation, "le vaccin" doit être testé bien sûr. Mais surtout, il ne doit exister aucun médicament pour lutter contre la maladie produite par le pathogène que "le vaccin" est supposé combattre. Il faut donc absolument interdire tout traitement contre la Covid. Sinon, "le vaccin" ne pourra pas être autorisé. Et c'est ainsi que furent interdits l'hydroxychloroquine ou l'ivermectine et qu'on employa en France notamment, l'oxygène pour brûler les poumons de gens qui auraient été sauvés par les gluco-corticoïdes. Dans la plus grande indifférence des médecins et de la populace bien préparée par une presse oficielle entièrement alignée sur la position officielle des gouvernements.

En fait, "le vaccin" pose encore un autre problème. Enfin, plutôt son autorisation présente un probème. Pour qu'une administration sanitaire donne son autorisation d'utilisation, "le vaccin" doit être testé, je l'ai déjà écrit. Mais cette autorisation ne peut être que temporaire si "le vaccin" n'a pas franchi les essais cliniques de phase III qui prennent plusieurs années. Et "le vaccin" n'a jamais franchi la phase III de ses essais. Son autorisation ne peut donc être que "temporaire".

Qu'à cela ne tienne, on donne une "autorisation d'utilisation temporaire", en espérant que le virus n'en sache rien, et tout se passera bien. Que nenni.

Il y a encore un autre problème. Ces abrutis de vaccinés pourraient - la malignité des patients est absolument sans fin - se plaindre d'effets secondaires. Cà, les firmes pharmaceutiques et les autorités sanitaires s'en foutent. Mais, ils pourraient surtout réclamer des indemnités pour ces effets secondaires. Or, les fabricants "ce vaccin" savent pertinemment que leurs produits sont dangereux. Ils ont donc imposés aux Etats de prendre à leur charge toute réclamation contre "le vaccin". Comme les gouvernements sont piégés par leur croyance aveugle dans "le vaccin", ils ont accepté avec servilité. De la même façon qu'ils ont accepté de payer le développement, la production, et d'acheter les doses de 10 à 25 euros la dose. Il y a plus de 10 milliards de doses achetées actuellement. Et des dizaines de milliards d'euros payés par les Etats pour la recherche et la production par les firmes pharmaceutiques. Mais la terreur des occidentaux est telle qu'il n'y a aucun prix à la santé ... C'est normal, puisque c'est nous qui payons ...

Mais, les gouvernements ne sont pas idiots. Ils tiennent les autorités sanitaires autant que les autorités sanitaires les tiennent. Ils se sont donc entendus pour que toute indemnisation d'un vacciné soit possible. Comment ont-ils opérés ?

Ils recourent à la vaccination forcée et jamais - ou rarement - à la vaccination obligatoire. D'où l'invention du passe sanitaire ou du passe vaccinal. Avec la vaccination obligatoire, les Etats devraient indemniser les dommages subis par les vaccinés. Or, avec une autorisation temporaire d'utilisation, tout vacciné exprime son consentement éclairé. En France, on a commencé par tenter d'extorquer ce consentement aux vieillards des EHPAD, les premiers vaccinés, parce que tenus comme "à risque". La procédure de recueil du consentement était trop lente. Nos vieux sont têtus et lents à comprendre. La vaccination retardait. Le gouvernement a donc décidé de se passer du consentement éclairé, constaté par écrit et il se réfugie dans la fiction suivante : "le gouvernement assure qu'il n'existe aucun effet secondaire "au vaccin" et tout le monde en est averti par la communication (la propagande) du gouvernement. Donc, celui qui s'inscrit à une vaccination, exprime par là son consentement éclairé."

Bien entendu, c'est une fiction qui ne tiendrait pas un instant devant un tribunal. Indépendant - et ce serait là un problème ...

Mais - on n'est jamais trop prudent - ils ont tout simplement interdits de constater le moindre effet secondaire "au vaccin". A l'exception de rougeurs au point d'injection. Ainsi Véran affirme à l'Assemblée Nationale et sans rougir de honte qu'il n'existe aucun décès attribué "au vaccin". Et de fait, comme il n'existe aucun décès attribué "au vaccin", il n'existe aucune autopsie de décédé suite "au vaccin". De nombreux témoignages, tant de soignants que de patients, prouvent que les autorités sanitaires, d'accord avec le gouvernement, empêchent soigneusement les déclarations d'effets secondaires "au vaccin". Or, sans preuve, aucune indemnisation ne sera jamais possible.

Or, ce qui a été visible c'est que, grâce à une honteuse propagande des gouvernements et des autorités sanitaires, avec l'aide de la presse lourde, l'engouement pour "le vaccin", dès le début de la vaccination, a été extraordinaire dans la population occidentale. En France, on atteint des taux de 93% de vaccinés parmi les classes d'âge supérieur, alors que le pays était tenu pour être extraordinairement vaccino-sceptique ... Non seulement l'engouement pour "le vaccin" est incroyable, mais il se double d'une haine féroce contre l'infime minorité non-vaccinée. La minorité est accusée à peu près dans les mêmes termes que les enclaves juives lors des épidémies médiévales. On les accuse d'être des "bombes virales" (le député Muselier), ...

Et pourtant, deux ans après le début de l'épidémie, un an après l'apparition "du vaccin", l'épidémie est toujours là ... Que s'est-il passé ?

A SUIVRE


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  1. 15.10.2021, L'OMS monte une nouvelle commission d'étude de l'origine de SARS-CoV-2
  2. 14.10.2021, Le sénat rejette la vaccination Covid obligatoire
  3. 13.10.2021, Diversité de résultats de politiques sanitaires dans la Fédération Indienne
  4. 13.10.2021, L'OMS comme gouvernance mondiale et l'exfiltration de Buczyn
  5. 13.10.2021, Covid-19, la bagarre des écoles d'experts. Le cas Fischhoff
  6. 28.05.2021, La question de l'origine animale du SARS-CoV-2 selon les officiels chinois en Mars 2021
  7. 07.05.2021, Nicholas Wade : sur l'origine artificielle du SARS-CoV-2
  8. 10.03.2021, Vaccins expérimentaux et absence de médicaments
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  10. 29.12.2020, Covid-19 - L'acceptation de la vaccination selon Santé Publique France
  11. 29.12.2020, L'accceptation de mesures de distanciation sociale - Une remarque fin 2020
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Revue C-Politix (c) 9 Décembre 2021