Trois zones de combats sont encore actives :

• l'axe Donetsk - Pokrovsk
• l'axe Vugledar
• l'axe Sumy - Kurks

Les deux premiers sont largement dominés par les Russes, le troisième axe - qu'on peut appeler axe d'invasion de la Russie par l'Ukraine - est actuellement anesthésié par les Russes.

La situation dans le Donbass

La deuxième bataille de Vugledar est près de démarrer. Les Russes sont parvenus à s'emparer de la route à l'Est de Vugledar et s'avancent sur Vodiane. Les russes sont parvenus à s'emparer des champs à l'ouet de Vugledar. Tout est donc en place pour établir un "chaudron" autour de Vugledar et des troupes ukrainiennes qui s'y maintiennent dans des ruines déchirées par des bombes planantes russes de trois tonnes.

Plus au nord, deux autres batailles sont commencées :

• pour la ville de Pokrovsk : l'armée russe n'a pas terminée ses travaux d'investissement de la ville, mais les russes progressent de plus en plus rapidement.
• Pour la ville de Torestk : depuis la chute de Niu-York, l'armée russe a investi la ville par le Sud par le Sud-Est et une troisième branche d'assaut se tend depuis l'Est

La prise de Toretsk et de Pokrovsk serait un prélable à la prise de Kramatorsk. Toretsk devrait tomber en Septembre et Pokrovsk probablement en Décembre 2024, et Kramatorsk pourrait alors tomber avant le printemps 2025.

On note plusieurs autres théâtres d'opérations plus réduites, mais qui peuvent se rallumer au moins épisodiquement. Parmi ces théâtres, on peut citer :

La région de Kherson est seulement le lieu d'escarmouches et de sévères bombardements russes. Il ne semble pas que les russes aient de projet d'offensives dans la région à l'heure actuelle.

Les deux offensives russes depuis Belgorod, vers Kharkov semblent complètement gelées.

L'invasion ukrainienne de la Russie

L'offensive démarrée le 7 août 2024 semble actuellement gelée. Le triangle pointe au Nord de l'avance ukrainienne s'est émoussé. Depuis, l'armée ukrainienne tente des escarmouches sur les flancs ouest et est. Elle réussit dans une faible mesure. Comme d'habitude, les forces russes bombardent de façon intensive toute colonne ukrainienne, même réduite. Les pertes ukrainiennes sont considérables. Il semble qu'une bonne partie des troupes ukrainiennes ssoient incapables de se replier parce qu'elles ont perdus leurs véhicules de transport ou que ceux-ci ne disposent plus de carburant.

Sirsky, le commandant ukrainien, a admis que l'offensive sur Kursk avait échouée. Les russes n'ont pas dégarnis le front du Donbass, ce qui était le but de l'offensive ukrainienne. En réalité, le commandement ukrainien est conscient que la bataille du Donbass est perdue et que les politiciens ukrainiens, prisonniers des américains et de leurs vassaux britanniques, dirigent les troupes ukrainiennes vers une boucherie sans nom.

Certains analystes ou observateurs se livrent à des commentaires irréfléchis sur l'attitude offensive ukrainienne vers Kursk. Il est probable que cette offensive soit ratée. Il est encore un peu tôt pour en être certain. Mais, l'opération militaire a été lancée avec à propos et esprit de décision qui a manifestement surpris le commandement russe. Par ailleurs, même manquée, l'offensive a occupé une fraction notable du territoire russe.

Cette situation a exposé - et expose encore - l'occident à une riposte nucléaire russe. Il s'agit en effet d'un des critères de l'emploi russe de l'arme nucléaire de premier emploi. L'absence de réponse nucléaire russe affaiblit la stratégie de dissuasion russe.

Cependant, on peut - et on l'a déjà cité - faire la remarque que l'offensive ukrainienne vers Kursk est une reconnaissance de la défaite ukrainienne dans le Donbass.

Enfin, les moyens utilisés par les ukrainiens ont été largement détruits par l'artillerie russe. C'est le cas de nombreux chars Challenger et de nombreux chars Abrams. On note par ailleurs que les chasseurs F-16 qui auraient été livré début août 2024 n'ont pas servis dans l'offensive. Ce qui pourrait dénoter ou bien qu'ils ne sont pas opérationnels ou que la défense anti-aérienne russe a interdit leur emploi lors de l'offensive vers Kursk.

La géopolitique occidentale

Elle s'exprime principalement sous forme de propagande.

Deux Etats ont fini par se perdre dans ces outrances : la France devenue enfin muette et l'Allemagne rendue "aphone" par épuisement budgétaire. Ce qui ne signfie pas que ces Etats soient devenus inactifs contre la Russie. Simplement que leurs efforts dans ce sens restent secrets, sans contrôle législatif notamment. Cela ne semble troubler aucun politicien occidental.

Les Etats-Unis sont entrés dans le vif de la campagne présidentielle et la classe dirigeante étant finalement convancue par ses mensonges est persuadée que Trump étant une "créature de Poutine", sa victoire éventuelle préludera à celle de Poutine en Ukraine ! Les démocrates américains - une contradiction dans les termes - tremblent d'avance à l'évocation d'un tel désastre, assuré si leur candidate, Harris, ne l'emporte pas. Ils semblent donc considérer que les opérations militaires au Donbass sont très secondaires à la campagne présidentielle ...

Il reste la Grande-Bretagne. On a beaucoup citée son implication dans le montage de l'invasion de la Russie par l'Ukraine vers Kursk. Sa presse est remplie de clameurs et d'insultes à l'encontre de la Russie à en donner des leçons à la presse française ou allemande, gagnées elles aussi par une étrange "pudeur" otanienne. Ces presses sentiraient-ils le vent annonciateur de la défaite ?

Il faut enfin citer la classe dirigeante ukrainienne qui a encore renforcée sa propagande basée sur le mensonge ou l'illusion. Avec le temps, on hésite à décider si la propagnde ukrainienne est le fruit du mensonge ou celui de l'illusion. La dernière invention à laquelle les oligarques ukrainiens semblent croire dur comme fer est l'invention de "wunderwaffen" à base de missile de croisière ... L'installation de F-16 est aussi une autre oeuvre de propagande. On verra dans les jours prochains.

Mais, déjà, il y a quelques jours, les russes ont généreusement arrosé le territoire ukrainien de bombes, de drones, et de divers missiles. Les Ukrainiens affirment les avoir tous détruits ce qui est un mensonge éhonté, les ukrainiens montrant de nombreux incendies provoqués par ces mêmes missiles ou drones abattus. Pour donner de la substance à leur mensonge, les ukrainiens affirment qu'ils ont utilisé les F-16 contre les missiles russes ... Sans sourciller.