Guerre en Ukraine. Nouvelle de l'offensive ukrainienne.Points de situation précédents :→ 09-10-2023→ 03-10-2023 → 28-09-2023 → 19-09-2023 → 09-09-2023 → Le sabotage du gazoduc Nord Stream pose un vrai problème ... → L'état du conflit ukrainien en Septembre 2023 vu du côté d'une ONG polonaise → Guerre en Ukraine. Une balance des forces en présence → 23-08-23 → 02-08-23 → 19-07-23 → le 09-07-23 → le 24-06-23 → le 21-06-23 → le 08-06-23 → le 05-06-23 La situation sur le frontL'armée ukrainienne poursuit son offensive - qu'elle appelle "contre-offensive" dans une option idéologique. Mais, en fait, il ne se passe plus rien de son côté. Quelques bombardements à l'aide de HIMARS notamment, de drones un peu partout. Quelques escarmouches mettant en jeu une dizaine de fantassins et un blindé. Mais partout sur le front. Sauf peut être dans la région de Kherson, où les concentrations de troupes ne semblent pas déboucher sur une quelconque offensive. Il faut noter que les Ukrainiens tiennent toujours le pont Antonovsky. Les bombardements de l'artillerie russe tentent de supprimer toute concentration sur la rive Nord du Dniepr, et il semble que l'armée ukrainienne va tenter une traversée du fleuve quelque part. A l'ouest de Robotyne, les Ukrainiens ont tenté une offensive sur Kopani qui n'a donné aucun résultat. Sur Staromajorske, rien n'avance du côté ukrainien. Sur Bakhmut, au sud vers Klisehvska, les Ukrainiens tentent de prendre pied sur la ligne de chemin de fer qui sert de ligne d'appui aux forces russes. Au Nord de Bakhmut et Soledar, les ukrainiens ne parviennent à aucune résultat. On attend depuis longtemps une quelconque offensive russe. On a cru la deviner de Sinkievka vers Koupiansk. Il ne se passe rien. Certains analystes militaires estiment que, pour mener une offensive sur un point donné, il faut rassembler deux ou trois fois plus de forces que l'ennemi en défense. Or, l'armée russe est disséminée sur 1.000 kilomètres et ne peut dépasser la masse critique partout. Il semble ensuite que les moyens de surveillance moderne, notamment des américains, permettent de repérer la moindre concentration de troupe et l'artillerie, HIMARS et drones notamment, permettent de bloquer dans l'oeuf toute offensive. On remarque à ce propos que l'aviation qui était l'outil incontournable pour empêcher les concentrations d'assaut est devenu inutile pour le camp ukrainien. L'armée ukrainienne ne dispose plus d'aviation tactique. Par contre, son artillerie même si plusieurs observateurs l'estiment beaucoup moins puissante que l'artillerie russe, en nombre de pièces et surtout en débit de munitions, serait assez efficace pour stopper les concentrations russes. On assiste ainsi à une impossibilité à mener une guerre de mouvements. La guerre est alors une guerre de retranchements. On peut estimer que le retour à une guerre de mouvements exigera trois outils nouveaux ou considérablement améliorés :
Cependant, certains analystes de la situation tactique actuelle estime que l'armée russe serait en train d'engager des assauts de portée limitée, non pas en un point, mais sur tout le front allant de Koupiansk à Zaporijia.On a noté une intensification des bombardements russes, notamment avec de la suppression à distance de mines presque partout. Il y aurait ainsi des projets d'assauts russes sur :
La tactique russe serait de faire sur autant de points que possible des avancées de quelques kilomètres, de façon à rendre la tenue des positions ukrainiennes impossibles entre chaque direction d'assaut russe et donc de provoquer un retrait ukrainien qui amplifierait les assauts russes limités. L'idée serait de profiter de l'arrivée du froid et de la boue pour empêcher une nouvelle contre-offensive ukrainienne comme celle de Septembre 2022 et passer l'hiver dans une situation améliorée pour les russes. La tactique ukrainienne serait dans le même temps de prendre pied sur la rive sud du Dniepr et de descendre vers l'intérieur des terres autant que possible, de préférence vers des positions permettant d'attendre la fin de l'hiver. Une activité de bombardement sur toute l'UkraineQuasiment tous les jours, l'armée russe procède à des bombardements spectaculaires sur tout le territoire ukrainien jusque dans l'Ouest. On ignore les cibles visées et le résultat opérationnel de ces bombardements. L'armée ukrainienne réplique avec des bombardements par drones aériens ou navals aussi loin que possible pour imprimer l'idée du danger dans l'opinion russe. On note toujours des raids sur Belgorod et sur la région maritime de Sotchi. L'influence de la guerre Israël - PalestineTrès clairement, les Russes se sont alignés sur la position musulmane du droit des Palestiniens à se dégager de l'emprise des Israéliens, même si Poutine semble plutôt chercher des relations apaisées avec Israël. Il ne leur dénierait pas le droit de se défendre, mais exigerait d'eux une grande retenue pour éviter de frapper les populations civiles. Aussi clairement, la réaction des Etats musulmans semble favorable à la position expliquée par les Russes et de ce fait, la guerre en Israël est de plus en plus un second front dans la lutte du monde contre l'Occident américanisé représenté par l'Ukraine et par Israël. Cependant, la situation n'est bien entendu pas aussi claire que celà. Si la catastrophique Von Der Leien qui s'est précipitée à Tel Aviv pour encourager les Israéliens, les autres caciques du régime européiste, Borrell ou Michel, notamment, se sont démarqués de sa position pro-israélienne. Il est probable que l'axe Russie - Chine sorte renforcé de cette guerre qui n'a pas encore vraiement commencer. Même l'e,ngagement américain est toujours douteux, bien que l'envoi de deux groupes aéronals US ne puisse pas être déconsidéré. Il s'agirait en toute hypothèse d'une mise en garde aux Etats musulmans de ne pas élargir le conflit palestinien. Le Hezbollah semble cependant très tenté par cette guerre. Il s'agite assez puissamment à la frontière libano-syrienne avec Israél. Cependant, on ne perçoit toujours pas d'entente entre le Hamas et le Hezbollah ni de coopération entre l'Iran et le Hamas. Il en résulte que le "second front" pourrait ne pas monter en belligérance. Espérons le. La corruption du régime ukrainienCette corruption était connue des occidentaux, et de leurs média notamment qui avaient enquêtés sur les mouvement ukro-nazis dès 2014 et sur la corruption d'un Poroshenko, puis de Zelinsky. Mais, avec l'agression russe du 24 Février 2022, les américains et leurs médias ont joué une comédie à la gloire du régime de Zelinsky pour éteindre toute "rumeur" sur sa corruption et le présenter comme le légitime dépositaire des efforts économiques et militaires des Etats-Unis et de l'Europe. Cette comédie a été ignoble. Mais, elle semble se diriger vers son apologue : le silence. La contre-offensive ukrainienne ayant échouée, Zelinsky semble avoir perçu que la fin de son régime était prévisible. Il force donc la cadence de sa corruption. Son épouse a été identifiée dans plusieurs boutiques de joaillerie à New York - chez Cartier - et à Davos quelques mois plus tôt. Elle y a acheté plusieurs millions de dollars de bijoux. Zelinsky a par ailleurs fait attribuer une 'bourse détudes à l'étranger" et à vie. Le père de Zelinsky s'est en effet établi avec une aprtie de la famille Zelinsky en IsraE¨l da suen lucusueuse villa avec une équipe de gardes du corps ukrainiens. |