Guerre en Ukraine. Nouvelles de l'opération militaire spéciale.Points de situation précédents :Les actions sur le frontSur l'oblast de Kherson : Les ukrainiens auraient cessé toute opération notable sur la rive sud du Dniepr. Les Russes ne bougent pas. Sur l'oblast de Zaporijzia : les attaques russes se poursuivent, mais sans menacer la ligne de front. Sur l'oblast de Donetsk : L'activité est toujours aussi intense du côté russe qui progresse très prudemment, mais de façon notable. On note que l'assaut sur Chasiv Yar à l'Ouest de Bakhmuth pourrait commencer. A l'Ouest et au Nord d'Avdievka, les russes progressent de manière de plus en plus importante. Mais comme ailleurs, ils restent très prudents. Les Ukrainiens opèrent encore quelques rares contre-attaques dont le succès est très temporaire. Sur l'oblast de Lougansk : les troupes russes renforcent leurs positions avancées, mais elles ne gagnent pas de terrain. Les ukrainiens restent sur la défensive et ne mènent que quelques rares contre-attaques qui ne changent pas la situation.. Sur l'oblast de Kharkov : c'est la grande nouveauté. Pour la première fois depuis 2022, les russes sont à nouveau entrés par la frontière nord sur le sol ukrainien. Leur offensive suit actuellement deux axes, l'un situé au Nord de Kharkov, et l'autre au Nord-Est de cette même ville. Les moyens russes pourraient être très importants. Certains analystes depuis plusieurs mois ont averti de la concentration d'une force russe de l'ordre de 100.000 hommes et 900 blindés lourds avec une artillerie très importante. Avertis probablement par le renseignement Otan, les ukrainiens depuis plusieurs mois ont lancé des programmes de construction de fortifications. Malheureusement, il semble que plusieurs de ces programmes se soient noyés dans la corruption. Ainsi, un département de la Mairie de Kharkov a passé des contrats de fourniture de bois de construction à des entreprises créées pour recevoir les fonds, mais qui ne disposent d'aucune capacité de fourniture de ces bois de construction. Et de fait, beaucoup de ces fortifications n'existent que sur le papier. Selon les observateurs militaires, il semble que les Russes ont lancé cette offensive sur Khrakov pour plusieurs raisons :
Les actions politiquesDu côté ukrainienLe soutien du régime ukrainien par l'Occident "collectif" devient de plus en plus problématique. Les américains peuvent imprimer autant de dollars qu'ils veulent. Ces dollars sont incapables de se transformer en munitions ou en canons. Les Européens peuvent faire des moulinets de bras pour entretenir une "ambiguïté stratégique" ... Il est à craindre qu'ils soient les seuls à croire à leurs élucubrations. Et c'est peut être le plus dramatique. Pour montrer le caractère douteux de l'efficacité militaire des armes occidentales, américaines notamment, on peut rappeler que l'armée israélienne, suite au raid aérien de l'armée iranienne sur son sol, a désinstallé les batteries de missiles Patriot fournies par le Pentagone. Mais, il n'en reste pas moins prouvé pr des sources tant russes qu'occidentales que des troupes professionnelles des armées Otan ne trouvent sur le sol ukrainien. La présence française n'est pas pleinement confirmée. Mais celle de troupes américaines, polonaises et britanniques est maintenant bien documentée. Du côté russe et au delà ...Du côté russe, Poutine entame son cinquième mandat à la tête de la Fédération de Russie. Il a confirmé Mitushin son Premier Ministre et remplacé le ministre de la Défense, le militaire Shoigu, par un économiste. Et Lavrov reste aux affaires étrangères. Lavrov vient de déclarer qu'il fallait laisser les occidentaux engager leurs forces militaires contre la Russie ... Il existe une hypothèse qui serait que l'occident "collectif" aurait besoin d'une guerre mondiale. Il a le choix entre la Russie et la Chine.Le problème, c'est que l'occident collectif a besoin de trouver des auxiliaires pour s'engager sur le terrain de bataille. Il existe une autre hypothèse selon laquelle l'occident "collectif" renoncerait à une guerre militaire. Il lui préférerait une guerre hybride mêlant des sanctions économiques et financières à des opérations de déstabilisation sociale et politique. Il semble que la Russie soit relativement prête à ce genre de guerre de même que la Chine. Cette dernière a investi massivement dans la corruption des universités américaines et britanniques, mais aussi dans la plupart des grandes entreprises de technologie occidentale. On note que les russes "occidentalisés" qui avaient fuit la Russie au lendemain de l'attaque du 24 février 2022, seraient en cours de "remigration" en Russie, terriblement déçus par l'incapacité de l'occident à leur assurer une vie décente. La capacité de la Russie à résister à une agression "hybride" de l'occident peut être questionnée par le tropisme occidental d'une partie de ses élites et de la petite bourgeoisie des villes. Cette capacité est aussi menacée par le risque islamiste, aujourd'hui bien contrôlé par la politique tant intérieure qu'extérieure de Poutine. |