Guerre en Ukraine. Nouvelles de l'opération militaire spéciale.Points de situation précédents :Le 5 juin 2023, la Revue C-Politix initiait une revue des assauts ukrainiens lancés dès le 4 juin 2023. Notre dernier bulletin datait du 12 décembre 2023 et constatait la fin de l'offensive ukrainienne. Le front de défense russe n'a pas bougé sauf en de rares endroits où les Russes ont attirés les Ukrainiens dans des pièges à feu. L'armement occidental - a priori servi par des recrues ukrainiennes, mais la chose est douteuse - n'a pas servi à grand chose. Notamment les chars Abrams, Challenger, Leopard ou AMX-10 ont été détruits complètement par les russes. Pour être plus précis, les Américains sont parvenus à empêcher l'utilisation de leurs Abrams pour leur éviter une très mauvaise publicité à l'export ... En attente vaine de chasseurs F-16 fournis notamment par la Hollande avec l'accord des Américains, l'armée ukrainienne a été incapable de réaliser des actions combinées interarmes, parce que les russes ont systématiquement détruits ses chasseurs Sukkhoi et Mig. La guerre ukrainienne est terminée et l'opération militaire spéciale russe poursuit son cours. Depuis près de deux mois, l'initiative des opérations est revenue à la Russie. Cependant, les forces russes ne se départissent pas de leur stratégie. Après la cessation de leur offensive initiale :
Les russes attaquent sur des amplitiudes en général limitées sur tous les points du front. On note du nord au Sud, des combats plus ou moins violents dans les localités suivantes :
Les russes mènent de très importants bombardements sur toutes les ressources industrielles et militaires des ukrainiens. Ils utilisent des drones lourds, des bombes planantes et des missiles. Et celà jusqu'à la frontière de l'Ouest au-delà de Lvov. Les destructions seraient très importantes, mais leur étendue ne semble pas entamer la résolution du régime de Zelinsky d'obéir à l'ordre de l'Amérique. Quelques rares signes de réaction négative de la population ukrainienne parviennent à franchir la censure occidentale. Notamment, il semble que les chef d'état-major ukrainien, le général Zalushnny aurait été limogé par Zelinsky. Selon certaines rumeurs, la décision aurait été exécutée. De leur côté, les ukrainiens après une offensive virulente au mois de juin 2023, se sont étouffés sur les lignes de défense russes. Depuis la fin de l'offensive vers le 15 décembre 2023, les forces ukrainiennes mènent des actions retardatrices et quelques offensives très locales et d'ampleurs limitées. Cependant, les ukrainiens ont maintenant une stratégie de harclèlement des forces russes essentiellement sur la Crimée et les rives est de la Mer Noire, mais aussi dans la province frontalière de Blegorod et parfois à longue distance vers le Nord de la Russie. La capacité des ukrainiens de mener seuls ce genre de guérilla, qualifiée comme il se doit de terrorisme par la Russie, est des plus douteuses. Très clairement, le renseignement est celui de l'armée américaine, et l'appui notamment naval, pourrait être britannique. On peut faire l'hypothèse qu'à terme, et si la Russie ne parvient pas à supprimer le régime ukrainien, cette guérilla pourrait devenir l'unique manifestation de l'animosité entre les deux partis. On note d'ailleurs que tant le Royaume-Uni que les Etats-Unis, la haine viscérale et sans aucun fondement rationnel pourraient actionner leurs services spéciaux pour porter des coups à la stabilité de la Russie. On apprend que deux "volontaires" français, peut être déguisés en salariés d'une ONG "humanitaire", auraient été tués dans un bombardement russe au bord ukrainien du Dniepr dans la région de Kherson. Il est clair que la France comme l'Allemagne utilisent des moyens clandestins pour participer à la lutte de l'occident contre la Russie. La situation devrait s'aggraver. Selon la presse russe, les militaires britanniques préconiseraient un engagement direct de l'Otan dans le conflit. Ils proposent pour le mois de Mai 2024, l'établissement depuis le territoire de la Pologne, et celui de la Roumanie, d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine. Cette zone serait limitée par le Dniepr. Il semble aussi que l'Otan envisagerait avec l'accord de la Moldavie d'une action militaire pour annexer la Transnistrie à la frontière entre la Moldavie et l'Ukraine et peuplée par des russes. Une division d'élite russe y est d'ailleurs stationnée et le plus grand dépôt de munitions de l'époque soviétique s'y trouve. Selon d'autres informations, l'Otan pourrait envisager une invasion amicale de l'Ukraine selon trois axes parallèles d'ouest en est. Le problème, c'est que l'Allemagne aura une division blindée disponible en 2025, la Grande-Bretagne dispose d'une petite brigade utilisable et la France dispose d'un corps de bataille capable tenir un front de moins de 70 kilomètres pendant 8 jours. La Pologne dispose d'un ensemble martial plus impressionnant, mais très douteux. Les Etats-Unis disposent de deux divisions aux numéros prestigieux et pourraient aligner 85.000 hommes. La bellicité de l'occident pourrait être de pure propagande. Mais sait-on avec des dirigeants du niveau psychiatrique d'un Biden ? |